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Bleus : Boulangers, taupe et guillotines : Le top 10 des perles d’Evra en conf’ ce mercredi

Martin Mosnier

Mis à jour 18/06/2014 à 19:09 GMT+2

Il se fait rare mais quand Evra se présente en conférence de presse, c’est un régal. Ce mercredi, il a encore sorti le grand jeu. La taupe de Knysna, les guillotines prêtes à lui couper la tête : voici ce qu’il faut retenir de sa conférence de presse.

Patrice Evra tout sourire en conférence de presse

Crédit: Panoramic

1.Enterrer Knysna avec le sourire

Comment dédramatiser 2010 ? Passer à autre chose sans se renier ? Un exercice périlleux mais maîtrisé par Patrice Evra. Point de crispation en 2010, la taupe est devenu un sujet léger quatre plus tard. Aujourd'hui, il en rigole.
On était dans une telle bulle qu'on cherchait des taupes ! (Rires). C'était un grand moment, mais non, je ne l'ai pas trouvée.

2. Le déclic avec les boulangers

Evra n’a pas toujours été titulaire en équipe de France, il a parfois eu du mal à l’accepter. Mais un match a changé sa vision des choses. Et quel match !
Le lendemain du premier match de l’Euro 2008 au cours duquel j’étais remplaçant, on avait une opposition contre une équipe. Je venais de gagner la Ligue des champions, on jouait sur un champ de patates et contre des boulangers. J’étais à deux doigts de péter un plomb. Boumsong m’a réconforté : ‘Pat, pense à ceux qui sont en chaise roulante, toi tu peux marcher’. J’ai joué le match à fond et j’ai même marqué. On a gagné 7-0. Heureusement.
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Patrice Evra est apparu très détendu et souriant, mercredi en conférence de presse

Crédit: AFP

3. Pogba a bien failli en prendre une

Patrice Evra n’aime pas qu’on le présente comme le patron du vestiaire. Pourtant, après le Honduras, il a fait passer un message clair et sans équivoque à Pogba. Mais avec le sourire, toujours.
A la Pioche (ndlr : Pogba), je lui ai dit que s'il avait été expulsé, on lui aurait tous mis une bonne claque.

4. Evra en sursis

Le numéro de charme a fonctionné. Evra a obtenu ce qu’il cherchait et a séduit son auditoire ce mercredi. Lucide, il sait qu’il reste en sursis.
Au moindre faux-pas, je sais qu'on ressort les guillotines. Je ne suis pas fou (rires).

5. C’est qui le meilleur ? C’est Pat !

La remise en question, ce n’est pas pour aujourd’hui. Evra veut bien être sympa mais il ne se contredira pas.
Je m'aime tout le temps. Je ne vais pas commencer à me critiquer. Le Pat de 2010 et 2014, je les kiffe tous les deux.

6. Détendu Pat, mais pas trop quand même

Souriant, détendu et complice avec son audience, Patrice Evra a tout de même rappelé qu’il ne fallait pas trop le chatouiller. "Fernandel", "Ménez" et "Tournevis" s’en souviennent.
Si un journaliste me pique, je sais lui répondre.

7. La menace DD

Evra connaît Deschamps depuis plus de 10 ans, depuis son arrivée en 2002 à Monaco. Malgré les polémiques, le sélectionneur lui a toujours fait confiance en Bleu. Ne croyez pas qu’il bénéficie pour autant d’un blanc-seing.
Avec Didier Deschamps, rien n’est clair. Il ne fait pas de cadeaux, il te dit droit dans les yeux : ‘Si tu te loupes Pat, je ne te raterai pas.’

8. Chassez le naturel…

Après sa suspension de cinq matches en 2010, Evra n’a pas fait le malin dans l’effectif des Bleus. Et puis, Patrice est redevenu Evra.
Quand je suis revenu après mes cinq matches de suspension, je me suis dit : ‘‘Pat’, essaye de ne penser qu’à toi, de faire tes perfs, de te faire petit’’. Mais ça ne marche pas.
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Karim Benzema félicité par Patrice Evra et Blaise Matuidi - France-Honduras - Mondial 2014

Crédit: Panoramic

9. Toujours à fleur de peau

On se souvient de ses larmes lors de la Marseillaise en 2010. Evra est un sensible. A Clairefontaine aussi au début du mois, ses yeux se sont embués.
Franck a failli me faire pleurer ce fou quand il a quitté le château.

10. Jusqu’ici, tout va bien, presque trop !

Le groupe vit bien. C’est un leitmotiv, conférence de presse après conférence de presse. Sauf qu’Evra le dit avec ses mots à lui et qu’il nous sort du ronron et des phrases plaquées.
Ce groupe, ça fait peur parce que tout va bien. A table, ils me disent : 't'imagines si on jouait tous dans le même club.’ On joue tous pour le même pays, c’est encore plus beau.
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