Foot/CAN 2024 I “Nous ne sommes pas favoris” : Djamel Belmadi et l’Algérie font profil bas

À deux semaines de l’entrée en lice de l’Algérie dans la CAN organisée (du 13 janvier au 11 février) en Côte d’Ivoire, les Fennecs ne bombent pas trop le torse. Non-qualifiée pour la Coupe du monde 2022, la sélection algérienne reste également traumatisée par l’échec cuisant vécu au Cameroun il y a deux ans. Riyad Mahrez et ses compatriotes avaient ainsi été sortis dès la phase de poule, avec un seul point pris, face à la Guinée équatoriale, le Sierra Leone et la Côte d’Ivoire, un casting loin d’être effrayant.

Sacrés champions d’Afrique en 2019, Belmadi et sa troupe arrivent donc sans s’enflammer du côté de Yamoussoukro : "Les favoris de la CAN sont souvent les mêmes, on les connaît : Egypte, Sénégal, Maroc, Tunisie, Nigéria, Côte d'Ivoire, qui est pour moi un gros gros favori, qui joue à domicile”, a dit le sélectionneur algérien, en omettant volontairement son équipe, lorsqu’il lui a été demandé ce dimanche, en conférence de presse, de dresser sa liste des potentiels vainqueurs de cette édition.

“Personne ne peut avoir de certitudes sur le futur vainqueur. Nous ne nous sommes pas qualifiés au Mondial, nous sommes sortis au 1er tour de la dernière CAN et vous me l'avez assez répété, donc, de facto, nous ne sommes pas favoris", a même affirmé Belmadi, qui a choisi d’emmener Houssem Aouar et Amine Gouiri dans le groupe.

Il n’a pas non plus chercher à accentuer le trait, affirmant par ailleurs : "On va arriver tranquillement dans ce tournoi mais avec beaucoup d'ambitions. On travaille pour ça depuis un moment. L'objectif ne changera jamais : aller au plus loin, aller vaincre !”. "Je vois beaucoup de similitudes dans nos effectifs entre cette compétition 2019 et celle qui arrive, a même estimé le sélectionneur de l’Algérie. Mais il faudra faire cause commune, nous faire mal ensemble, être soudés, disciplinés. Le premier match de la CAN est toujours difficile, on se souvient du nôtre en 2019. Il faudra être prêts et nous le serons". Il faudra le démontrer le 15 janvier prochain, face à l’Angola.