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Après Chelsea - Palmeiras (2-1 a.p.) / "J'ai ma part dans tout ça" : Thomas Tuchel, la consécration suprême

Vincent Bregevin

Publié 12/02/2022 à 22:42 GMT+1

COUPE DU MONDE DES CLUBS - Thomas Tuchel est champion du monde des clubs. Limogé il y a un peu plus d'un an par le PSG, le technicien allemand a ajouté un nouveau titre prestigieux à son palmarès samedi grâce à la victoire des Blues face à Palmeiras (2-1 a.p.). Un succès à long à se dessiner qui ne rend ce sacré que plus savoureux. Mais l'entraîneur londonien a encore faim.

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C'était bien un cadeau de Noël. Même si Thomas Tuchel pouvait difficilement en avoir conscience quand il a été limogé par le PSG le 24 décembre dernier. Il n'imaginait certainement pas soulever le trophée de la Ligue des champions six mois plus tard. Encore moins devenir champion du monde des clubs un peu plus d'un an après. Mais l'Allemand est bel et bien arrivé au sommet en quittant la capitale de la France pour celle de l'Angleterre. Même si Chelsea, archi-favori, a eu toutes les peines du monde à se défaire d'une coriace équipe de Palmeiras.
Les Blues semblaient pourtant avoir fait le plus dur en ouvrant la marque en début de seconde période par Romelu Lukaku. Mais ils n'ont pas su éviter l'égalisation de Palmeiras. Et ils ont dû cravacher pour aller chercher la victoire. "On n'a jamais arrêté d'essayer, on a pris notre chance, on n'a pas abandonné, a souligné Tuchel. On avait pris l'avantage et puis on l'a perdu, mais on n'a jamais capitulé. Donc c'est mérité, même si c'est un peu chanceux de marquer si tard, évidemment."

"Quand on était des petits garçons, on en rêvait"

Chanceux, mais symbolique. Car cela a permis à Kai Havertz, déjà buteur décisif en finale de la Ligue des champions face à Manchester City (1-0), d'endosser une nouvelle fois le costume de héros en transformant le penalty de la victoire dans la prolongation. "Il n'avait pas l'air nerveux, mais il l'était, c'est sûr, a affirmé Tuchel. On ne peut pas ne pas être nerveux dans ce genre de situation. Nous avons fait confiance aux statistiques, je suis content pour lui."
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Il peut. Havertz restera l'homme décisif des deux plus grands titres de sa carrière d'entraîneur. Et d'un sacre mondial qui symbolise parfaitement l'impact monumental de Tuchel sur les succès des Blues. "Oui, j'ai ma part dans tout ça, et je suis heureux d'avoir eu cette chance, mais comme je l'ai dit dans le vestiaire, tout le monde nous envie de jouer des matches comme ça et quand on était des petits garçons, on rêvait tous de jouer ces matches, a expliqué Tuchel. On voulait surtout ne pas avoir de regrets, mais il y a encore des trophées à gagner. Cela ne s'arrête jamais". A commencer par la défense du titre de champion d'Europe.
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