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Coupe du monde 2018 : La Russie peut-elle éviter le crash ?

Damien Dorso

Publié 13/06/2018 à 22:46 GMT+2

COUPE DU MONDE - La Russie est qualifiée pour la Coupe du monde en tant que pays organisateur mais comment cette sélection qui manque de talent pourra-t-elle se comporter en compétition ? Tentative de réponse.

Visuel fiche Russie

Crédit: Eurosport

Le profil de la Russie

Palmarès : Champion d'Europe en 1960 (URSS), Médaille d'or aux JO de 1956 et 1988
Classement FIFA : 66e

Son parcours en qualification

La Russie s'est qualifiée en tant qu'hôte, ce qui, compte tenu de ses difficultés sur le terrain, était probablement son seul moyen de participer à cette édition du tournoi. Les dirigeants russes n'ont visiblement pas su construire un véritable projet sportif pour ce Mondial à domicile. La "Sbornaya" s'est ainsi récemment montrée inquiétante en matches amicaux en enchaînant des défaites devant le Brésil (3-0), la France (3-1) puis l'Autriche (1-0) avant d'obtenir un nul face à la Turquie (1-1).
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Martial (France) face à la Russie

Crédit: Getty Images

Le onze type

Akinfeev - Fernandes, Granat, Ignashevich, Kudryashov - Zhirkov, Samedov - Zobnin, Golovin, Kuzyaev - Smolov

La star

Comme la quasi-totalité des joueurs sélectionnés, Fedor Smolov évolue dans le championnat russe. L'attaquant a longtemps appartenu au Dynamo Moscou mais n'a jamais réussi à s'y imposer. Souvent prêté, il est notamment passé par Feyenoord avant de rejoindre Krasnodar à la fin de son contrat en juillet 2015. Là, le joueur de 28 ans s'est montré plus prolifique et a inscrit 52 buts en 73 matches. Il est ainsi devenu l'avant-centre titulaire de la sélection et pourrait bien séduire quelques recruteurs cet été.
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Fyodor Smolov (Russie)

Crédit: Getty Images

Le jeune à suivre

Selon Viktor Goncharenko, son entraîneur au CSKA Moscou, Aleksandr Golovin affiche un profil similaire à celui de Paul Pogba. Arsène Wenger, lui, estime qu'il fait partie des deux meilleurs joueurs russes avec Alan Dzagoev. Golovin est en effet suivi de près par les grands clubs européens depuis qu'il a remporté l'Euro des moins de 17 ans en 2013. Le milieu de terrain offensif de 22 ans est devenu un titulaire indiscutable en club et s'impose aussi en équipe nationale. Doté d'une excellente qualité de passe, il avait fêté sa première sélection en juin 2015 avec un but. Il a récidivé lors de la deuxième et faisait partie du groupe russe au dernier Euro.
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Russia's midfielder Aleksandr Golovin

Crédit: Getty Images

Le sélectionneur

Ancien gardien international, Stanislav Cherchesov a été nommé à la tête de la "Sbornaya" en aout 2016 en remplacement de Leonid Sloutsky après un Euro décevant. Il a débuté sa carrière d'entraîneur en Autriche avant de poursuivre son honnête parcours en Russie et en Pologne où il a réalisé le doublé coupe-championnat avec le Legia Varsovie juste avant de devenir sélectionneur. En revanche, depuis son arrivée, le pourcentage de victoires de la Russie reste assez faible (26%). Il disputera sa troisième Coupe du monde après celles de 1994 et 2002 qu'il a connues en tant que joueur.
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Russian national football team head coach Stanislav Cherchesov

Crédit: Getty Images

Son histoire en Coupe du monde

La meilleure performance de la Russie en phase finale date de 1966 quand l'URSS, elle avait atteint les demi-finales notamment grâce à son légendaire gardien Lev Yachine. En tant que Fédération de Russie, le bilan est moins savoureux avec trois participations en 1994, 2002 et 2014 et autant d'éliminations au premier tour. Au Brésil, la "Sbornaya" avait obtenu des matches nuls contre la Corée du Sud (1-1) et l'Algérie (1-1) et subi une défaite devant la Belgique (1-0).
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Park Chu-young au duel avec Yuri Zhirkov lors de Russie - Corée du Sud (Mondial 2014)

Crédit: AFP

Pourquoi cette Coupe du monde sera la bonne

La Russie semble en retard pour son grand rendez-vous. Elle reste en pleine transition ce qui fait que peu de jeunes ont émergé hormis Golovin et les jumeaux Mirantchouk. Elle manque de grands talents parmi ses cadres et devra donc beaucoup compter sur son esprit collectif et le soutien de ses supporters. Son premier match contre la faible Arabie Saoudite sera tout de suite capital pour sortir d'un groupe où l'Uruguay et l'Egypte font office de favoris.
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Russia's Aleksey Miranchuk (15) celebrates with Fedor Smolov after scoring a goal during an international friendly football match between Russia and Spain at the Saint Petersburg Stadium in Saint Petersburg on November 14, 2017

Crédit: Getty Images

Son programme dans le groupe A

14 juin : Russie - Arabie Saoudite (Moscou)
19 juin : Russie - Egypte (Saint-Pétersbourg)
25 juin: Uruguay - Russie (Samara)
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