Coupe de France | Victorieux à Brest (1-3), Lens est en 8es de finale

Le RC Lens sera aussi au rendez-vous des huitièmes de finale de la Coupe de France. Invaincus depuis le mois d’octobre, les Sang et Or ont été intraitables face au Stade Brestois, dans ce qui ressemblait à une affiche de Ligue 1 déséquilibrée entre le 2e et le 17e au classement (1-3). Les Lensois ont construit leur victoire en première période, grâce à un réalisme implacable. Après la pause, ils se sont contentés de gérer face à un adversaire qui s’est vite résigné après avoir pourtant montré de belles choses quand il y avait des espaces.

Il y a vraiment eu deux matches dans le match, entre Lens et Brest, dans ce 16e de finale de Coupe de France. Les deux pensionnaires de Ligue 1 n’étaient pas là pour calculer, et les Nordistes s’attendaient peut-être à vivre une partie plus facile. Surtout qu’ils ont trouvé le moyen d’ouvrir le score très rapidement, quand Wesley Saïd a dévié une frappe de Julien Le Cardinal (0-1, 5e). L’entame était parfaite pour les hommes de Franck Haise, lesquels ont néanmoins connu quelques trous d’air en défense, quand les Brestois géraient bien la profondeur dans les transitions.

Si le premier errement a permis à Jérémy Le Douaron de toucher la barre (11e), le deuxième a offert l’égalisation à Islam Slimani, parfaitement placé sur un centre de Franck Honorat (1-1, 19e). C’est alors que la rencontre s’est animée, d’abord sur une sortie hasardeuse de Joaquin Blazquez, qui a remis Lens devant grâce à Facundo Medina (1-2, 30e), ensuite sur un véritable tournant. En effet, Honorat aurait sans doute mérité un penalty après avoir fait une différence dans la surface de Lens. Malheureusement pour lui, il n’y a pas de VAR à ce stade de la compétition.

Ce fut un tournant, aussi, parce que Lens en a profité pour faire le break, au terme d’une action parfaitement conclue par Adrien Thomasson (1-3, 37e). Portés par cette efficacité maximale, les Sang et Or ont vraiment écœuré des Brestois loin d’avoir fait de la figuration, et qui avaient encore un acte entier pour se refaire la cerise.

Hélas, Brest n’a jamais su se relever de ces 45 premières minutes pendant lesquelles rien ne lui a souri. Il aurait fallu faire appel à de grosses ressources mentales pour renverser la vapeur. Les Brestois ont vite abdiqué, surtout après la sortie d’Honorat et Slimani, les deux meilleurs atouts offensifs, à la 71e minute. Pour ne rien arranger, Lens, qui n’a laissé quasiment aucun espace après la pause, a fait preuve d’une maîtrise difficile à contrecarrer. Définitivement, le club nordiste n’est pas deuxième de Ligue 1 pour rien.