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Coupe de France : Auxerre cherche une lueur dans la grisaille

Michael Beauprés

Mis à jour 24/01/2018 à 02:06 GMT+1

COUPE DE FRANCE – En déplacement à Nantes pour les 16es de finale de la Coupe de France, Auxerre va tenter de s’offrir une bouffée d’oxygène, comme en 2015, pour oublier plusieurs années compliquées en Ligue 2.

Ludovic Obraniak (Auxerre) face à Antoine Devaux (Reims)

Crédit: Panoramic

Nantes-Auxerre, c’est une rencontre qui sent bon les années 1990 et le début des années 2000. Raynald Denoueix, Guy Roux, le jeu à la nantaise, Stéphane Guivarc’h, etc. Deux clubs qui pèsent neuf championnats de France et sept Coupes de France. Plein de souvenirs remontent à la surface à l’évocation du match, notamment du côté des Auxerrois, qui végètent aujourd’hui en Ligue 2.
Les Nantais ont, aussi, passé quelques années au purgatoire récemment : quatre saisons sur cinq entre 2007 et 2012. Avant de solidement s’installer en Ligue 1, dans la première partie de tableau, sous l’impulsion de Sergio Conceiçao puis de Claudio Ranieri. Un chemin que l’AJA souhaite logiquement emprunter dans un futur assez proche. Parce que le club bourguignon connaît une traversée du désert depuis bientôt six ans.

Deux présidents, sept entraîneurs, un nouvel actionnaire

Le 20 mai 2012, Auxerre s’inclinait contre Montpellier (1-2) – qui s’offrait alors le premier titre de champion de France de son histoire – avant de descendre à l’étage inférieur. Sans jamais réussir à se mêler à la lutte pour la montée, puisque son meilleur classement est une huitième place en 2015-2016. Le spectre du National a même flotté au-dessus de l’Abbé-Deschamps en 2014 et la saison dernière, avec un maintien acquis de justesse.
En une moitié de décennie, Auxerre a consommé deux présidents (Gérard Bourgouin, Guy Cotret alors que Francis Graille est en poste). Mais surtout sept entraîneurs : Jean-Guy Wallemme, Bernard Casoni, Jean-Luc Vannuchi, Viorel Moldovan, David Carré (intérim à deux reprises), Cédric Daury et Francis Gillot. Pablo Correa a été intronisé sur le banc auxerrois le 21 décembre dernier pour relancer un club qui a aussi dû composer avec un changement d’actionnaire en passant sous pavillon chinois - ORG Packaging- en octobre 2016.

Le remake de la finale 1979

Avec autant de mutations, les conditions ne sont pas réunies pour ambitionner de remonter dans l’élite. Pourtant, à la lecture de leur effectif, les Icaunais ont quelques arguments à faire valoir en comptant sur des joueurs rompus à la L1 comme Ludovic Obraniak, Mickaël Tacalfred, Jordan Adéoti voire Romain Philippoteaux. Avec Correa, l’AJA, douzième, a réussi à prendre ses distances sur la zone de relégation avec une marge de huit points grâce à deux victoires consécutives, dont la dernière arrachée dans le temps additionnel à Orléans (2-3), vendredi dernier.
De quoi préparer sans pression son 16e de finale de Coupe de France contre Nantes dans un remake de la finale perdue (1-4) en 1979. En dépit d’un statut de "petit poucet" pour cette rencontre, Auxerre espère secrètement réitérer son parcours de l’édition 2015 lorsqu’il avait atteint la finale avant de perdre contre le PSG (0-1). Afin de renouer avec son glorieux passé.
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