Claudio Beauvue avant Calais-Strasbourg : "Je me vois durer dans le football comme Nassim Akrour"
Publié 21/12/2024 à 00:02 GMT+1
Après avoir connu le très haut niveau sous le maillot de Guingamp, Lyon ou du Celta Vigo, Claudio Beauvue (36 ans) vit une deuxième jeunesse avec le RC Calais, qui reçoit Strasbourg samedi en 32e de finale de la Coupe de France. Avant cette rencontre, l'attaquant guadeloupéen s'est longuement confié à Eurosport et a révélé pourquoi il avait connu une période moins faste entre 2016 et 2021.
Claudio Beauvue défend les couleurs de Calais (N3) depuis l'été 2023 (Crédit photo Noé Valcke, chargé de communication du RC Calais).
Crédit: From Official Website
Claudio Beauvue, vous évoluez à Calais depuis l'été 2023. Comment vous sentez-vous dans votre nouvelle vie en National 3 ?
Claudio Beauvue. : Je cherchais un endroit où mes enfants pouvaient grandir tranquillement et par le bais d'un ami, j'ai été mis en contact avec le Racing Club de Calais. J'ai signé ici et j'ai trouvé une stabilité familiale. Sur le plan footballistique, ça se passe bien. On a réussi à monter de R1 en N3 la saison dernière. En tant qu'ancien joueur professionnel, je continue de donner mon maximum (ndlr : Claudio Beauvue a inscrit deux buts en 2024-25 et Calais est actuellement 10e).
Claudio Beauvue. : Je cherchais un endroit où mes enfants pouvaient grandir tranquillement et par le bais d'un ami, j'ai été mis en contact avec le Racing Club de Calais. J'ai signé ici et j'ai trouvé une stabilité familiale. Sur le plan footballistique, ça se passe bien. On a réussi à monter de R1 en N3 la saison dernière. En tant qu'ancien joueur professionnel, je continue de donner mon maximum (ndlr : Claudio Beauvue a inscrit deux buts en 2024-25 et Calais est actuellement 10e).
Comment abordez-vous le 32e de finale de la Coupe de France face à Strasbourg ce samedi ?
C.B. : Je ressens beaucoup de joie à l'idée d'être encore qualifié dans cette compétition. L'an dernier aussi, on s'était hissé en 32e de finale (élimination contre Caen, 1-4). On espère donner de la joie à nos supporters avec la réception d'un club de Ligue 1. Pour les jeunes joueurs de Calais, c'est exceptionnel. On aborde ce match du mieux possible, très naturellement. On espère qu'on pourra réaliser une superbe prestation devant notre public. Même encore aujourd'hui, on me parle encore de l'épopée de 2000. Elle m'avait marqué à l'époque. D'ailleurs, Calais avait éliminé Strasbourg en quarts de finale.
C.B. : Je ressens beaucoup de joie à l'idée d'être encore qualifié dans cette compétition. L'an dernier aussi, on s'était hissé en 32e de finale (élimination contre Caen, 1-4). On espère donner de la joie à nos supporters avec la réception d'un club de Ligue 1. Pour les jeunes joueurs de Calais, c'est exceptionnel. On aborde ce match du mieux possible, très naturellement. On espère qu'on pourra réaliser une superbe prestation devant notre public. Même encore aujourd'hui, on me parle encore de l'épopée de 2000. Elle m'avait marqué à l'époque. D'ailleurs, Calais avait éliminé Strasbourg en quarts de finale.
Par rapport à ce passé en Coupe de France, ressentez-vous une attente particulière dans la ville ?
C.B. : Ce sera un événement exceptionnel. Ça fait longtemps que Calais n'a pas vécu un match contre une équipe de L1. On sent que la ville a préparé du mieux possible cette confrontation qui aura un goût particulier.
C.B. : Ce sera un événement exceptionnel. Ça fait longtemps que Calais n'a pas vécu un match contre une équipe de L1. On sent que la ville a préparé du mieux possible cette confrontation qui aura un goût particulier.
Dans votre quotidien d'amateur, qu'est-ce qui change le plus par rapport à votre passé de joueur professionnel ?
