Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Tour de France - Elia Viviani : "La tête dans les étoiles"

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 09/07/2019 à 19:54 GMT+2

TOUR DE FRANCE – Vainqueur à Nancy, Elia Viviani a enfin remporté sa première victoire sur la Grande Boucle, à 29 ans. Un succès que l’Italien, qui a désormais gagné une étape sur les trois Grands Tours, impute en grande partie au numéro de la veille de Julian Alaphilippe.

Elia Viviani et Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) au terme de la 4e étape du Tour de France 2019

Crédit: Getty Images

Après la Jumbo-Visma, c’est donc au tour de la Deceuninck-Quick Step de réussir le "back-to-back". Après Julian Alaphilippe lundi vers Epernay, c’est Elia Viviani qui a levé les bras ce mardi à Nancy. "C'est plus que parfait, c'est un début de Tour exceptionnel", estimait Julian Alaphilippe. Le Français conserve en plus un maillot jaune qui aura joué un rôle prépondérant dans la réussite de la formation belge ce mardi. "Ce n'est pas tous les jours que le maillot jaune vous emmène vers la victoire, expliquait Viviani. Il l'a fait. On s'est toujours très bien entendus dès le départ. On est un groupe d'amis dans l'équipe et c'est très important." Cela s’est vu lorsque le maillot jaune en personne a étiré le peloton sous la flamme rouge.
Parfaitement lancé par son équipe, Elia Viviani n’a pas failli dans la dernière ligne droite en devançant Alexander Kristoff (UAE Team Emirates) et Caleb Ewan (Lotto-Soudal), pour enfin décrocher sa première victoire d’étape sur le Tour de France, à 29 ans. "Cela me manquait, cette victoire sur le Tour de France, avouait-il. C'était mon objectif de la saison. Je voulais gagner la première étape, mais cela n'a pas été si facile de revenir après tant d'années d'absence. Désormais, j'ai gagné une étape sur le Giro, la Vuelta et le Tour". Il rejoint un cercle pas si ouvert que cela parmi les coureurs en activité (18).
Le maillot vert, je pourrais y réfléchir
Cette victoire, elle ne s’est pas seulement jouée dans les derniers kilomètres ou dans la dernière ligne droite. Mais bien la veille. "La victoire de Julian (Alaphilippe), hier (lundi), a vraiment changé totalement (ce Tour), racontait l’Italien. Nous étions (la tête) dans les étoiles, c'était exceptionnel". La performance du Français a complètement boosté la confiance des coureurs de la formation Deceuninck-Qucik Step, et notamment celle d’Elia Viviani. "On savait qu'Elia était motivé pour le sprint, expliquait Alaphilippe. Du coup, on a contrôlé depuis le départ". Et le travail a payé dans les rues de Nancy.
Désormais libéré par cette victoire d’étape, Elia Viviani est revenu deuxième du classement par points à 23 unités de Peter Sagan. Et le maillot vert apparait comme un objectif possible désormais pour le sprinteur de la Deceuninck-Quick Step. Il pourrait ainsi devenir le troisième italien seulement à ramener la tunique verte à Paris après Alessandro Petacchi (2010) et Franco Bitossi (1968). Mais le Véronais n’en fait un objectif pour autant : "Pour viser le maillot vert, il faut gagner d'autres étapes, explique t-il. Si je continue à gagner les sprints intermédiaires, je pourrais y réfléchir, mais avant tout, il faut gagner des étapes". Vu la démonstration de la Deceuninck-Quick Step dans le final et la puissance de l’Italien, ça ne devrait pas être un problème.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité