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Q&R avec Emil Bergkvist après son titre

ParERC

Publié 30/07/2015 à 21:49 GMT+2

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Eurosport

Crédit: Eurosport

Nous nous sommes entretenus avec le Suédois de 21 ans, au sujet de cette sensationnelle saison sur l’Adam R2.
Félicitations pour ce titre en ERC Junior. Qu’est-ce que vous ressentez ?
« C’est absolument fantastique. Ce fut un moment très spécial quand j’ai rallié le parc fermé juste après avoir franchi la ligne d’arrivée. Je voyais les membres de mon équipe sautillant de joie. Même le lendemain matin, en me réveillant, quand j’ai réalisé que nous avions atteint notre objectif… »
Quelle fut la clé du succès ?
« Oh, il n’y en a pas qu’une seule. Tout d’abord, la voiture, qui était ultra-compétitive sur n’importe quel type de revêtement. Je n’ai aucun doute sur le fait que l’Opel Adam R2 soit actuellement la meilleure voiture du plateau. Il y a aussi tout le team ADAC Opel Rallye Junior qui a fait preuve d’un grand professionnalisme. Et enfin mon copilote Jocke Sjoberg, sans qui le succès n’aurait pas été possible non plus. »
Le conducteur était pas mal non plus…
« Merci ! Je suis ravi de ma performance. A ce niveau de la compétition, nous sommes parvenus à rester aux avant-postes tout en faisant très peu d’erreurs. Vous pouvez y parvenir uniquement si vous vous sentez à l’aise dans votre cockpit et dans votre team. »
Vous vous êtes forgés une confortable avance sur les deux premières épreuves du calendrier en Lettonie et en Irlande.
« Oui et ça m’a permis de gagner en confiance. Ces conditions hivernales en Lettonie étaient certainement faites pour moi. Mais quand vous gagnez de nouveau, quelques semaines plus tard sur asphalte cette fois, ça prouve à quel point le package est bon. A chaque rallye, nous avions le rythme d’entrée de jeu. Ainsi, vous ne perdez pas de temps à essayer d’identifier les problèmes, vous pouvez pleinement vous consacrer aux réglages. »
Le niveau est extrêmement élevé en ERC Junior, ce qui rend ce succès d’autant plus prestigieux.
« Exactement ! Nous avons eu de très sérieux concurrents sur les épreuves : Jon Armstrong en Irlande, Chris Ingram aux Açores, Ralfs Sirmacis en Estonie. Mais nous étions aux avant-postes avec notre Adam R2 en n’importe quelles circonstances. Le comportement de la voiture était parfait, outre ses performances. Elle réagissait avec beaucoup de précision aux changements de set-up, ce qui aide à construire sa confiance. »
Tout ne s’est pourtant pas passé comme prévu aux Açores et à Ypres. Y avait t-il des raisons d’être nerveux ?
« Non. Ces deux défaites ont été décevantes dans le sens où nous aurions pu décrocher un podium. Aux Açores, nous avons néanmoins été en mesure de terminer 4e. Mais ce sont des choses qui arrivent dans les sports mécaniques. Vous vous préparez à donner le meilleur de vous-même, en prenant tout en considération et finalement un grain de sable vient enrayer la machine. Qui dois-je blâmer ? Si je fais une sortie de route et que j’abîme la voiture, personne ne va me rappeler à l’ordre du moment que ça reste ponctuel. Nous gagnons et nous perdons ensemble, c’est comme ça que ça fonctionne. Vous essayez de comprendre ce qui n’est pas allé et vous faites tout votre possible pour que ça ne se reproduise plus. Ruminer ne sert à rien. »
A Ypres, l’homme à battre était votre coéquipier Marijan Griebel.
« Pas seulement à Ypres même si je dois reconnaitre que Mari a été juste phénoménal en Belgique. Et cette crevaison dans la dernière spéciale lui coûte la victoire. Elle aurait du lui revenir. Mais le triplé d’Opel a été fantastique. »
Comment vous faites pour travailler ensemble ?
« Oh vous savez, Marijan est un professionnel qui ne laisse rien au hasard. En même temps, il occupe une place importe dans le team. Quand vous lui demandez quelque chose, il vous répond toujours avec beaucoup de franchise. J’ai beaucoup appris de lui, tout particulièrement quand il s’agit de piloter sur asphalte. »
Il reste encore une épreuve à disputer fin août en République-Tchèque. Marijan peut encore empocher la 2e place. Quel rôle pouvez-vous jouer dans tout ça ?
« Tout d’abord, Marijan est un candidat très sérieux pour la victoire au Barum Rallye. Après tout, l’an dernier, il s’était classé 2e. Pour moi, il risque d’être aussi fort qu’à Ypres. J’espère pouvoir l’aider en subtilisant des points à ses adversaires. Mais pour éviter tout malentendu : j’aimerais que ça soit moi qui remporte le Barum Rally. On verra les choses au moment venu, en arrivant là-bas. J’ai vraiment hâte d’y être. L’asphalte y est terrifiant parait-il mais je n’ai plus aucune pression. Mais avant ça, nous tenons à performer devant les fans allemands à l’ADAC Cosmo Rallye Wartburg et à l’ADAC Rallye d’Allemagne en août.
En 2014 vous êtes arrivés en Allemagne et en ADAC Opel Rallye Cup pour optimiser votre pilotage sur asphalte. Ca semble avoir bien fonctionné…
« Oui, je ne pouvais faire faire de meilleur choix. L’ADAC Opel Rallye Cup offre un cadre idéal aux jeunes pilotes qui souhaitent poursuivre leur développement. Je savais que je pouvais beaucoup apprendre ici, tout particulièrement sur asphalte. Et bien sur la possibilité de courir pour l’ADAC Opel Rallye Junior Team était très tentante. Mais au début il ne vous faut pas trop y penser. Avant de décrocher le titre en ADAC Opel Rallye Cup, intégrer le team Junior en ERC était comme un rêve pour moi. »
Opel…
« est le partenaire parfait pour moi. Je leur dois beaucoup. Ils ont cru en moi depuis le début et il m’ont soutenu de toutes les manières possibles. Vous pouvez y sentir le professionnalisme, la passion et l’ambition chez chacun des membres du team. J’espère que nous pourrons continuer à travailler ensemble encore pendant longtemps. »
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