Coupe de France | Rennes a largement battu Sochaux (6-1) et ne veut rien s'interdire pour la fin de compétition

Le Stade Rennais n'est pas tombé dans le panneau. Après Lorient (2-1, 32es de finale) et Reims (2-2, 5-4 aux t.a.b, 16es de finale), Sochaux n'a pas réussi un nouvel exploit mercredi soir à l'occasion des huitièmes de finale de la Coupe de France (1-6). La faute à Rennes qui a parfaitement fait le travail. En effet, après 45 minutes de jeu, les joueurs bretons menaient déjà 4-0. Si le club pensionnaire de National s'avouait déjà vaincu, le Stade Rennais a ainsi confirmé son excellente forme du moment.

Depuis le revers face à Villarreal à domicile (2-3), le 14 décembre dernier à l'occasion de la sixième journée de la phase de groupes de la Ligue Europa, Rennes vient d'enchaîner une série de huit matches sans défaite toutes compétitions confondues (six victoires et deux matches nuls). Désormais, les joueurs de Julien Stéphan, revenus à huit points de la troisième place en Ligue 1, ne sont plus qu'à 120 minutes de revoir le Stade de France, cinq ans après leur finale remportée contre le PSG (2-2 a.p, 6-5 aux t.a.b).

"On a fait un match serieux en le prenant par le bon bout. Que ce soit sur le pressing, la transition et le jeu en possession, on a bien fait les choses et on n'a pas permis à notre adversaire d'espérer. On arrive maintenant en quarts de finale, on a de plus en plus d'appétit", soulignait le successeur de Bruno Génésio, sacré à Saint-Denis en 2019, au micro de beIN Sports. Un temps annoncé proche de l'Eintracht Francfort pendant le mercato hivernal, Arnaud Kalimuendo, auteur d'un doublé à Bonal (35e et 41e), est allé dans le même sens que son entraîneur.

"On prend match après match. On ne se fixe pas de limite. On va donner le maximum dans toutes les compétitions", a indiqué l'ancien attaquant du RC Lens à beIN Sports. "On sait d'où on vient, il faut continuer de travailler et rester sérieux", remarquait pour sa part Benjamin Bourigeaud. En effet, la série de cinq matches qui s'annonce pour la fin février, dont une double confrontation européenne avec Milan et un déplacement au Parc des Princes (25 février) en L1, s'annonce particulièrement corsée.