Mondial des clubs | Paris Saint-Germain - Bayern Munich | "On avait quelque chose à régler avec le Bayern" : la revanche des affamés
ParEmile Pawlik
Mis à jour 07/07/2025 à 13:39 GMT+2
Alors que ces dernières années le Bayern Munich n'a pas vraiment réussi au Paris Saint-Germain, cette fois-ci la tendance s'est inversée. Au terme d'un match passionnant et de leur qualification en demi-finales du Mondial des clubs, le capitaine parisien Marquinhos a parlé de revanche face aux Bavarois. Une nouvelle histoire dans le parcours presque immaculé du PSG.
"Si l’OL retente des tours de passe-passe devant la DNCG, ce sera la L2"
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Décidément, cette équipe sait se sublimer dans la difficulté. Auteur d'une partie engagée et sérieuse, le Paris Saint-Germain a rallié les demi-finales de la Coupe du monde des clubsen disposant de sa bête noire, le Bayern Munich (2-0). Malmenée et challengée comme elle ne l'avait jamais encore vraiment été jusqu'ici, l'équipe parisienne a su laisser passer l'orage, malgré une domination allemande et deux cartons rouges. Une force de caractère, née cette saison, qui a permis aux Parisiens de s'imposer et d'envoyer un message à la concurrence.
Ce samedi à Atlanta se jouait plus qu'un quart de finale, il flottait dans l'air un parfum de revanche. "On avait quelque chose à régler avec le Bayern, a lancé Marquinhos, au micro de DAZN. Avec la finale toujours en travers de la gorge (en 2020) et le dernier match que l'on a perdu (en phase de ligue de C1, en novembre dernier). C'est bien de montrer que l'on est dans un autre moment aujourd'hui et de gagner ce match." C'est sûr qu'elle était très loin l'équipe amorphe, apathique qui avait perdu 1-0 à l'Allianz Arena sans véritable solution et punie par une bévue de Matvey Safonov sur un corner. L'Atlético l'a également expérimenté à ses dépens, ce PSG n'est plus le même que l'équipe chancelante qui a frôlé l'élimination en C1.
Après les expulsions, j'ai vu tout le monde dire 'OK, on va défendre jusqu'au bout'
Désormais, les Parisiens sont maîtres de leur jeu et maîtrisent tous les obstacles qui se présentent à eux, même lorsque la pente s'élève. Malgré les expulsions successives de William Pacho et Lucas Hernandez, les partenaires de Marquinhos n'ont jamais rien lâché, cela les a même revigorés, à l'image du but du K.O. inscrit par Ousmane Dembélé à 9 contre 11.
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Le Ballon d'Or peut-il échapper à Dembélé ?
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Et c'est bien là qu'est toute la différence avec la défaite enregistrée en novembre. "Les cartons rouges, ce sont toujours des petites erreurs à régler. Mais après les expulsions, j'ai regardé mes coéquipiers et j'ai vu tout le monde dire 'OK, on va défendre jusqu'au bout', là j'étais sûr qu'on allait gagner, affirme le capitaine parisien. On a vu l'attitude de l'équipe à dix et même à neuf, on a continué de jouer pour mettre ce deuxième but. C'est notre mentalité, le coach a beaucoup travaillé sur ça et c'est pour ça qu'on est prêts à tout."
Des retrouvailles excitantes avec le Real ?
Tous les acteurs s'accordent à le dire, le match a été très serré et très difficile, de l'aveu même de Luis Enrique, l'entraîneur des vainqueurs de la rencontre. "C'était un grand match contre un grand adversaire qui nous a compliqué la vie. On a été dans le match à tous les instants et on est content du résultat", a-t-il réagi à chaud au micro du diffuseur de la rencontre. Même son de cloche du côté des perdants et de leur entraîneur, Vincent Kompany : "c'était un match d'un niveau extrêmement élevé, avec une intensité très élevée", a-t-il commenté. Il est vrai que la qualité de la rencontre a haussé le curseur par rapport à ce que l'on avait pu voir auparavant.
Comme depuis le début de la compétition, le leitmotiv des Parisiens c'est d'aller la gagner. "C'est une compétition où on compte aller jusqu'au bout et faire quelque chose", a prévenu Marquinhos. Pour mener à bien cette mission, il faudra peut-être passer par la case Real Madrid s'il se qualifie. Dans ce cas, cela ajouterait encore plus de sel à un parcours qui commence à être mémorable pour les Parisiens. Avec le passif qu'il y a entre les deux clubs et les retrouvailles entre Kylian Mbappé et son ancienne équipe, il ne manquerait pas de symboles pour que Paris vainque définitivement ses vieux démons.
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Luis Enrique extatique après la victoire du Paris Saint-Germain face au Bayern Munich en quarts de finale du Mondial des clubs
Crédit: Getty Images
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