Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Deschamps, Blanc, Brandao, Niang : la Coupe de la Ligue a changé leur destin

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/10/2015 à 18:35 GMT+1

COUPE DE LA LIGUE – En 21 éditions, la Coupe de la Ligue a parfois donné un coup de pouce à la carrière de plusieurs acteurs du football français. De Didier Deschamps à Laurent Blanc en passant par Brandao, ils ont tous profité de la compétition pour s'élever. Sauf pour quelques supporters parisiens.

Didier Deschamps, Brandao et Mamadou Niang, acteurs majeurs de la Coupe de la Ligue

Crédit: Eurosport

Pour Deschamps et Blanc, elle est synonyme de premier titre

Didier Deschamps et Laurent Blanc ne manquent pas de points communs, y compris cette Coupe de la Ligue qui leur a permis d’ouvrir leur palmarès d’entraîneur. Pour l’actuel sélectionneur de l’équipe de France, c’était avec Monaco en 2003 (victoire 4-1 en finale contre Sochaux). En ce qui concerne Blanc, c’était avec Bordeaux en 2009 (succès 4-0 face à Vannes). Ces deux titres n’étaient qu’annonciateurs du meilleur à suivre, avec une finale de Ligue des champions la saison suivante pour DD et un titre de champion de France dans la foulée pour le Président. Encore un point commun.
picture

Laurent Blanc encourage ses joueurs lors de PSG-Bordeaux, le 25 octobre 2014.

Crédit: AFP

Brandao en a fait sa spécialité

Ces dernières années, difficile de trouver un joueur qui a plus brillé que Brandao en Coupe de la Ligue. Moqué pour sa maladresse et son côté rudimentaire, le Brésilien a tout de même remporté la compétition à trois reprises. Deux fois avec l'OM (2010 et 2012), une fois avec Saint-Etienne (2013). Unique buteur des finales 2012 et 2013, l'attaquant de 35 ans a vécu ses meilleurs moments dans cette compétition. De son mythique "J'ai pas touché" à son statut de meilleur buteur en activité en Coupe de la Ligue (9 buts en 15 matches), Brandao est le joueur qui incarne le mieux ce trophée.
picture

Saint-Etienne Rennes brandao lemoine

Crédit: AFP

A l'OL, elle a marqué le début d'une ère victorieuse

Avant d’écraser la Ligue 1 sept années durant, de 2002 à 2008, l’Olympique lyonnais s’était ouvert l’appétit avec une Coupe de la Ligue en 2001, couronnement d’une montée en puissance progressive. Ce trophée, les Gones l’ont remporté au terme d’une finale étouffante contre Monaco, qu’un but de Patrick Müller à la 118e minute avait fait basculer (1-2 ap). C’est ainsi que l’OL a décroché le premier titre de l’ère Jean-Michel Aulas, ouverte en 1987, et son premier tout court depuis la Coupe de France 1973. S’en suivront sept titres de champions de France, deux Coupes de France et une demi-finale de Ligue des champions. Il y a clairement eu un avant et un après 2001 pour le club rhodanien.
picture

Eric Carrière avec l'OL lors de Lille-Lyon (saison 2001-2002)

Crédit: Panoramic

1996 : l'année de la consécration pour toute une génération messine

Une célébration pour l’éternité. Emmené par les Pirès, Pouget, Blanchard, Kastendeuch, Mboma ou Song, le FC Metz a gratifié la pelouse du Parc des Princes et son public d’une chenille restée dans les mémoires. Il faut dire que sa victoire en finale de la Coupe de la Ligue 1996 aux dépens de Lyon (0-0, 5-4 tab) le valait bien. Ce trophée couronnait alors les années les plus fastes de l’histoire du club lorrain. Cette génération de joueurs passera même près d’un titre de champion de France, échouant finalement sur le fil face à Lens en 1998. La chance du FCM était passée, a débuté ensuite une lente descente aux enfers qui s’est prolongé tout au long du XXIe siècle.

Sylvain Distin s'en est servi pour se faire remarquer

L'entrée dans le nouveau millénaire a insufflé un vent de renouveau sur la Coupe de la Ligue. Lors de l'édition 1999-2000, la surprenante équipe de Gueugnon est allée chercher le graal en battant le PSG en finale (2-0). Dans les rangs des Forgerons, un certain Sylvain Distin. Le défenseur central de 23 ans s'était forgé une rigueur défensive et un leadership. Son talent lui avait offert un retour à Paris… son club formateur. Deux saisons plus tard, Sylvain Distin traversait la manche afin de débuter sa formidable histoire en Angleterre. Devenu une référence à son poste, le natif de Bagnolet est encore aujourd'hui le Tricolore le plus capé de Premier League (462 rencontres).

Niang s'y est révélé

Avant de soulever le trophée avec l'OM en 2010, Mamadou Niang l'avait déjà brandi en 2005 avec Strasbourg. Cette saison-là, le Sénégalais avait fait l'étalage de ses qualités avec en point d'orgue un but en finale de la Coupe de la Ligue face à Caen (2-1). L'été suivant, l'attaquant débarquait à Marseille et débutait sa belle histoire sur la Cannebière. Avec les Olympiens, il aura connu des hauts et des bas conclus par un doublé en 2010. Un titre de champion de France et une Coupe de la Ligue. Un "happy end".
picture

Mamadou Niang buteur lors du match du titre pour Marseille contre Rennes

Crédit: Panoramic

Un tremplin pour les jeunes pousses sochaliens

Finaliste malheureux contre Monaco en 2003 (1-4), ce n’était que partie remise pour le FC Sochaux-Montbéliard. Il a décroché la timbale la saison suivante face à Nantes (1-1, 5-4 tab), mettant fin à 66 ans d’attente pour dépoussiérer l’armoire à trophées. Le tout avec une flopée de joueurs issus de son centre de formation. Il était écrit que cette génération ne ferait pas de vieux os dans le Doubs. Sylvain Monsoreau, Pierre-Alain Frau, Benoît Pedretti, Jérémy Mathieu : tous ont quitté le club de leurs débuts à l’été 2004 ou le suivant pour rejoindre des formations plus huppées. Les deux derniers ont même goûté aux joies de l’équipe de France à un moment ou à un autre de leur carrière. Qui a vécu un tournant avec cette fameuse Coupe de la Ligue 2004.
picture

Benoit Pedretti, lors de Sochaux-Inter Milan, le 26 février 2004.

Crédit: Panoramic

Pour les Boulogne Boys, le virage Coupe de la Ligue aura été fatal

La banderole de la discorde. Ce que l'on retient principalement de la finale de 2008, ce n'est pas la victoire du PSG face à Lens (2-1), mais le message insultant diffusé par certains supporters parisiens en tribunes envers les Lensois. "Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis" aura fait couler beaucoup d'encre. Trois semaines après la finale, les Boulogne Boys, coupables d'être à l'origine de la banderole, sont dissous manu militari par Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'intérieur de l'époque. Le "Kop" parisien, depuis longtemps dans le collimateur du gouvernement, a été la première association à payer pour ses multiples excès.
picture

Peguy Luyindula et Zoumana Camara à terre après la victoire du PSG en Coupe de la Ligue 2008 contre Lens

Crédit: AFP

Geoffrey STEINES et Alessandro PITZUS
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité