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La Real Sociedad remporte la Coupe du Roi en s'imposant face à Bilbao (1-0)

Elio Bono

Mis à jour 03/04/2021 à 23:55 GMT+2

COUPE DU ROI - La Sociedad est sacrée ! Dans cette finale de la Coupe du Roi 100% basque, ce sont les hommes d'Imanol Alguacil qui se sont imposés sur le plus petit des scores (1-0). Après une première mi-temps assez calme, le match s'est décanté à l'heure de jeu avec un penalty accordé à la Real Sociedad et transformé par Mikel Oyarzabal. Derrière, l'Atheltic n'a pas réussi à revenir au score.

Oyarzabal buteur sur penalty pour la Sociedad

Crédit: Getty Images

34 ans après, la Real Sociedad soulève la Copa del Rey ! Dans un match houleux et fermé, les joueurs d'Imanol Alguacil s'en sont remis à un penalty de Mikel Oyarzabal, concédé par le malheureux Iñigo Martinez. Une victoire globalement méritée pour la Real, plus tranchante et meilleure physiquement que son adversaire. Grosse déception pour l'Athletic, qui n'a rien proposé et est passé à côté de son match.
L'incroyable feuilleton a accouché d'une fin relativement fade. Disputée 350 jours après la date initiale pour permettre la présence du public, cette finale de Copa del Rey 2020 s'est jouée à Séville devant des tribunes vides. Sur le terrain, le spectacle n'a pas vraiment été au rendez-vous. Pas aidés par une pluie battante et une pelouse gorgée d'eau, les vingt-deux acteurs se sont montrés frileux une bonne partie du match, ne prenant que très peu d'initiatives. Dans un derby attendu dans tout le Pays Basque, erreurs techniques et fautes "tactiques" ont empêché à la rencontre de réellement décoller. La seule folie du premier acte ? Un enchaînement d'Iñigo Martinez, pourtant défenseur mais en position offensive : contrôle de la poitrine et frappe lointaine, claquée par Remiro au-dessus de son but (32e).

L'heure de jeu, le tournant

Ces finales fermées se jouent souvent sur des coups du sort, et celle-ci n'a pas dérogé à la règle. Formé à la Real et transféré à l'Athletic en 2018, Iñigo Martinez l'a appris à ses dépends. Manquant d'être sanctionné d'un penalty pour une main à l'entrée de la surface (46e), le défenseur international n'a pas dérogé à la sanction suprême après un tacle non maîtrisé sur Portu en pleine surface. D'abord sanctionné d'un carton rouge, il n'a dû son salut qu'à une intervention de la VAR réduisant sa peine à un avertissement. Un long imbroglio qui n'a pas déstabilisé Mikel Oyarzabal, qui a parfaitement transformé le penalty (63e, 0-1).
La Real a fait le plus dur en ouvrant le score, et elle le sait parfaitement. Sitôt ce but inscrit, un pressing intense et de nombreux arrêts de jeu cassant le semblant de rythme imposé par l'Athletic ont permis aux joueurs de San Sebastian de conserver leur avantage jusqu'au bout.
Semblant de rythme, car l'Athletic Club est passé à côté de son sujet. Peu inspirés en première période, les Leones ont plongé dans le second acte. Maladroit techniquement et en-dessous physiquement, ils n'ont jamais porté le danger sur la cage de Remiro. Ni l'énergie de Williams ni les changements n'ont permis à l'Athletic de changer l'histoire, pas plus que les huit minutes d'arrêts de jeu accordées par l'arbitre. Comme en 2009, en 2012 et 2015, le club de Bilbao manque l'occasion de dépoussiérer une armoire à trophée vide depuis 1984. L'Athletic aura une seconde chance, dans deux semaines contre Barcelone pour la finale du cru... 2021. Pendant ce temps-là, la Real va pouvoir fêter cette victoire avec ses supporters. Avant de retrouver l'Athletic dès mercredi, en championnat cette fois.
Plus d'infos à suivre...
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