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Finale Coupe de France - Macron a salué les joueurs discrètement, cartons confisqués : comment s'est passé l'avant-match

Yohann Le Coz

Mis à jour 29/04/2023 à 22:24 GMT+2

Emmanuel Macron a choisi de saluer les 22 acteurs Toulousains et Nantais de cette finale de la Coupe de France dans les couloirs du Stade de France, plutôt que sur la pelouse afin d'éviter de s'exposer à des contestations. Les sifflets et cartons rouges distribués par les syndicats ont eux été confisqués à l'entrée du stade. Récit d'un avant-match bien spécial.

Emmanuel Macron lors de l'avant-match de la finale de la Coupe de France entre Nantes et Toulouse

Crédit: Getty Images

Le contraste était immense. Entre l'ambiance brûlante du Stade de France, partagé entre le violet et le jaune, et l'atmosphère très feutrée des couloirs de l'enceinte dyonisienne. C'est dans le calme et dans les entrailles du stade qu'Emmanuel Macron a salué les joueurs avant leur entrée sur la pelouse, contrairement à la tradition qu'il avait lui-même réinstaurée, de le faire sur la pelouse.
On a vu le président de la République saluer un à un les titulaires de Toulouse, puis de Nantes, présentés successivement par Damien Comolli et Waldemar Kita. "Bonne finale à vous", "essayez d'en profiter aussi", "bon match", a notamment lancé le locataire de l'Elysée. Et les titulaires seulement. Les remplaçants, eux, n'ont pas eux le droit à la poignée de main présidentielle.

Les cartons rouges confisqués à la fouille

Mis à part un début de match bouillant, avec des fumigènes craqués dans les premières minutes de jeu et le doublé précoce de Logan Costa pour la ville Rose sur corner, aucune tension ni contestation n'a été observée dans les tribunes en début de match. Les syndicats ont pourtant été actifs dans l'avant-match, autour de l'enceinte.
A la sortie des stations de métro et de RER qui desservent le Stade de France, les militants, un chapelet de sifflets rouges autour du cou, ont harangué les voyageurs avec des slogans bien rodés. "Et un sifflet pour Macron, un !", scandait Jonathan sur un ton de bonimenteur de foire. "On a cotisé, on a le droit de se reposer ce soir !", proclamait-il d'un air joyeux en tendant des sifflets en plastique, des cartons rouges et des prospectus. Pour la plupart confisqués plus tard à la fouille, ordre reçus par les stadiers.

Des sifflets timides à la 49e minute

D'autres contingents de supporters sont sortis des transports en commun aux cris de "Macron démission", ou se sont enhardis sur l'air des "gilets jaunes", devenu "Même si le préfet ne le veut pas, nous on est là !". Et si l'action syndicale a été ralentie par le maintien de l'interdiction des sifflets et des cartons dans le stade, l'intersyndicale n'avait pas dit son dernier mot. Elle voulait profiter de la venue du chef de l'Etat au Stade de France pour inciter les spectateurs à l'interpeller, si possible, 49 minutes et 30 secondes après le début du match. Une tentative qui s'est soldée en échec : seuls quelques sifflets timides en provenance des travées se sont fait entendre en début de 49e minute.
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