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France 1998 ? Brésil 2002 ? Espagne 2010 ? Votez pour le vainqueur de la Coupe du monde de football ultime
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Publié 14/11/2022 à 23:40 GMT+1
COUPE DU MONDE - Le vingt-deuxième chapitre de la grande histoire de la Coupe du monde va s’écrire au Qatar du 20 novembre au 18 décembre. Avant ce rendez-vous attendu par tous les amoureux de football, on vous propose d’élire la plus belle équipe à avoir été sacrée, de l’Uruguay en 1930 à la France en 2018. Qui sera désigné champion du monde ultime ? A vous de voter.
Le Brésil 2002 de Ronaldo, la France 1998 de Zidane et l'Espagne 2010 d'Iniesta, trois candidats au titre de champion du monde ultime.
Crédit: Marko Popovic
Quel est le plus grand, le plus beau vainqueur de l'histoire de la Coupe du monde ? Nous vous proposons de répondre à cette question toute cette semaine sur Eurosport. Pour ce faire, nous avons dispatché les 21 champions du monde de football de l’histoire, de l’Uruguay en 1930 à la France en 2018, en deux poules. Les quatre premiers s’affronteront ensuite lors de quarts de finale qui précèderont des demies et une grande finale.
Place aux présentations des différents candidats du deuxième groupe et à un deuxième vote, après celui ouvert lundi visant à départager le Brésil 1970, l'Argentine 1986 ou encore la France 2018. Pour vous prononcer, rendez-vous à la fin de cet article.
Uruguay 1930
Pourquoi lui : A jamais la première, la Celeste inaugure le palmarès du Mondial devant son public en s’offrant son grand rival argentin en finale (4-2). Pedro Cea brille avec un triplé en demi-finale et un but en finale dans un stade Centenario en liesse.Le sélectionneur : Alberto SuppiciLe onze aligné en finale : Ballestrero – Nasazzi, Mascheroni – Andrade, Fernandez, Gestido – Castro, Cea, Dorado, Iriarte, Scarone
Italie 1938
Pourquoi elle : Vittorio Pozzo est toujours aux manettes et celui réussit aux Azzurri, dont le froid réalisme fait des ravages, face au spectaculaire Brésil en demi-finale par exemple (2-1). En finale, c’est la Hongrie qui s’incline (4-2), malmenée par un duo italien dominant composé de Guiseppe Meazza et Silvio Piola, déjà sacrés en 1934 et qui remettent ça quatre ans plus tard pour la première Coupe du monde organisée en France.Le sélectionneur : Vittorio PozzoLe onze aligné en finale : Olivieri – Rava, Foni – Andreolo, Ferrari, Locatelli, Serantoni – Biavati, Colaussi, Meazza, Piola
Allemagne 1954
Pourquoi elle : on peut perdre 8-3 au premier tour contre la grande Hongrie emmenée par Ferenc Puskas et Sandor Kocsis, invaincue depuis 4 ans, et l’a renversée 3-2 en finale. Voici ce qu’a réussi la RFA dans ce qui est resté comme "le miracle de Berne". Mieux chaussés que leurs adversaires sous la pluie suisse grâce aux crampons imaginés par un certain Adi Dassler, les Allemands, portés par les 6 buts de Max Morlock sur la compétition, créent la sensation et s’offrent un premier titre mondial. Le sélectionneur : Sepp HerbergerLe onze aligné en finale : Turek – Kohlmeyer, Posipal, Liebrich – Mai, Walter – Eckel, Rahn, Morlock, Walter, Schaeffer
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Fritz Walter et Ferenc Puskas échangent les fanions de l'Allemagne et de la Hongrie avant la finale de la Coupe du monde 1954.