C.B. : Je ne me lève plus le matin pour aller m'entraîner (rires). Cela m'a fait vraiment bizarre au début. Nous, on s'entraîne quatre fois par semaine. Après, personnellement, je m'entraîne à part au quotidien. Je reste toujours dans cette dynamique de joueur de haut niveau.
C.B. : Je ne me lève plus le matin pour aller m'entraîner (rires). Cela m'a fait vraiment bizarre au début. Nous, on s'entraîne quatre fois par semaine. Après, personnellement, je m'entraîne à part au quotidien. Je reste toujours dans cette dynamique de joueur de haut niveau.
"Guingamp, c'est une ville extraordinaire. Avec très peu d'habitants, mais un million de supporters"
Qu'est-ce que vous appréciez particulièrement dans le football amateur ?
C.B. : Moi, je suis un joueur du peuple. Même si j'ai connu beaucoup de clubs de haut niveau, je suis toujours resté proche des gens dans ma façon d'être. Donc, je retrouve cette proximité ici avec les bénévoles qui sont très dévoués pour nous. Cela fait du bien d'être dans un club où les gens s'apprécient et on va faire le maximum pour qu'il grandisse.
C.B. : Moi, je suis un joueur du peuple. Même si j'ai connu beaucoup de clubs de haut niveau, je suis toujours resté proche des gens dans ma façon d'être. Donc, je retrouve cette proximité ici avec les bénévoles qui sont très dévoués pour nous. Cela fait du bien d'être dans un club où les gens s'apprécient et on va faire le maximum pour qu'il grandisse.
Dans le sens inverse, qu'est-ce qui vous manque le moins concernant le football professionnel ?
C.B. : Tout me manque. Le football professionnel, c'est quelque chose d'exceptionnel.
C.B. : Tout me manque. Le football professionnel, c'est quelque chose d'exceptionnel.
Qu'est-ce qui vous manque le plus ?
C.B. : La compétition, ces matches à enjeux et à haute tension. C'est un métier qui peut être passionnant et parfois difficile avec les blessures, les descentes. Mais il te permet d'avoir une telle adrénaline et des moments de joie énorme. Je pense notamment à notre victoire en Coupe de France avec Guingamp en 2014. Guingamp, c'est une ville extraordinaire. Avec très peu d'habitants, mais un million de supporters (rires). Le football professionnel m'a aussi permis de découvrir la Ligue des champions (en 2015 avec Lyon). C'est donc un tout qui me manque en général.
C.B. : La compétition, ces matches à enjeux et à haute tension. C'est un métier qui peut être passionnant et parfois difficile avec les blessures, les descentes. Mais il te permet d'avoir une telle adrénaline et des moments de joie énorme. Je pense notamment à notre victoire en Coupe de France avec Guingamp en 2014. Guingamp, c'est une ville extraordinaire. Avec très peu d'habitants, mais un million de supporters (rires). Le football professionnel m'a aussi permis de découvrir la Ligue des champions (en 2015 avec Lyon). C'est donc un tout qui me manque en général.
/origin-imgresizer.eurosport.com/2024/12/19/image-70d120c0-8fe1-4da6-b6e7-8cc740236708-85-2560-1440.jpeg)
Claudio Beauvue (à droite) après la victoire de Guingamp en finale de la Coupe de France 2014.
Crédit: Getty Images
"En 2021, le docteur m'a dit : 'mais comment tu as pu jouer pendant toutes ces années avec une cicatrice comme ça, avec des tendons de toutes les couleurs et pas beaux à voir'"
En vous retournant sur votre carrière professionnelle, êtes-vous satisfait par rapport à ce que vous avez réalisé sur le terrain ?
C.B. : Oui, clairement. Quand je suis parti de Guadeloupe à l'âge de 13 ans, je ne m'attendais pas à réaliser tout ce que j'ai accompli. Cela prouve que, même si on vient de divers horizons, on peut réussir avec du courage, du mental et aussi du talent. Plus jeune, je rêvais de devenir joueur de football professionnel. Quel club me faisait rêver ? Nantes, car j'avais connu Charly Gicquiau, également passé par le FCN. Il était venu en Guadeloupe, on l'avait accueilli avec un autre camarade de son école. Grâce à cette rencontre, j'ai suivi ce club de près et j'y ai tenté ma chance plus jeune.
