Ligue 1 – Paris a dignement célébré son 13e titre de champion avec une pensée pour sa finale de Ligue des champions
Mis à jour 18/05/2025 à 01:50 GMT+2
Une soirée parfaite. Quelques minutes après la victoire acquise devant Auxerre (3-1), les tribunes du Parc des Princes ont pu apprécier un show et les célébrations du 13e titre de champion de France du PSG. Dans une ambiance légère et festive, les joueurs ont pu profiter de l'alchimie avec leur public, tout en gardant à l'esprit les derniers défis à relever, surtout la finale de C1.
"Dembélé, ce serait le Ballon d'Or de raison, Yamal celui des frissons"
Video credit: Eurosport
Les résultats n'arrivent pas par hasard. L'assertion prend du sens devant ce PSG-là, qui respire une tranquillité et une bonhomie contagieuses. Déçu d'être resté avec la défaite contre Toulouse en travers de la gorge au crépuscule de la saison passée, Luis Enrique a cette fois décroché son plus beau sourire sur la plateforme installée au centre de la pelouse du Parc des Princes, devant le 13e trophée de champion de France décroché par le club de la capitale, un record.
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La victoire renversante acquise quelques minutes plus tôt contre Auxerre (3-1) a sûrement joué à la légèreté prégnante dans l'air. Sous un ciel immaculé, le PSG avait décidé d'offrir un moment de nostalgie aux supporters Rouge-et-Bleu avant la rencontre, avec le retour de l'historique speaker Michel Montana. Un acte, un de plus, choisi pour souder un peuple et ses joueurs, à quelques encablures du plus beau défi de son histoire, décrocher la première Ligue des champions.
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Marquinhos (PSG) en pleine célébration de son but inscrit face à Auxerre
Crédit: Getty Images
Les gens te disent que c'est facile, je te jure que ça ne l'est pas
Les joueurs, pour la plupart, savent que seule la finale à Munich dévore les esprits parisiens. "On est très concentrés et on va tout faire pour remporter ces deux derniers matches", a précisé le héros du soir, Khvicha Kvaratskhelia au micro de DAZN. Vitinha préfère retenir les bonnes vertus et saluer le mérite souvent galvaudé d'une équipe qu'on reproche d'être bâtie à coup de millions. "On est dans une bonne dynamique, on est heureux de jouer ensemble, savourait le Portugais après la rencontre, toujours chez DAZN. Il faut continuer comme ça. Même si les gens te disent que c'est facile, je te jure que ça ne l'est pas de gagner ce championnat. Donc on va bien célébre, et après on va se concentrer sur la Coupe de France."
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Faut-il organiser des playoffs en L1 ? "Ce serait d'une hypocrisie incroyable"
Video credit: Eurosport
Une célébration entamée par un show de musique électro mêlé aux envolées de la mezzo-soprano Marina Viotti, voix vibrante notamment entendue lors des Jeux de Paris, avec le groupe Gojira. Les paroles ? Un chant bien connu des supporters locaux. Sans une seule fausse note, la soirée n'a laissé personne de côté, comme cela a pu être le cas ces dernières saisons. Moins clinquant, mais tellement plus humain, ce PSG a épuré son environnement, chassé un maximum les mauvaises ondes, jusqu'aux auspices les plus sombres.
Cette fois, rien ne sonne faux
Véritable cerbère du passé traumatique du club en C1, Marquinhos a savouré son entrée, seul, en dernier appelé, sur le tapis déroulé jusqu'au trophée doré. Une récompense, une de plus, pour celui qui a tout goûté sous cette tunique. L'international auriverde est entré un peu plus dans l'histoire, devenant seul recordman de titres de champion, avec dix sacres (un de plus que Marco Verratti). Loin du climat ombrageux et des relents de frustrations traînées autour du Parc ces dernières années, Paris s'est adouci, a troqué les polémiques pour une paix, aussi illusoire soit-elle.
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Lacazette est-il une légende de l'OL ?
Video credit: Zoom
Nouveau visage de ce Paris protéiforme, Ousmane Dembélé incarne cette discrétion, ce langage sans chahut adressé sans cesse au collectif. Certainement que l'ombre écrasante de Luis Enrique y est pour quelque chose. Mais qui s'en plaindra après une telle saison ? Une banderole "Champion mon frère" dressée par leurs soins, les joueurs ont conclu une soirée inoubliable par un chant repris par tout le stade, en pensant très fort au 31 mai, à l'apothéose rêvée. Cette fois, ça ne sonne pas faux. Cette fois, c'est peut-être la bonne.
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