Jumping

Chez elle, l’Angleterre pourrait-elle enfin remporter une médaille olympique en jumping? C’est évidemment ce qu’attendent les 8 000 fans massés dans les tribunes de Greenwich. Car les dernières médailles sont d’argent et remontent pour l’équipe aux Jeux de Los Angeles (Robert Smith, Tim Grub, John et Michael Whitaker) et pour l’individuel aux Jeux de Munich, il y a trente ans : Ann Moore et Psalm ! Car curieusement, si les professionnels anglais écument le circuit international à longueur de saisons, les Jeux Olympiques ne leur réussissent guère.

L’épreuve d’hier, la première comptant pour la compétition individuelle, n’a pas apporté de réponse déterminante sur le sujet. Peter Charles, par exemple, a accusé deux fautes sévères qui risquent de l’handicaper pour la course individuelle.

En équipe, en revanche, rien n’est joué pour quiconque puisque toutes les formations repartent dimanche et lundi, pour deux manches, avec les compteurs remis à zéro.

L’épreuve d’ouverture de samedi s’est courue assez facilement : près de la moitié des concurrents bouclèrent des sans- faute. Toutefois, le chrono accordé occasionna une douzaine de pénalités pour temps dépassé. On nota en revanche quelques étonnantes contre performances et/ou éliminations comme celle de l’Américaine Beezie Madden médaille de bronze à Hong kong, ou le score fleuve de l’Allemand Christian Ahlmann vainqueur de la Coupe du Monde 2011.

Au vu de ce qu’il faut considérer comme un tour de chauffe, parmi les formations qui firent impression, on pointera les Pays-Bas, la Belgique, la France, la Suisse et l’Allemagne.