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Coupe du monde - Vinicius (Brésil) : "J'espère qu'on va continuer à danser jusqu'à la finale"

Cyril Morin

Mis à jour 06/12/2022 à 07:44 GMT+1

COUPE DU MONDE - Brillant vainqueur de la Corée du Sud ce lundi en 8e de finale (4-1), le Brésil a encore un peu plus impressionné. Jusqu'ici timide offensivement, la Seleçao a passé la vitesse supérieure avec un quatuor offensif magnifié par le retour de Neymar. Le grand favori, c'est encore lui. Et ce n'est pas uniquement dû à ses artistes devant...

Vinicius, Raphinha, Lucas Paqueta et Neymar dansent après le but de Neymar sur penalty face à la Corée du Sud

Crédit: Getty Images

Le Brésil a tardé à être fidèle à sa réputation. Ce lundi, tout est oublié. Pour démarrer ses matches à élimination directe, la Seleçao a commencé avec un feu d'artifice en forme de bouquet final. A Doha, la Corée du Sud n'a rien pu faire d'autre que contempler la beauté d'une troupe d'artistes associés pour briller. Au terme d'une première période idyllique et enchanteresse, la sélection aux cinq étoiles s'était déjà assurée de se rapprocher encore un peu plus de la sixième. Le score final (4-1) ne dit pas tout de la physionomie d'un match où Allison fut mis à contribution. Il symbolise malgré tout la puissance offensive d'une armada inégalable en termes de talents.
Le plus brillant d'entre eux, Neymar, faisait son retour dans le onze titulaire et les bienfaits ont été perceptibles d'entrée. De l'intensité à la récupération, de la liberté à la création et des mouvements d'une virtuosité technique à faire chavirer n'importe quel téléspectateur. Les coups de rein de Raphinha, le sang froid de Vinicius, les jongles de Richarlison, la volée de Paqueta… Même l'improbable duo Marquinhos-Thiago Silva y est allé d'une combinaison irréelle de facilité pour lancer l'attaquant de Tottenham vers le but et vers cette célébration qui fera date.
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Richarlison charrie Tite après la danse effectuée avec d'autres coéquipiers

Crédit: Getty Images

De la joie, des buts et des danses

"C'est normal qu'on aille crescendo dans le tournoi, on emmagasine plus de confiance au fil des matches, on a plus d'automatismes, a résumé Vinicius, encore très en vue ce lundi. Aujourd'hui, nous avons affronté une équipe qui nous a laissé de l'espace, et quand on nous laisse de l'espace, c'est compliqué pour les adversaires". Les Coréens pourront confirmer : les vagues jaunes successives ont fini par former un torrent de football impossible à endiguer.
De quoi s'offrir des danses de célébrations solaires, celles-là même qui habillent chaque édition et qui résument la joie de vivre qui se dégage de cette Seleçao. "J'espère qu'on va continuer à danser jusqu'à la finale", a d'ailleurs souri l'ailier du Real Madrid quand il fut interrogé sur ce rituel indispensable à toute bonne Coupe du monde. Mais si le Brésil impressionne autant, c'est aussi parce qu'il ressemble à une troupe armée au combat. La patte Tite, indéniablement, qui a rappelé à quel point sa méthode passait d'abord par la création d'un bloc équipe efficace.
"Le plus important, c'est l'équilibre de l'équipe, a-t-il insisté en conférence de presse. Si vous manquez d'équilibre à un moment donné, la possibilité de perdre devient plus grande. Donc, même quand vous avez ces joueurs, ils doivent travailler sans le ballon". A voir Richarlison enchaîner les courses à haute intensité pour venir gratter la balle dans sa moitié de terrain, le message est passé. Si, sur le papier, près de cinq joueurs offensifs sont alignés, ils sont autant à défendre comme des morts de faim.
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Le moment est venu d'aller plus loin
"C'est une caractéristique de notre équipe, a reconnu Lucas Paqueta, symbole de cet abattage dans le 4-2-3-1 brésilien. Tout le monde joue, tout le monde défend. La défense commence devant avec Richarlison et notre attaque commence derrière avec Marquinhos et Thiago Silva, donc je suis content qu'ils se présentent également à l'avant pour nous aider. Et les gens sans ballon essaient de les aider au maximum, pour qu'on souffre quand on doit souffrir, qu'on récupère le ballon et qu'on soit content de faire ce qu'on sait faire de mieux, c'est-à-dire jouer au foot".
Physiquement, tout va bien et la gestion de Tite, qui s'est offert le luxe de faire entrer son troisième gardien, est aussi appréciée de tous. "Beaucoup de gens ne s'en rendent pas compte, mais c'est grâce à l'équipe qui a joué contre le Cameroun que nous avons pu mettre cette intensité car les autres joueurs avaient eu du temps de récupération", a ainsi avancé Dani Alves à l'heure de mettre le doigt sur ce début de match canon des Brésiliens.
La troupe est unie, son général est revenu et le Brésil se penche évidemment vers la suite. Elle arrive dès samedi avec ce quart de finale face à la Croatie. "Le moment est venu d'aller plus loin, a sobrement résumé Neymar, lorsqu'il fut interrogé sur son absence de demi-finale en carrière, la faute à une blessure en 2014 et à la Belgique en 2018. On rêve du titre, bien sûr, mais il faut y aller pas à pas. Il reste trois matches". Pour combien de feu d'artifices ?
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