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Ronaldo, Barkley, Bobadilla… do Brasil

Nicolas Sbarra

Mis à jour 05/05/2014 à 18:42 GMT+2

Pour patienter jusqu’à la Coupe du monde, nous désignons chaque lundi les trois joueurs ayant réalisé, lors du week-end, les gestes les plus "brésiliens". Cette semaine, Cristiano Ronaldo, Ross Barkley et Raul Bobadilla ont tiré leur épingle du jeu.

Ronaldo, Barkley, Bobadilla, les "Brésiliens" de la semaine

Crédit: Eurosport

Cristiano Ronaldo (Real Madrid)

Quand on peut combiner l’efficacité et la beauté gestuelle, il ne faut surtout pas s’en priver. Si Cristiano Ronaldo a marqué la soirée de dimanche avec un but qui a permis au Real d’arracher un point contre Valence dans les arrêts de jeu (2-2), il a aussi réussi un des plus beaux gestes du week-end. Très certainement l'un des buts de la saison, même en dehors du fait qu’il pourrait être synonyme de titre pour la Maison Blanche. Sur un centre d’Angel Di Maria dans la surface, le Portugais a réalisé une aile de pigeon en talonnade pour faire trembler les filets. Un geste qui n’est pas sans rappeler le but de Zlatan Ibrahimovic contre Bastia en octobre. Une inspiration pleine de classe.
Où en est-il ?
CR7 est actuellement inarrêtable. Déjà le week-end dernier, il était dans notre sélection do Brasil avec un doublé sur deux missiles en lucarne. Dans la semaine, il s’est illustré par un doublé en Ligue des champions, lors de la qualification en finale face au Bayern Munich. Cette fois, Ronaldo y est allé de son but subtil et d’une passe décisive. De quoi atteindre la barre des 50 buts avec le Real cette saison. Le Ballon d’Or 2013 est le meilleur joueur du monde en ce moment.
A-t-on une chance de le voir à la Coupe du monde ?
Sauf cataclysme, soit une blessure qui l’empêcherait d’être apte cet été, Cristiano Ronaldo sera dans les 23 Portugais qui croiseront le fer avec l’Allemagne, les Etats-Unis et le Ghana. Il portera même le brassard de capitaine et toute une nation comptera sur lui pour emmener la Selecção le plus loin possible.
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Cristiano Ronaldo face à Valence dimanche

Crédit: AFP

Ross Barkley (Everton)

C’est lui qui a allumé la première mèche. Lors d’une rencontre prolifique perdue face à Manchester City (2-3), Ross Barkley a éclairé le ciel de Liverpool d’une superbe frappe enveloppée. De l’angle de la surface côté gauche, le milieu offensif d’Everton a logé le ballon dans la lucarne opposée de Joe Hart, lobé. Sa reprise s’est effectuée en une touche, sur une remise instantanée de Steven Naismith.
Où en est-il ?
Barkley a la cote cette saison. Ses performances avec les Toffees font de lui un des joueurs les plus convoités d’Angleterre, alors que beaucoup prédisent un grand avenir au joueur de 20 ans. A tel point que son entraîneur Roberto Martinez a déclaré en fin d’année dernière qu’il n’était "pas à vendre, même pour 86 millions d’euros". De retour de prêts à Sheffield puis Leeds pour s’aguerrir dans les joutes de Championship, l’Anglais a de suite glané sa place de titulaire et disputé 38 rencontres toutes compétitions confondues, pour sept buts.
A-t-on une chance de le voir à la Coupe du monde ?
Après avoir connu toutes les sélections de jeunes, Barkley a honoré sa première cape en A en septembre dernier, contre la Moldavie. Sur les six matchs suivants de la sélection, il a toujours été présent sur les feuilles de matches, avec deux autres entrées en jeu, contre le Chili et l’Allemagne. Le milieu d’Everton est ainsi pleinement intégré au groupe et a de réelles chances d’être appelé par Roy Hodgson. D’autant que Theo Walcott (genou) ne sera pas de retour à temps.

Raul Bobadilla (Augsbourg)

La rencontre d’Augsbourg, en milieu de tableau de Bundesliga, chez un Eintracht Braunschweig déjà relégué, ne revêtait aucun enjeu sportif. Mais Raul Bobadilla a eu le mérite de jouer le jeu jusqu’au bout, bien lui en a pris. L’Argentin a signé le seul but du match à la 90e minute, dix minutes après son entrée en jeu. Suite à une talonnade d’André Hahn, arrivant en pleine course, il a subtilement piqué son ballon des vingt mètres pour lober le portier adverse. Le geste était parfait, le ballon retombant derrière la ligne de but. Mais Bobadilla ne s’est pas satisfait de cette seule réalisation et a aussi fait le show dans la façon de la fêter. Une joie peu commune mais bien reconnaissable.
Où en est-il ?
Pour sa deuxième saison en Europe, le joueur formé à River Plate avait inscrit dix-huit buts au Grasshoper Zürich. Mais c’était en 2007-2008, et actuellement, il ne brille pas vraiment au niveau statistique. L’attaquant argentin de 26 ans a pour seul réel fait d’arme depuis ses sept réalisations en dix rencontres de Ligue Europa, avec les Young Boys la saison passée. Mais, transféré à Bâle, il n’a marqué qu’une fois et totalise cette saison trois buts en Bundesliga, en 16 rencontres. Il se contente d’un statut de remplaçant à Augsbourg, neuvième du championnat d’Allemagne, comme ce samedi chez la lanterne rouge.
A-t-on une chance de le voir à la Coupe du monde ?
Il faut être honnête, il n’en a aucune. Même en cas d’hécatombe chez les attaquants argentins. Bobadilla n’a jamais été appelé en sélection nationale dans sa carrière, pas même chez les jeunes. Ce n’est pas pour un événement comme le Mondial, avec des performances aussi discrètes, qu’Alejandro Sabella pourrait penser à lui.
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