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Bilan équipes (2)

Eurosport
ParEurosport

Publié 25/07/2005 à 21:45 GMT+2

Equipe par équipe, voici le bilan complet de la 92e édition du Tour de France, de la meilleure à la plus mauvaise. Deuxième partie avec la Phonak du combatif Oscar Pereiro, les Baléares de Mancebo et Valverde, la Davitamon-Lotto à l'accent australien avec

PHONAK HEARING SYSTEMS
Note: 13/20
Coureurs à Paris: 7
Victoires d'étapes: 1
Meilleur classement: Landis (9e)
Classement par équipes: 6e
Coureurs dans le Top 10: 2
Jours en jaune: 0
Bilan: A l'instar des T-Mobile, la Phonak comptait sur un trio de choc pour essayer de déstabiliser Armstrong. La mission a tourné court, mais l'équipe dirigée par John Lelangue s'en tire avec les honneurs. Floyd Landis, neuvième du classement final, a démontré qu'il avait le coffre pour jouer le général sur trois semaines. Dommage que l'Américain manque de charisme.
10e comme en 2004, Oscar Pereiro fut un des grands animateurs de ce Tour de France. Jamais à court d'idées, l'Espagnol a attaqué pratiquement tous les jours. Il méritait bien son étape. Reste le cas Santi Botero. Toujours aussi énigmatique, le Colombien a alterné le bon, voire le très bon, et le catastrophique. Enfin, la 6e place au classement par équipes apparaît un peu juste pour les leaders du Pro Tour.
Le Top: La volonté de fer d'Oscar Pereiro, infatigable attaquant justement récompensé par une étape et le prix du "super-combatif".
Le Flop: L'effondrement de Santiago Botero en dernière semaine. Le Colombien n'a pas tenu physiquement, mais surtout mentalement. Même fatigué, il pouvait faire mieux que 91e du dernier chrono...
ILLES BALEARS
Note: 13/20
Coureurs à Paris: 7
Victoires d'étapes: 1
Meilleur classement: Mancebo (4e)
Classement équipes: 4e
Coureurs dans le Top 10: 1
Jours en jaune: 0
Bilan: A 29 ans, Paco Mancebo continue de gravir les échelons un à un. En terminant au pied du podium à Paris, le Madrilène confirme si besoin était qu'il est un homme du Tour. On doute qu'il puisse aller beaucoup plus haut à l'avenir, mais il a néanmoins tenu son rang. Tout le monde ne peut en dire autant. Mais la vraie star de l'équipe est déjà Alejandro Valverde.
La nouvelle idole du cyclisme ibérique n'a pas raté ses débuts sur la Grande Boucle. En ajoutant une dose de volonté à sa classe naturelle, il est allé cueillir une victoire majuscule dans les Alpes. Le voir abandonner avant les Pyrénées fut un crève-coeur. Il en avait encore sous la pédale. Sans sa tendinite, c'était le maillot blanc et peut-être mieux... Mais il a encore le temps.
Le Top: La victoire de Valverde à Courchevel, devant Lance Armstrong. Un premier succès qui en appelle d'autres.
Le Flop: Vladimir Karpets. Un Giro dans les pattes, un premier enfant début juin qui, de son propre aveu, lui a raccourci ses nuits, c'en était trop pour le meilleur jeune 2004, qui a tout de même montré lors des deux chronos (9e à Noirmoutier, 10e à St-Etienne) ce qu'il valait vraiment. A revoir.
DAVITAMON-LOTTO
Note: 13/20
Coureurs à Paris: 8
Victoires d'étapes: 3
Meilleur classement: Evans (8e)
Classement équipes: 14e
Coureurs dans le Top 10: 1
Jours en jaune: 0
Bilan: Avec une équipe presque entièrement bâtie autour du seul Robbie McEwen, la Davitamon-Lotto présente un solde largement créditeur au final. Le sprinter de Brisbane s'est adjugé trois étapes, son record sur l'épreuve, justifiant largement la confiance de ses dirigeants. Mais la vraie bonne surprise est venue de l'autre Australien de l'équipe, Cadel Evans.
Découvrant le Tour à 28 ans, l'ancienne star du VTT, malgré une absence de soutien évidente, s'est illustrée en prenant la huitième place à Paris. Il n'aurait plus manqué qu'une victoire d'Axel Merckx le jour de la fête nationale belge, à Mende, pour que le Tour des Davitamon, déjà très réussi, ne devienne exceptionnel.
Le Top: La faculté de réaction de Robbie McEwen. Dominé à deux reprises par Tom Boonen en début de Tour, il ne s'en est pas laissé compter. La marque des grands.
Le Flop: Le déclassement du champion d'Australie à Tours. Même s'il peut apparaître sévère, il a peut-être coûté le maillot vert à l'Australien. Ça fait cher le coup de colère...
CREDIT AGRICOLE
Note: 12/20
Coureurs à Paris: 8
Victoires d'étapes: 0
Meilleur classement: Moreau (11e)
Classement équipes: 4e
Coureurs dans le Top 10: 0
Jours en jaune: 0
Bilan: Roger Legeay peut être satisfait de ses troupes. Malgré l'absence de victoire, l'équipe française a livré un Tour consistant, récompensé par le maillot vert pour Thor Hushovd, ce qui vaut largement un succès d'étape. Christophe Moreau s'est montré impeccable jusqu'à la sortie des Alpes, où il pointait tout de même à la troisième place du général, avant de coincer dans les Pyrénées. Il n'en reste pas moins le meilleur coureur français à Paris pour la troisième année consécutive. Andrey Kascheshkin a franchi un cap et les baroudeurs, Halgand, Joly ou Bodrogi, se sont tous montrés. Bref, du solide.
Le Top: La quatrième place du classement par équipes, juste derrière l'intouchable trio T-Mobile, Discovery et CSC.
Le Flop: La gestion humaine du cas Moreau. Rien n'obligeait l'équipe Crédit Agricole à déstabiliser son leader lors de la dernière semaine du Tour. Les questions contractuelles ne pouvaient-elles pas attendre dimanche?
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