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13e étape : Primoz Roglic et Tadej Pogacar en imposent, Martin et Bardet explosent

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/09/2020 à 17:56 GMT+2

TOUR DE FRANCE - La hiérarchie s'est éclaircie vendredi dans le Cantal. Au terme de la 13e étape, remportée par Daniel Martinez, Primoz Roglic et Tadej Pogacar ont confirmé qu'ils étaient les plus forts en montagne. Le duo slovène, qui occupe désormais les deux premières places du général, a repris 37 secondes à Egan Bernal. Guillaume Martin et Romain Bardet ont vu leurs illusions s'envoler.

Primoz Roglic et Tadej Pogacar à l'arrivée de la 13e étape du Tour de France 2020.

Crédit: Getty Images

Il n'y a plus de Français dans le coup pour la victoire finale au soir de cette 13e étape. Le retour à la réalité a été brutal pour le duo Guillaume Martin - Romain Bardet, lâché dans le Col de Néronne qui ont perdu plus de deux minutes et trente secondes sur Primoz Roglic et Tadej Pogacar. Le tandem slovène a encore réalisé un tour de force sur les pentes du Puy Mary. Le premier a mis Egan Bernal, relégué à 38 secondes, et les autres au supplice, quand le second est remonté à la deuxième place du général. Le vainqueur du dernier Dauphiné, Daniel Martinez, s’est offert sa première étape sur le Tour.
On avait annoncé une journée difficile dans le Massif Central, le final de la 13e étape a bouleversé le classement général. Alors que jusqu'ici le niveau des leaders semblait plutôt homogène, le Puy Mary a confirmé les indices entrevus dans les Pyrénées : Primoz Roglic et Tadej Pogacar sont bien les plus forts en montagne. Derrière, c'était sauve qui peut et certains s'en sont mieux sortis que d'autres.

Bardet et Martin, illusions perdues

Eux n'ont même pas vu la bataille être déclenchée. Guillaume Martin et Romain Bardet ont cédé quasiment simultanément dans le Col de Néronne, l'avant-dernière difficulté du jour, à dix kilomètres de l'arrivée. Encore troisième et quatrième ce vendredi matin, les leaders de Cofidis et Ag2r-La Mondiale ne figurent plus dans le top 10 après les 191 kilomètres du jour. C'est dire la brutalité de leur défaillance. Circonstance atténuante pour Bardet, qui a chuté lourdement au cours de l'étape.
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Comment Bardet a perdu ses espoirs de général puis le Tour

Au pied de l'ultime difficulté du jour, le groupe des favoris était encore conséquent, seuls les Français manquaient à l'appel. Il n'a cependant pas fallu longtemps pour que ses rangs maigrissent. Une accélération de Jumbo-Visma via Sepp Kuss, une surenchère du duo Roglic-Pogacar et Egan Bernal, qui avait fait rouler ses hommes un peu plus tôt, a flanché à son tour. Au sommet, l'addition se chiffre à 38 secondes pour le vainqueur sortant. Le surprenant Richie Porte et Mikel Landa ont perdu 13 secondes, Miguel Angel Lopez 16, Rigoberto Uran 38 et Nairo Quintana 40.
Au classement général, la situation est un peu décantée : un Slovène, Roglic, en devance un autre, Pogacar, de 44 secondes et quatre Colombiens, Bernal (+59''), Uran (+1'10''), Quintana (+1'12''), Lopez (+1'31'') suivent. Il n'y a plus de Français dans le top 10, Romain Bardet est 11e à trois minutes, Guillaume Martin 12e, 14 secondes plus loin. Et les Alpes ne sont pas encore passées par là...
Si à l'arrière les Colombiens ont courbé l'échine, à l'avant Daniel Martinez a maté ses deux derniers adversaires allemands de la Bora-Hansgrohe, Lennard Kämna et Maximilian Schachmann, pour s'offrir une victoire sur le Tour trois semaines après son succès au général du Dauphiné. Le trio de rescapés s'est joué la victoire sur les pentes du Puy Mary après s'être extirpé de la grosse échappée du jour.

Martinez a maté les Bora

Il fallait être costaud pour obtenir son droit d'entrée parmi les fuyards du jour. Alaphilippe, D. Martin, Soler, Rolland, Barguil, Martinez, Kämna, Schachmann ou encore Madouas figuraient parmi le groupe de 17. Le Français de la Groupama-FDJ a, un temps, semblé très fort mais ses efforts loin de l'arrivée l'ont desservis.
Julian Alaphilippe, lui, n'a jamais pu croire au succès. Le leader de la Deceuninck a craqué quand le rythme s'est accéléré. Schachmann, qui s'est isolé dans Néronne, a pu effleurer des doigts de la victoire, tout comme son coéquipier Kämna mais le duo est tombé sur plus fort que lui en la personne de Daniel Martinez.
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Martinez s'est arraché pour décrocher sa première victoire : L'arrivée de la 13e étape

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