Le PSG surclasse le Real Madrid (4-0) grâce à une première période de rêve et affrontera Chelsea en finale

Il n'y a pas eu photo entre le Paris Saint-Germain et le Real Madrid mercredi. Le PSG s'est amusé face à de très faibles Madrilènes, totalement dominés lors de cette demi-finale de la Coupe du monde des clubs (4-0). Le vainqueur de la Ligue des champions menait déjà 2-0 après neuf minutes. Fabian Ruiz a inscrit un doublé. L'équipe de Luis Enrique affrontera Chelsea dimanche en finale.

Ruiz : "Encore un match pour clore la saison en beauté"

Video credit: Eurosport

Trop fort, même contre le Real Madrid. Surtout face à ce Real Madrid. Il n’y a pas eu photo dans la deuxième demi-finale de la Coupe du monde des clubs, pourtant disputée entre les deux derniers champions d’Europe. Le PSG a une fois encore livré une démonstration pour signer une victoire retentissante, au terme d’un match où les retrouvailles de Kylian Mbappé avec son ancien club ont fait pschit (4-0). Supérieurs dans absolument tous les compartiments du jeu, et pas du tout paralysés par l’absence de Pacho en défense, les Parisiens menaient déjà 3 buts à 0 à la pause. Rien ne semble résister à ce PSG, qui est bien parti pour soulever un nouveau trophée en fin de semaine. Chelsea est prévenu. 
On s’attendait quand même à un minimum de suspense, dans ce qui ressemblait à une finale avant l’heure. Finalement, on n’a fait qu’assister à une énième promenade de santé du PSG, sa marque de fabrique en 2025. Dès les premières minutes, tout paraissait facile pour les hommes de Luis Enrique, qui ont donné l’impression de courir deux fois plus vite que les Madrilènes, et d’être en mesure de transpercer leur défense quand ils le voulaient. Xabi Alonso n’a certainement pas fait un cadeau à son équipe en titularisant Vinicius, Kylian Mbappé et Gonzalo Garcia en attaque. En refusant de faire un choix, il les a condamnés.

Un doublé de Ruiz pour mettre le PSG sur orbite

Le coach espagnol n’a pas été aidé non plus par les faillites individuelles de ses défenseurs, Thibaut Courtois encore moins. Alors qu’il venait de réaliser deux parades de grande classe, qui plus est coup sur coup (4e, 5e), le gardien belge a été puni une première fois à cause d’une approximation de Raul Asencio. Il a été pris par le pressing haut d’Ousmane Dembélé qui a permis à Fabian Ruiz d’ouvrir le score après un avantage laissé par l’arbitre (1-0, 6e). Quelques minutes plus tard, bis repetita ou presque : nouveau pressing gagnant de Dembélé sur Antonio Rüdiger, fâché avec ses pieds, et un face-à-face avec Courtois réussi à l'arrivée (2-0, 9e). Un but et une passe pour Dembélé, après moins de dix minutes de jeu. Et, déjà, le Real au tapis.
En faisant le break aussi vite, le PSG aurait pu lever le pied. Mais ce n’est pas du tout le genre de la maison. L’humiliation a continué de plus belle, alors que le Real Madrid a donné le sentiment d’être terriblement impuissant, Kylian Mbappé en tête. Avant la demi-heure de jeu, Ruiz, encore lui, s’est chargé d’abattre la bête blessée, concluant une action d’école démarrée avec un une-deux entre Dembélé et Achraf Hakimi pour créer un boulevard (3-0, 24e). Voir des Merengue à un tel niveau d’agonie avant la pause a donné un spectacle étonnant. Personne n’aurait pu prévoir un scénario aussi simple pour les Parisiens.

Abyssal Real

Signe que le Real n’avait aucune solution pour stopper son adversaire en pleine période d’euphorie : Xabi Alonso n’a strictement rien tenté au retour des vestiaires, faisant confiance à son plan de jeu consistant à subir. Pour preuve, Désiré Doué aurait pu inscrire un quatrième but, sans un hors-jeu limite de Dembélé (48e).
Derrière, les longues minutes qui ont suivi n’ont été que formalité et gestion. Ce qui n’a pas empêché Gonçalo Ramos de s’inviter à la fête grâce à un bon travail de Bradley Barcola (4-0, 88e). L’addition aurait pu être encore plus salée, et on ne voit pas comment les Blues pourraient faire descendre les Parisiens de leur nuage, tant le sommet titille la stratosphère. Le PSG est récompensé de son immense générosité dans les efforts et l’état d’esprit. Pour les autres, la sanction est implacable. Dans l'univers Marvel, le club de la capitale serait Thanos, le grand méchant "inéluctable". 

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