C.B. : Oui, clairement. Quand je suis parti de Guadeloupe à l'âge de 13 ans, je ne m'attendais pas à réaliser tout ce que j'ai accompli. Cela prouve que, même si on vient de divers horizons, on peut réussir avec du courage, du mental et aussi du talent. Plus jeune, je rêvais de devenir joueur de football professionnel. Quel club me faisait rêver ? Nantes, car j'avais connu Charly Gicquiau, également passé par le FCN. Il était venu en Guadeloupe, on l'avait accueilli avec un autre camarade de son école. Grâce à cette rencontre, j'ai suivi ce club de près et j'y ai tenté ma chance plus jeune.
Avec le recul, est-ce qu'il y a des choses que vous auriez faites différemment ?
C.B. : Oui, surtout par rapport à ma blessure. En 2016, j'ai été victime d'une rupture du tendon d'Achille quand j'évoluais au Celta Vigo. À ce moment-là, j'aurais dû revenir en France pour me soigner. Mais, j'ai pris la décision de rester là-bas par rapport au docteur, qui officiait également avec la sélection espagnole. Au final, ce n'était pas la bonne décision, car cette blessure a traîné jusqu'en 2021 lorsque je me suis engagé à Boulogne-sur-mer. Pendant cinq ans, il y a toujours eu des problèmes au niveau de ma cicatrice. À mon arrivée à Boulogne, il y a eu une inflammation du tendon et on m'a diagnostiqué des staphylocoques à l'intérieur. J'ai été opéré d'urgence. À la suite de l'opération, le docteur m'a dit : 'mais comment tu as pu jouer pendant toutes ces années avec une cicatrice comme ça, avec des tendons de toutes les couleurs et pas beaux à voir". Tout ça, personne ne le savait. Pendant cinq ans, j'ai joué diminué, je boitais, je n'avais pas de force dans la jambe, je prenais à chaque fois une taille de plus pour mes chaussures. Je comprends Thomas Lemar et Presnel Kimpembe qui ont aussi été blessés à un tendon d'Achille. Je peux dire que c'est dur de revenir. Moi, j'ai eu la chance de quand même pouvoir jouer sur les terrains mais en serrant beaucoup les dents. Après, c'était normal que mes performances aient baissé. Les clubs ne voyaient plus de stats. Ils ne voyaient plus le Claudio Beauvue de Guingamp et Lyon. Mais moi, je ne voulais pas me cacher derrière ça.
C.B. : Oui, surtout par rapport à ma blessure. En 2016, j'ai été victime d'une rupture du tendon d'Achille quand j'évoluais au Celta Vigo. À ce moment-là, j'aurais dû revenir en France pour me soigner. Mais, j'ai pris la décision de rester là-bas par rapport au docteur, qui officiait également avec la sélection espagnole. Au final, ce n'était pas la bonne décision, car cette blessure a traîné jusqu'en 2021 lorsque je me suis engagé à Boulogne-sur-mer. Pendant cinq ans, il y a toujours eu des problèmes au niveau de ma cicatrice. À mon arrivée à Boulogne, il y a eu une inflammation du tendon et on m'a diagnostiqué des staphylocoques à l'intérieur. J'ai été opéré d'urgence. À la suite de l'opération, le docteur m'a dit : 'mais comment tu as pu jouer pendant toutes ces années avec une cicatrice comme ça, avec des tendons de toutes les couleurs et pas beaux à voir". Tout ça, personne ne le savait. Pendant cinq ans, j'ai joué diminué, je boitais, je n'avais pas de force dans la jambe, je prenais à chaque fois une taille de plus pour mes chaussures. Je comprends Thomas Lemar et Presnel Kimpembe qui ont aussi été blessés à un tendon d'Achille. Je peux dire que c'est dur de revenir. Moi, j'ai eu la chance de quand même pouvoir jouer sur les terrains mais en serrant beaucoup les dents. Après, c'était normal que mes performances aient baissé. Les clubs ne voyaient plus de stats. Ils ne voyaient plus le Claudio Beauvue de Guingamp et Lyon. Mais moi, je ne voulais pas me cacher derrière ça.
