Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Brésil 1970 ? Argentine 1986 ? France 2018 ? Votez pour le vainqueur de la Coupe du monde de football ultime

Rémy De Souza

Mis à jour 14/11/2022 à 16:05 GMT+1

COUPE DU MONDE - Le vingt-deuxième chapitre de la grande histoire de la Coupe du monde va s’écrire au Qatar du 20 novembre au 18 décembre. Avant ce rendez-vous attendu par tous les amoureux de football, on vous propose d’élire la plus belle équipe à avoir été sacrée, de l’Uruguay en 1930 à la France en 2018. Qui sera désigné champion du monde ultime ? A vous de voter.

Le Brésil 1970 de Pelé, l'Italie 2006 de Fabio Cannavaro et la France 2018 de Kylian Mbappé, trois des 21 champions du monde de l'histoire du football.

Crédit: Marko Popovic

Quel est le plus grand, le plus beau vainqueur de l'histoire de la Coupe du monde ? Nous vous proposons de répondre à cette question toute cette semaine sur Eurosport. Pour ce faire, nous avons dispatché les 21 champions du monde de football de l’histoire, de l’Uruguay en 1930 à la France en 2018, en deux poules. Les quatre premiers s’affronteront ensuite lors de quarts de finale qui précèderont des demies et une grande finale. Place aux présentations des différents candidats du premier groupe et à un premier vote, en attendant le deuxième mardi. Pour vous prononcer, rendez-vous à la fin de cet article.

Italie 1934

Pourquoi elle : le pays hôte garde la main. L’Italie organise et gagne la deuxième Coupe du monde de l’histoire, bien aidée par les prestations d’Angelo Schiavio et Luis Monti, les meilleurs ennemis du calcio devenus copains après avoir été contraints de partager la même chambre par leur sélectionneur, Vittorio Pozzo. Personne ne résiste à la Nazionale, ni l’Autriche en demie (1-0), ni la Tchécoslovaquie en finale (2-1).
Le sélectionneur : Vittorio Pozzo
Le onze aligné en finale : Combi – Allemandi, Monzeglio – Bertolini, Ferrari, Ferraris, Meazza, Monti – Guaita, Orsi, Schiavio

Uruguay 1950

Pourquoi lui : pour le premier Mondial d’après-guerre, la Celeste joue un vilain tour au Brésil, plongé en plein cauchemar après une défaite 2-1 dans un Maracana garni de… 200 000 personnes ! Forte de ses cartons contre la Suède (7-1) et l’Espagne (6-1), la Seleçao n’avait besoin que d’un nul pour soulever la coupe Jules Rimet. Un honneur qui revient finalement aux Uruguayens, gâcheurs de fête légendaires en raison des buts marqués par Juan Alberto Schiaffino et Alcides Ghiggia. Avec ses 5 réalisations, Oscar Miguez aura également bien aidé l’Uruugay à décrocher une deuxième étoile.
Le sélectionneur : Juan Lopez Fontana
Le onze aligné en "finale" : Maspoli – Gonzalez, Tejera, Gambetta – Varela, Rodriguez Andrade – Ghiggia, Miguez, Schiaffino, Moran, Perez

Brésil 1970

Pourquoi lui : Brésil 1970, deux mots accolés à la puissance évocatrice folle, celle d’une équipe au sommet de son art, portée par des joueurs offensifs d’exception. Pelé est le fer de lance et il a à ses côtés Jairzinho, Tostao, Rivelino, Gerson ou encore Carlos Alberto. Le collectif auriverde touche au magique et la finale, remportée 4-1 contre l’Italie, symbolise la toute-puissance brésilienne. Le sacre de la plus belle équipe de l’histoire à l’issue du plus beau Mondial de l’histoire ? Il n’est pas interdit de le penser.
Le sélectionneur : Mario Zagallo
Le onze aligné en finale : Félix – Carlos Alberto, Brito, Piazza, Everaldo – Clodoaldo, Gerson – Jairzinho, Tostao, Pelé, Rivelino
La joie de Pelé, trophée de la Coupe du monde 1970 dans les mains.

Allemagne 1974

Pourquoi elle : vingt ans après avoir déjoué les pronostics contre la grande Hongrie, la RFA remet ça face au football total proposé par les Pays-Bas, son adversaire en finale. Solides champions d’Europe en titre, emmenés par Franz Beckenbauer et le buteur unique qu’est Gerd Müller, les Allemands font dérailler la mécanique oranje (2-1) et décrochent un deuxième titre planétaire qui conforte leur statut de référence du football mondial des années 1970.
Le sélectionneur : Helmut Schön
Le onze aligné en finale : Maier – Vogts, Beckenbauer, Schwarzenbeck, Breitner – Bonhoff, Hoeness, Overath – Grabowski, Müller, Hölzenbein

