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Vuelta - Woods (EF) remporte la 7e étape, INEOS a eu du boulot

Simon Farvacque

Mis à jour 27/10/2020 à 18:27 GMT+1

TOUR D'ESPAGNE - Michael Woods (EF Pro Cycling) était le plus fort. Après avoir attaqué juste avant la flamme rouge, le Canadien s'est imposé au terme d'une étape très tactique, ce mardi, entre Vitoria-Gasteiz et Villanueva de Valdegovia. 5e derrière Nans Peter, Guillaume Martin (Cofidis) a pris la tête du classement de la montagne. Richard Carapaz (Ineos) reste en rouge.

Michael Woods (EF) lors de la 7e étape de la Vuleta 2020

Crédit: Getty Images

Michael Woods a l’art de rebondir. Le Canadien d’EF Pro Cycling avait perdu toute chance de bien figurer au classement général de cette Vuelta, sur un coup du sort, dès la première étape. Puis il était passé tout près de lever les bras, dimanche à Formigal (2e). Ce mardi, il a mis ces déceptions de côté avec brio, en remportant la 7e étape à Villanueva de Valdegovia.
Le coureur de 34 ans est sorti vainqueur d’un final très tactique, devançant de quelques hectomètres Omar Fraile (2e) et Alejandro Valverde (3e). Bousculée par une échappée énorme et fournie en outsiders, l’équipe INEOS Grenadiers de Richard Carapaz est parvenue à contrôler, le maillot rouge ne cédant du terrain à aucun de ses rivaux.

Froome mis à la planche dans la plaine

Le final a même été plutôt tranquille pour l’Equatorien, seulement accompagné d’Andrey Amador mais pas attaqué. Un épilogue qui contraste avec une étape de 159,7 km qui n’aura pas été de tout repos pour la formation britannique. Lors de la première ascension du Puerto de Orduña (7,8 km à 7,1%), de nombreux coureurs dangereux ont rejoint l’échappée qui venait de se former.
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Chris Froome (INEOS Grenadiers) cornaque le peloton, lors de la 7e étape de la Vuelta

Crédit: Getty Images

Alejandro Valverde, 10e à 3 minutes ce matin (9e à 2’03" à l’issue de ce septième jour de course), mais aussi George Bennett et à un degré moindre Sepp Kuss (Jumbo-Visma), Mikel Nieve (Mitchelton-Scott), Kenny Elissonde (Trek-Segafredo) ou encore Guillaume Martin (Cofidis) : beaucoup d’hommes dangereux pointaient ainsi dans un groupe de 36 à 90 bornes de l’arrivée. Parmi les équipiers de Carapaz qui ont dû limiter l’écart : Chris Froome a été particulièrement actif sur le plat.

Valverde en a peut-être trop fait

L’avance des 36 fuyards n’a jamais atteint les 3 minutes symboliques qui auraient fait de Valverde le leader virtuel de ce Tour d’Espagne. Mission accomplie donc pour INEOS Grenadiers, qui pouvait encore craindre que Roglic se serve de Bennett et Kuss comme d’un relais de choix pour attaquer. Il n’en a rien été et la lutte pour le bouquet a été la principale attraction de la deuxième ascension du Puerto de Orduña.
Dans cette ultime montée, Woods a été le premier à placer une attaque franche. Derrière, Nans Peters (AG2R La Mondiale) a répondu, puis Valverde y est allé, dans les deux derniers kilomètres de ce col de première catégorie. Le champion 2018 avait déjà accompagné, plus tôt, un coup à trois dans la plaine. Alors qu’il avait deux équipiers au sein de la Movistar (José Joaquin Rojas et Carlos Verona) pour lui permettre de faire preuve de plus de patience. Malgré cette cartouche grillée pour rien, il est revenu sur Woods avec Peters, donc, mais aussi Guillaume Martin et un Omar Fraile impressionnant.

Le maillot à pois pour Martin

Avec encore 19 kilomètres à parcourir au sommet de la principale difficulté du jour et un écart ténu, le suspense était garanti. Les cinq hommes de tête ont ainsi longtemps compté entre 30 et 15 secondes d’avance sur un groupe de dix poursuivants, avec en son sein Alex Aranburu, excellent sprinteur de chez Astana, qui avait donc aussi la carte Fraile à l’avant.
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Pour Woods, une attaque a suffi

Woods a sauté quelques relais, alors que le quintet commençait à s’attaquer dans les dix dernières bornes. Il a attendu le moment opportun pour lâcher les chevaux, peu avant la flamme rouge. Valverde et Fraile ont échoué à quatre secondes de lui. Peters (4e) et Martin (5e) à huit secondes. Encore raté donc pour le leader de la Cofidis, venu sur la Vuelta dans le but de gagner et non d’assurer un accessit au général. A défaut de remplir cet objectif, il a au moins fait une bonne opération au classement du meilleur grimpeur, dont il revêt le maillot à la veille d’une arrivée au sommet durant laquelle les ténors ne pourront, cette fois, pas se cacher.
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