Crédit: Getty Images
Brésil 1958
Pourquoi lui : l’heure du couronnement a sonné pour la Seleçao. En Suède, le Brésil suscite l’admiration avec un jeu léché et, à la pointe de son attaque, un phénomène de 17 ans, un certain Pelé. Auteur de 6 buts, soit un de plus que son copain d’attaque Vava, auteur comme lui d’un doublé en finale contre le pays hôte (5-2), l’espoir de Santos grimpe sur le toit du monde. Garrincha, autre magicien vêtu de jaune, et les siens tiennent leur première Coupe du monde.Le sélectionneur : Vicente FeolaLe onze aligné en finale : Gilmar – Djalma Santos, Orlando Peranha, Bellini, Nilton Santos – Garrincha, Zito, Didi, Zagallo - Vava, Pelé
Brésil 1962
Pourquoi lui : la magie brésilienne opère encore. Même privée rapidement de Pelé, blessé dès le deuxième match, la Seleçao s’en remet au talent XXL de ses autres stars, Garrincha et Vava, pour conserver son titre. L’Angleterre (3-1 en quart de finale), le Chili (4-2 en demi-finale) et la Tchécoslovaquie (3-1 en finale) s’inclinent logiquement face à la maestria auriverde.Le sélectionneur : Vicente FeolaLe onze aligné en finale : Gilmar – Djalma Santos, Maura, Zozimo, Nilton Santos – Zito, Didi – Garrincha, Vava, Amarildo, Zagallo
Angleterre 1966
Pourquoi elle : à domicile, les Anglais surfent la vague de la ferveur populaire et se subliment pour surmonter tous les obstacles qui se présentent à eux. Ils remportent la sanglante bataille contre l’Argentine en quart de finale (1-0), éliminent le Portugal d’Eusebio en demie (2-1) et viennent à bout de l’Allemagne après prolongation en finale (4-2), moment choisi par Geoffrey Hurst pour inscrire le seul triplé de l’histoire du Mondial dans le match pour le titre, dont un but controversé avec cette frappe sur la transversale et un rebond sur la ligne qui a hanté les nuits allemandes.Le sélectionneur : Alf RamseyLe onze aligné en finale : Banks – Cohen, J. Charlton, Moore, Wilson – Stiles, B. Charlton, Peters – Ball, Hunt, Hurst
Italie 1982
Pourquoi elle : le troisième titre mondial des Azzurri n’avait rien d’une évidence avec trois matches nuls pour débuter le tournoi espagnol. Puis Paolo Rossi a pris feu : un triplé contre le Brésil (3-2) pour envoyer l’Italie en demi-finale, un doublé contre la Pologne en demie (2-0) et un but en finale contre la RFA (3-1) pour permettre à l’Italie de conquérir une troisième Coupe du monde. Rossi est au sommet et le Mondial en Espagne lui offre une rédemption invraisemblable, lui qui sortait de deux ans de suspension pour son implication dans l’affaire du Totonero. Le sélectionneur : Enzo BearzotLe onze aligné en finale : Zoff – Bergomi, Gentile, Scirea, Collovati, Cabrini – Oriali, Tardelli – Conti, Rossi, Graziani
France 1998
Pourquoi elle : à la maison, la bande emmenée par Aimé Jacquet se sent pousser des ailes, loin des critiques qui s’abattent sur le sélectionneur tricolore avant le tournoi. En France, les Bleus se reposent sur une extraordinaire défense, un groupe complet et un collectif parfaitement équilibré sublimé par moments par Zinédine Zidane. Son doublé en finale contre un Brésil surclassé 3-0, qui fait suite à trois matches des plus tendus contre le Paraguay, l’Italie et la Croatie, propulse l’équipe de France à des hauteurs inédites, là où les étoiles se décrochent.Le sélectionneur : Aimé JacquetLe onze aligné en finale : Barthez – Thuram, Leboeuf, Desailly, Lizarazu – Karembeu, Deschamps, Petit – Zidane – Djorkaeff, Guivarc’h
Brésil 2002
Pourquoi lui : une sacrée cuvée que ce Brésil 2002. C’est simple, la Seleçao compte en son sein pas moins de 4 joueurs qui décrocheront le Ballon d’Or : un jeune Kaka est encore aux portes de la gloire, éclipsé par le magnifique trio offensif Ronaldinho-Rivaldo-Ronaldo. Le dernier nommé connaît un tournoi de rêve en Corée du Sud et au Japon. "Il Fenomeno" chamboule les amoureux de ballon rond en signant un retour fracassant sur le devant de la scène après de graves blessures à répétition. Auteur de 8 buts, dont 2 en finale contre l’Allemagne, il est le grand artisan de la 5e étoile auriverde.Le sélectionneur : Luiz Felipe ScolariLe onze aligné en finale : Marcos – Lucio, Edmilson, Roque Junior – Cafu, Gilberto Silva, Kleberson, Roberto Carlos – Ronaldinho – Rivaldo, Ronaldo
Espagne 2010
Pourquoi elle : le meilleur des deux mondes – le Barça et le Real – réuni dans une équipe nationale au jeu léché. Certes, les scores n’ont pas été à la hauteur du football pratiqué par la Roja, à l’image de la finale gagnée 1-0 après prolongation contre les Pays-Bas, mais Iniesta et les siens ont marqué les esprits en Afrique du Sud, entre force collective immense et rare justesse technique. Le tiki-taka, c'est plus fort que toi.Le sélectionneur : Vicente del BosqueLe onze aligné en finale : Casillas – Ramos, Piqué, Puyol, Capdevila – Xavi, Busquets, Xabi Alonso – Pedro, Villa, Iniesta
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