Coupe du monde des clubs - Vrai choc, la délivrance Dembélé, l'inquiétude Musiala : les tops et flops de PSG-Bayern

Le Paris Saint-Germain s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe du monde des clubs, samedi, en battant le Bayern Munich au bout d’un match ouvert et tendu (2-0). Le choc a tenu ses promesses avec une entrée gagnante d’Ousmane Dembélé, mais on se serait volontiers passé de la blessure visiblement grave de Jamal Musiala ou d’un arbitrage souvent incertain. Les tops et les flops.

Le Ballon d'Or peut-il échapper à Dembélé ?

Video credit: Eurosport

Les tops

Le choc attendu
Si cette Coupe du monde des clubs ne suscite pas l’emballement espéré par la FIFA, voilà le genre de rencontres qui lui fera bonne pub. Comme depuis le début de la compétition, le champion d’Europe parisien n’a pas triché dans l’engagement. En face, il est tombé sur un excellent Bayern Munich, proche de le faire craquer avant la mi-temps comme après. Cela faisait longtemps que le PSG n’avait pas été bousculé de la sorte avec son équipe-type, dans un match généreux en occasions, en suspense, et même en tension. Et sa réaction a été à la hauteur.
Doué, l’homme des grands matches
On ne rappellera pas son bilan en finale de la Ligue des champions, qui l’a définitivement fait exploser aux yeux du monde entier. Mais samedi, Désiré Doué a une nouvelle fois prouvé qu’il faisait partie de ces joueurs très à l’aise même quand l’oxygène se raréfie. Dans une fin de rencontre tendue, l’ailier parisien a débloqué la situation en fermant son pied gauche aux 18 mètres, laissant Manuel Neuer sur place. Un geste plein de sang-froid dans un moment chaud. Une fois de plus.
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Désiré Doué ouvre le score pour le PSG contre le Bayern en quart de la Coupe du monde des clubs

Crédit: Getty Images

9 contre 11 ? Même pas peur
On a cru que les exclusions de Willian Pacho puis Lucas Hernandez allaient rendre la fin de match totalement irrespirable pour un PSG réduit à neuf contre onze dans le temps additionnel. Mais les hommes de Luis Enrique ont finalement choisi ce moment pour… tuer le match. Comme un symbole de la mentalité de ce groupe, Achraf Hakimi venu apporter du soutien en attaque malgré la double infériorité numérique, a effacé trois Bavarois dans la surface, et servi parfaitement Ousmane Dembélé pour la délivrance.
Dembélé, l’entrée gagnante
Apparu 30 minutes contre l’Inter Miami, Ousmane Dembélé espérait certainement une première titularisation samedi mais a dû se contenter d’une entrée à la 70e minute. Pas de quoi nourrir des états d’âme : le Français est entré avec son engagement habituel, a touché la barre transversale dans un premier temps, puis fait le break au bout du suspense. Son 34e but de la saison. Et un argument de plus dans la course au Ballon d’Or.

Les flops

La vilaine blessure de Musiala
Il revenait à peine d’une blessure musculaire qui l’avait éloigné des terrains durant plus d’un mois, mais risque d’en passer plusieurs autres à l’infirmerie. Victime d’une sortie très musclée de Gianluigi Donnarumma dans ses pieds juste avant la pause, Jamal Musiala a terminé avec la cheville gauche à l’angle droit. Des images qui donnent des frissons dans le dos, au minimum. Le portier italien, chamboulé, a instantanément compris, et plusieurs joueurs se sont caché le visage en voyant l’ampleur des dégâts. On souhaite au milieu offensif allemand, sorti sur civière, un bilan pas trop grave. Mais on en doute.
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Les jouerus se cachent le visage devant la blessure de Jamal Musiala lors de la Coupe du monde des clubs

Crédit: Getty Images

L’arbitrage d’Anthony Taylor
Arbitre de référence en Premier League, le Britannique s’est raté samedi. Il n’a rien trouvé à redire sur l’intervention trop musclée de Gianluigi Donnarumma qui a coûté à Jamal Musiala une blessure qui pourrait être grave, bien qu’il ait pris le ballon, ce qui peut susciter le débat. Ni sur une vilaine semelle de Serge Gnabry, même pas averti, alors que Konrad Laimer n’a écopé que d’un jaune pour une main et un pied au visage de Désiré Doué, lèvres en sang.
En revanche, Lucas Hernandez a été exclu pour un plus léger coup de coude au visage de… Laimer, en voulant protéger son ballon (92e). Dix minutes plus tôt, Willian Pacho était lui aussi exclu pour une vilaine semelle, l’une des rares décisions qui a fait sens. On a souvent vu Vincent Kompany et Luis Enrique excédés le long de la ligne de touche. Jusqu’à ce penalty sifflé contre Nuno Mendes pour un pied haut… puis annulé.
Hakimi, c’était quoi ce coup franc ?
On joue la 48e minute de jeu. Khvicha Kvaratskhelia obtient un coup franc très intéressant aux 30 mètres, Achraf Hakimi et Nuno Mendes se mettent autour du ballon. Les deux latéraux parisiens prennent le temps d’échanger, le Marocain fait mine de vouloir replacer le ballon au coup de sifflet et tente de décaler par surprise son coéquipier. Sauf qu’il envoie le ballon droit devant lui, sur les défenseurs bavarois, alors que le gaucher part de derrière. Bien plus comique que dramatique, et surtout totalement anecdotique, alors que le Marocain s’est largement rattrapé avec une passe décisive en fin de match. Mais un flop, un vrai.
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