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Le peloton a finalement obtenu gain de cause. La 19e étape du 103e Giro devait être la plus longue ? C'est raté. Au vu des conditions atmosphériques difficiles (pluie, froid...), de nombreux coureurs ont refusé de prendre part à l'intégralité de l'épreuve, ce qui a contraint les organisateurs du Giro à l'amputer... de moitié ! Une révolte que peine à digérer Mauro Vegni, le grand patron du Tour d'Italie, qui évoque de la "déception".
Nous avons appris ce qui se passait à cinq minutes du départ
"C'est vraiment le mot juste car on essaie de mettre sur pied un Tour d'Italie, a-t-il lâché au micro de L'Equipe. Ça a été très dur. On l'a fait pour donner un signal au monde entier, que le sport est courageux et qu'il ne renonce face à aucun problème. La journée d'aujourd'hui vient réduire tous ces efforts en miette. Je n'ai reçu aucun message des coureurs. Je suis une personne qui montre beaucoup d'attention pour les coureurs."
"Nous avons appris ce qui se passait à cinq minutes du départ (...) On finira le Giro et ensuite nous analyserons tout ce qui s'est passé. Une communication quelques minutes avant le départ (de la part des coureurs), ce n'est pas normal." Toujours au micro de L'Equipe, Vegni a assuré que "les coupables devront payer". Autant dire que l'après-Giro s'annonce mouvementé.