"Froome n’a rien d’un porteur d’eau" : 10 raisons pour lesquelles il n’a pas sa place sur le Tour
TOUR DE FRANCE - A quelques jours du départ, on ne sait toujours pas si Chris Froome sera sur la starting-list de la Grande Boucle. Une incertitude que l’ancien coureur Jens Voigt, consultant pour Eurosport Allemagne, a tenté de clarifier. Et pour l’ancien champion allemand, le Britannique devra y renoncer. Un choix fort qui s’explique en dix raisons.
Chris Froome of The United Kingdom and Team INEOS
Crédit: Getty Images
A dix-sept jours du départ du 107e Tour de France, les questions se bousculent dans la tête de Sir Dave Brailsford, le manager du Team Ineos. Et pour cause. Alors que son équipe est considérée comme l’une des ultra-favorites pour la prochaine édition du Tour, le dirigeant britannique doit trouver la formule idéale pour composer son équipe. Quitte à se séparer de Christopher Froome, l’homme aux quatre Tours de France, et dont le statut a été beaucoup débattu ces derniers mois.
Le chef et les suiveurs indiens, la difficile équation d’Ineos
Pour Jens Voigt, la présence du coureur britannique est plus que jamais discutable. Car en l’absence de Froome, Ineos a su s’appuyer sur d’autres stars, Geraint Thomas et Egan Bernal en tête. Pis, ces derniers sont désormais étiquetés comme leaders à part entière de la formation de Sir Dave Brailsford. De quoi envisager une inévitable guerre des chefs.
Tour de France
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La semaine passée, le Tour de l’Ain a servi de premier test pour Ineos avec ses trois têtes d’affiche présentes dans le peloton. La possibilité de fonctionner avec “un chef et plusieurs Indiens suiveurs” comme l’évoque Voigt devait être le leitmotiv du Team Ineos. Et c’est peu dire si la course rhodanienne a été un échec pour l’équipe britannique. Surtout pour Christopher Froome, seulement 41e au classement général, loin derrière les coureurs de la Jumbo-Visma, le principal concurrent d’Ineos.
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Egan Bernal et Chris Froome à l'arrivée de la 3e étape de la Route d'Occitanie
Crédit: Getty Images
Le Critérium du Dauphiné, qui a débuté ce mercredi, sera décisif pour savoir si oui, ou non, Christopher Froome doit faire partie de l’escadron engagé sur le Tour de France. Mais pour le consultant allemand, les choses sont claires : Bernal est le leader incontesté d’Ineos pour le Tour de France. Reste alors sept places à attribuer.
“J'emmènerais Geraint Thomas avec moi en tant que garde du corps, un pilote dont le seul travail est d'être aux côtés de Bernal à chaque seconde de la course. Comme un Tour très montagneux est au programme, Team Ineos prendra Castroviejo, Amador et Henao comme coéquipiers dans les montagnes. Ensuite, il reste encore trois places de départ. Ian Stannard, maître du tempo et bon rouleur, en prend une. Pour les deux dernières places, Dylan van Baarle, Michal Kwiatkowski, Christian Knees, Luke Rowe et Gianni Moscon peuvent y prétendre.”
Une absence en dix raisons pour Voigt
Pas de place donc pour Chris Froome. Et Jens Voigt abonde en dressant la liste des raisons qui le poussent à se passer du quadruple vainqueur de l’épreuve, un coureur “qui ne joue aucun rôle chez Ineos”, selon ses mots.
Alors, Tour ou pas Tour pour Chris Froome ? Le plateau du Critérium du Dauphiné devrait nous permettre d’y voir plus clair cette semaine. Mais, pour Jens Voigt, c’est déjà tout vu.
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Froome équipier, Bernal à sa main : le rouleau-compresseur Ineos a encore frappé
Video credit: Eurosport
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