/origin-imgresizer.eurosport.com/2024/12/19/image-991339b1-f72c-4abf-8068-8e1e6fa7351f-85-2560-1440.jpeg)
Après Lyon, Claudio Beauvue (ici face au Barça) a rejoint le Celta Vigo en janvier 2016.
Crédit: Getty Images
"Jean-Michel Aulas, c'est un amour"
Vous évoquez l'OL. Comment êtes-vous arrivé à Lyon en 2015 ?
C.B. : Ça s'est fait à la suite d'échanges avec le président Jean-Michel Aulas, le coach (Hubert Fournier) et certains joueurs. Quand je regardais l'Olympique Lyonnais en Guadeloupe, il y avait Sonny Anderson, Mahamadou Diarra, Pierre Laigle, Florent Malouda. Ce club me faisait aussi rêver plus jeune. Tout ça m'a donc convaincu de signer à l'OL.
C.B. : Ça s'est fait à la suite d'échanges avec le président Jean-Michel Aulas, le coach (Hubert Fournier) et certains joueurs. Quand je regardais l'Olympique Lyonnais en Guadeloupe, il y avait Sonny Anderson, Mahamadou Diarra, Pierre Laigle, Florent Malouda. Ce club me faisait aussi rêver plus jeune. Tout ça m'a donc convaincu de signer à l'OL.
En six mois, vous avez inscrit cinq buts et délivré deux passes décisives. Pourquoi êtes-vous parti au Celta Vigo en janvier 2016 ?
C.B. : A ce moment-là, je voulais changer d'horizon, connaître un autre pays et une nouvelle culture. Le président voulait me retenir mais je lui ai dit que ma décision était prise.
C.B. : A ce moment-là, je voulais changer d'horizon, connaître un autre pays et une nouvelle culture. Le président voulait me retenir mais je lui ai dit que ma décision était prise.
Qu'est-ce qui a motivé cette décision ?
C.B. : C'est juste moi, je voulais changer. C'était un choix de carrière tout simplement.
C.B. : C'est juste moi, je voulais changer. C'était un choix de carrière tout simplement.
A l'OL, vous avez notamment côtoyé Bruno Génésio et Alexandre Lacazette...
C.B. : Bruno est top comme entraîneur. Il est aussi top sur le plan humain. Je le respecte beaucoup tout comme Gérald Baticle (son ex-adjoint). Je ne suis pas étonné par leur évolution de carrière. Quant à Alexandre, je ne suis pas surpris de le voir toujours à ce niveau. Lyon, c'est son club et sa ville. Il a toujours eu cette aura sous le maillot de l'OL.
C.B. : Bruno est top comme entraîneur. Il est aussi top sur le plan humain. Je le respecte beaucoup tout comme Gérald Baticle (son ex-adjoint). Je ne suis pas étonné par leur évolution de carrière. Quant à Alexandre, je ne suis pas surpris de le voir toujours à ce niveau. Lyon, c'est son club et sa ville. Il a toujours eu cette aura sous le maillot de l'OL.
Quelles étaient vos relations à l'époque avec Jean-Michel Aulas ?
C.B. : Le président, c'est un amour. C'était un père pour pas mal de joueurs. A n'importe quelle heure, tu pouvais l'appeler. Il était toujours présent que ce soit sportivement ou humainement parlant. Je retiens cette grandeur humaine. On peut le voir à travers les caméras ou ses sorties médiatiques, mais c'est une personne exceptionnelle et très bienveillante.
C.B. : Le président, c'est un amour. C'était un père pour pas mal de joueurs. A n'importe quelle heure, tu pouvais l'appeler. Il était toujours présent que ce soit sportivement ou humainement parlant. Je retiens cette grandeur humaine. On peut le voir à travers les caméras ou ses sorties médiatiques, mais c'est une personne exceptionnelle et très bienveillante.
Même si vous êtes parti au bout de six mois, gardez-vous de bons souvenirs de votre passage à Lyon ?
C.B. : Bien évidemment.
C.B. : Bien évidemment.