Argentine 1978

Pourquoi elle : une Coupe du monde à la maison procure certains avantages, ce n’est pas l’Argentine, alors en proie à une dictature militaire, qui dira le contraire. Arbitrage clément et horaires arrangeants ont aidé l’Albiceleste à triompher à domicile, mais ce succès s’est aussi bâti sur le terrain, où Mario Kempes a enfilé son costume de Matador et planté six banderilles, dont deux contre les Pays-Bas en finale (3-1 après prolongation), pour porter l’Argentine sur les cimes du football mondial.
Le sélectionneur : César Luis Menotti
Le onze aligné en finale : Fillol – Olguin, Galvan, Passarella, Tarantini – Ardiles, Gallego, Kempes – Bertoni, Luque, Ortiz

Argentine 1986

Pourquoi elle : quatre ans après la prestation individuelle marquante de Paolo Rossi, c’est une autre individualité qui va prendre toute la lumière au Mexique. Son nom ? Diego Armando Maradona, formidable maître à jouer d’une Argentine solide défensivement et portée par les inspirations géniales de son numéro 10, auteur d’un doublé mythique en quart de finale contre l’Angleterre (2-1) puis contre la Belgique en demie (2-0). En finale, l’Albiceleste vient à bout de la RFA. Le Pibe de Oro vient de conquérir le monde.
Le sélectionneur : Carlos Bilardo
Le onze aligné en finale : Pumpido – Cuciuffo, Brown, Ruggeri – Giusti, Burruchaga, Batista, Enrique, Olarticoecha - Valdano, Maradona

Allemagne 1990

Pourquoi elle : l’Allemagne tient sa revanche. Quatre ans après avoir été défaite par l’Argentine en finale, la Mannschaft rend la pareille à l’Albiceleste en Italie, où Lothar Matthäus est un capitaine aussi impressionnant qu’exemplaire. Pierre angulaire du onze mis en place par Franz Beckenbauer, le numéro 10 entraîne dans son sillage les Klinsmann, Völler et autre Brehme vers le sommet du football. "Le football est un jeu simple. 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes, et à la fin, les Allemands gagnent toujours", dira Gary Lineker au sortir d’une demi-finale perdue pour résumer brillamment la supériorité allemande.
Le sélectionneur : Franz Beckenbauer
Le onze aligné en finale : Illgner – Berthold, Buchwald, Augenthaler, Kohler, Brehme – Hässler, Matthäus, Littbarski – Völler, Klinsmann

Brésil 1994

Pourquoi lui : Le Brésil pleure la mort d’Ayrton Senna, il trouvera du réconfort dans le quatrième titre mondial conquis avec style par la Seleçao. Aux Etats-Unis, cette dernière a fière allure avec un redoutable duo offensif composé de Romario et Bebeto. Au milieu, Dunga est un extraordinaire capitaine aboyeur quand Claudio Taffarel se charge de tenir la baraque dans le but. Le gardien verra le tir au but de Roberto Baggio s’envoler dans le ciel de Pasadena en finale, pour le plus grand bonheur de 160 millions de Brésiliens.
Le sélectionneur : Carlos Alberto Parreira
Le onze aligné en finale : Taffarel – Jorginho, Aldair, Marcio Santos, Branco – Mazinho, Mauro Silva, Dunga, Zinho – Bebeto, Romaria

Italie 2006

Pourquoi elle : le souvenir douloureux, pour les amoureux de l’équipe de France, d’une nuit berlinoise ne doit pas faire oublier la qualité de la Nazionale version 2006. Défense de fer illustrée par Buffon et Cannavaro, milieu créatif avec Pirlo et attaque inspirée avec Del Piero ou Totti, autant d’arguments qui ont permis aux Italiens d’éviter tous les écueils pour rejoindre le toit du monde pour la quatrième fois.
Le sélectionneur : Marcello Lippi
Le onze aligné en finale : Buffon – Zambrotta, Cannavaro, Materazzi, Grosso – Camoranesi, Gattuso, Pirlo, Perrotta – Totti, Toni

Allemagne 2014

Pourquoi elle : du talent, de la détermination et de l’efficacité. Le Brésil, humilié 7-1 en demi-finale devant son public, n’a pas fini de faire des cauchemars d’une Mannschaft solide, joueuse et finalement impériale au Brésil. Les Bleus se casseront les dents sur son bloc en quart de finale, tout comme l’Argentine de Messi dans le match pour le titre. L’Allemagne gagne encore et Miroslav Klose devient le meilleur buteur de l’histoire du Mondial en terre auriverde.
Le sélectionneur : Joachim Löw
Le onze aligné en finale : Neuer – Lahm, Boateng, Hummels, Höwedes – Kramer, Schweinsteiger, Kroos – Müller, Klose, Özil.

France 2018

Pourquoi elle : une assise solide, des défenseurs buteurs aux meilleurs moments, un milieu costaud et une puissance de feu offensive capable d’annihiler tous les adversaires, tel fut le cocktail explosif des Bleus en Russie. Redoutables en transition, comme lors du 8e de finale mémorable contre l’Argentine (4-3), les hommes de Deschamps ont fait triompher l’abnégation, la vitesse et une formidable capacité d’adaptation pour remettre la France sur le toit du monde.
Le sélectionneur : Didier Deschamps
Le onze aligné en finale : Lloris – Pavard, Varane, Umtiti, Hernandez – Pogba, Kanté – Mbappé, Griezmann, Matuidi - Giroud
Qui est le champion du monde ultime ?
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité