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La Vuelta - Remco Evenepoel asphixie encore la concurrence sur la 9e étape, Louis Meintjes vainqueur du jour

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/08/2022 à 18:32 GMT+2

VUELTA 2022 - Intenable Remco Evenepoel. Sur les terribles pentes de Las Praeres (3,9 km à 12,9%), le Belge a écrasé la concurrence de ses adversaires au général, repoussant Ayuso à 34'' Mas à 44'' et Rodriguez à 46''. Primoz Roglic a pris plus cher en concédant 52 secondes au sommet. Présent dans l'échappée du jour, Louis Meintjes s'est imposé au sommet, son premier succès en grand tour.

Evenepoel a fait le show, Meintjes a fait l'essentiel : le résumé de la 9e étape

Les jours passent et l'impression se renforce, ascension après ascension : il y a Remco Evenepoel et les autres. Si le Belge de la Quick-Step Alpha Vinyl a encore vu la victoire d'étape lui échapper, il a de nouveau écoeuré ses adversaires vers Les Praeres, au train, sans changer de rythme. Si Enric Mas (Movistar) avait pu s'accrocher jusqu'ici, l'Espagnol en a été incapable sur la 9e étape. Comme tous les autres. Impressionnant, Evenepoel a repris entre 30'' et 2'45'' à ses adversaires, un écart monumental sur une montée aussi courte (3,9km).
Au général, le voilà désormais avec plus d'une minute de marge sur son dauphin. Tout simplement éblouissant, comme la montée de Louis Meintjes (Intermarché - Wanty - Gobert Matériaux), dernier rescapé de l'échappée et vainqueur pour la première fois de sa carrière sur un Grand Tour.

Evenepoel les a écoeurés un par un

On s'attendait à un grand spectacle dans la montée finale, on savait que cette 9e étape allait se résumer à une course de côte sur les pourcentages affolants de Les Praeres (3,9km à 12,9%, max 24%) mais personne n'aurait misé un centime sur de tels écarts à l'arrivée. Mais il ne faut jamais sous-estimer Remco Evenepoel. Après avoir fait rouler son équipe toute la journée, surtout pour filtrer les échappées et éviter qu'un coureur dangereux ne parte à l'avant, le Belge de la Quick-Step Alpha Vinyl n'a pas attendu bien longtemps dans l'ascension finale pour passer à l'offensive. Si Juan Ayuso (UAE Team Emirates) a été le premier à bouger, c'est bien sur le tempo infernal d'Evenepoel, à plus de 3km de l'arrivée, que la différence s'est faite.
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Meintjes a résisté au retour dévastateur d'Evenepoel : l'arrivée de la 9e étape

Rapidement réduit seulement à Mas (Movistar), Roglic (Jumbo-Visma), Ayuso et lui-même, le groupe Evenepoel a perdu ses éléments les uns après les autres. Comme depuis le début de la Vuelta, l'Espagnol de la Movistar a été le dernier à s'accrocher à la roue du Belge mais, cette fois, il n'a pas pu la tenir bien longtemps. Il a même failli par se faire reprendre par un Ayuso en gestion qui a parfaitement géré son effort pour limiter les écarts avec un Evenepoel tout simplement au-dessus du lot. Mais l'Espagnol d'UAE Team Emirates concède tout de même 35'' au Belge, toujours mieux que les 44'' perdues par Mas, les 46'' de Rodriguez (INEOS Grenadiers) ou les 52'' de Roglic. Et loin des 2'45'' de Jay Hindley (Bora-Hansgrohe) ou des 3'57'' de Tao Geoghegan Hart (INEOS Grenadiers), les deux grands perdants du jour.

1er succès en Grand Tour pour Meintjes

Alors que l'on s'attendait à voir Evenepoel creuser l'écart sur la concurrence mardi dans le chrono, le Belge vient de frapper un gros coup sur cette Vuelta et possède désormais 1'12'' d'avance sur son dauphin Mas et 1'53'' sur Roglic, sans doute le meilleur rouleur théorique parmi ses adversaires. Si les incertitudes concernant le leader de la Quick-Step Alpha Vinyl sont encore nombreuses, il ne cesse d'impressionner. Septième du général, Joao Ameida (UAE Team Emirates) pointe déjà à 4'32'' d'Evenepoel. Un gouffrre avant même le chrono où le Belge devrait cette fois pouvoir décrocher une victoire d'étape. Ce dimanche comme la veille, l'échappée a eu raison du peloton.
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Evenepoel : "Je ne m'attendais pas à autant d'écart avant le chrono de mardi"

Sortis après une bagarre de près de 50km, dix hommes ont passé la journée à l'avant, résistant à un peloton qui n'a jamais semblé vouloir véritablement les reprendre. On retrouvait alors le vainqueur de Paris-Roubaix Dylan Van Baarle (INEOS Grenadiers), pas vraiment sur son terrain, Samuele Battistela (Astana Qazaqstan Team) ou encore le Français Simon Guglielmi (Arkéa-Samsic). Mais le meilleur grimpeur du groupe était sans conteste Louis Meintjes et le Sud-Africain a assumé son statut dans la montée finale.
Jamais inquiet, malgré l'anticipation de Battistella et Janssens (Alpecin-Deceuninck), le coureur d'Intermarché - Wanty - Gobert Matériaux a repris ses compagnons d'échappée un par un pour s'isoler à l'avant. Très costaud, Meintjes n'aura même pas perdu tant que cela par rapport à Evenepoel (1'40'' de perdues sur la montée) et cela a largement suffi pour s'imposer au sommet de Les Praeres, quatre ans après Simon Yates. Il s'offre ainsi son premier succès sur un Grand Tour et le 6e seulement de sa carrière. De loin le plus prestigieux.
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