/origin-imgresizer.eurosport.com/2024/12/19/image-e46aab37-262d-4249-a2f4-13289c6396ad-85-2560-1440.jpeg)
En 2015, Claudio Beauvue a découvert la Ligue des champions avec l'OL (ici contre La Gantoise).
Crédit: Getty Images
"Caen, c'était un vrai bordel, je n'avais jamais connu ça auparavant"
En 2018, vous êtes revenu en France sous le maillot de Caen. Comment expliquez-vous cette saison difficile conclue par une descente en Ligue 2 ?
C.B. : Cela s'explique en grande partie par ma blessure. Il y a aussi eu pas mal d'histoires au club. C'était un vrai bordel : sportif et extra-sportif. Je n'avais jamais connu ça auparavant. Pourtant, on avait tout pour réussir mais rien n'allait. J'ai ressenti un goût amer avec cette descente en fin de saison. Ça m'a fait chier pour les salariés du club et les supporters. C'était vraiment une saison noire.
C.B. : Cela s'explique en grande partie par ma blessure. Il y a aussi eu pas mal d'histoires au club. C'était un vrai bordel : sportif et extra-sportif. Je n'avais jamais connu ça auparavant. Pourtant, on avait tout pour réussir mais rien n'allait. J'ai ressenti un goût amer avec cette descente en fin de saison. Ça m'a fait chier pour les salariés du club et les supporters. C'était vraiment une saison noire.
Vous évoquez un "vrai bordel". Comment cela se matérialisait dans la vie du club ?
C.B. : Comme je le disais : c'était un tout !
C.B. : Comme je le disais : c'était un tout !
/origin-imgresizer.eurosport.com/2024/12/19/image-13f9a4e1-94f9-480c-b446-057406ffcfbb-85-2560-1440.jpeg)
En 2019, Caen et Claudio Beauvue sont descendus en L2.
Crédit: Getty Images
"Je m'imagine durer encore pas mal d'années, un peu comme mes amis Nassim Akrour et Mickaël Tacalfred"
Désormais, vous avez 36 ans. Est-ce que vous imaginez effectuer une carrière à la Nassim Akrour (qui évolue toujours en N3 à 50 ans) ?
C.B. : Oui, je pense. Je suis parti pour. Je suis un sportif qui ne lâche rien. Tout simplement, je suis un sportif dans l'âme : je m'entraîne tout le temps pour le football et mon plaisir personnel. Donc, j'arrive à conserver une condition physique adéquate pour continuer au niveau où j'évolue actuellement. Je me vois durer jusqu'au moment où mon corps me dira stop et où le Racing Club de Calais comptera encore sur moi. Je m'imagine durer encore pas mal d'années, un peu comme mes amis Nassim et Mickaël (Tacalfred, 43 ans et en R1) (rires). Comme eux, je ne me fixe pas de limites. Sur chaque saison, je pars pour tout casser et donner le maximum.
C.B. : Oui, je pense. Je suis parti pour. Je suis un sportif qui ne lâche rien. Tout simplement, je suis un sportif dans l'âme : je m'entraîne tout le temps pour le football et mon plaisir personnel. Donc, j'arrive à conserver une condition physique adéquate pour continuer au niveau où j'évolue actuellement. Je me vois durer jusqu'au moment où mon corps me dira stop et où le Racing Club de Calais comptera encore sur moi. Je m'imagine durer encore pas mal d'années, un peu comme mes amis Nassim et Mickaël (Tacalfred, 43 ans et en R1) (rires). Comme eux, je ne me fixe pas de limites. Sur chaque saison, je pars pour tout casser et donner le maximum.
Depuis votre opération en 2021, vous sentez-vous mieux sur le plan physique ?
C.B. : Ah oui, ça n'a rien à voir. Maintenant, je rejoue en Vapor (rires). Je suis enfin bien physiquement et je peux enfin bien courir. Je me sens comme avant malgré quelques cheveux blancs et plusieurs années en plus au compteur (rires).
Sur le même sujet
Plus de détails
RC Calais
/assets.eurosport.io/web/img/placeholder/eurosport_logo_1x1.png)
0
3
Strasbourg
/images.sports.gracenote.com/images/lib/basic/sport/football/club/logo/300/4125.png)
Publicité
Publicité