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Cette arme redoutable que les Bleues veulent rendre encore plus létale

Glenn Ceillier

Publié 25/06/2019 à 08:43 GMT+2

COUPE DU MONDE - Si les Bleues peinent à développer leur jeu en phase offensive, elles se montrent redoutables sur coups de pied arrêtés depuis le début de ce Mondial 2019. Un atout déjà déterminant dont il faudra encore se servir pour aller encore plus loin.

Amandine Henry et Wendie Renard (France) face au Brésil

Crédit: Getty Images

C'est une force qui en dit aussi beaucoup sur une faiblesse de cette équipe de France. Les Bleues se montrent redoutables sur coups de pied arrêtés, ce qui rappelle leurs difficultés à être dangereuses dans le jeu, où elles ont pris la mauvaise habitude de ne pas parvenir à trouver le cadre pendant de longues minutes à chaque début de match dans cette Coupe du monde. Mais au moins, il y a donc ces phases statiques où elles excellent.
Dimanche dans ce huitième de finale stressant face au Brésil (2-1, a.p.), la lumière est ainsi encore venue d'un coup de pied arrêté. Sur un coup franc tiré par Amel Majri, Amandine Henry a su se montrer la plus prompte pour reprendre le ballon et l'envoyer au fond des filets en prolongation. Encore une fois. Car ça devient une petite tradition, pas forcément désagréable dans cette Coupe du monde pour les joueuses de Corinne Diacre. "On sait qu’on est très dangereuses sur les coups de pied arrêtés", se félicite Eugénie Le Sommer. "On fait peur sur ces séquences et c'est tant mieux", abonde Elise Bussaglia.
On peut faire encore plus mal
Pour le coup, les statistiques ne mentent pas et l'illustrent parfaitement. En comptant les deux penalties, les Tricolores ont inscrit cinq buts sur des phases arrêtées. Soit plus de la moitié de leurs neuf réalisations dans ce Mondial. Un atout de poids. Les raisons sont multiples. La présence de Wendie Renard avec son 1m87 l'explique bien sûr. Mais le sens du combat de Valérie Gauvin ou encore le timing et la rage d'Amandine Henry aussi. Surtout, les Françaises se servent idéalement de leurs arguments dans ce domaine. Avec des frappeuses qui ne sont aussi pas maladroites, à l'image d'Amel Majri ou de Gaëtane Thiney. "On est très performantes, les tireuses ou les joueuses à la réception. C’est une arme supplémentaire pour marquer des buts et on a vu ce dimanche que ça pouvait décanter des situations. C’est bien pour nous", estime Le Sommer.
Ce n'est pas négligeable en effet. Surtout quand on voit les difficultés rencontrées par les Françaises avec leur animation offensive, trop souvent stérile. Grâce à cet atout clef, les protégées de Corinne Diacre trouvent une solution précieuse pour débloquer des situations mal engagées et s'en sortir. Chaque coup de pieds arrêtés se transformant en occasion de but. Exigeantes et perfectionnistes, les Tricolores espèrent cependant encore s'améliorer. "Ça nous réussit et il faut que ça continue comme ça. Mais on doit faire encore mieux là-dessus", annonce Wendie Renard, qui ajoute : "Si c’est mieux frappé dans les zones essentielles, ça peut faire encore plus mal".
Ce serait alors une excellente nouvelle. Car en quarts de finale, il sera indispensable de passer un cap. Dans le jeu assurément, où il ne faudra pas reproduire la triste première période de dimanche. Mais ce ne serait pas du luxe non plus d'exploiter encore un peu plus chaque occasion en se montrant encore plus efficaces sur ces phases statiques. Car elles ne seront sûrement pas légion. Ce qui n'est pas forcément un souci pour ces Françaises, qui connaissent leur force de frappe principale.
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