Coupe intercontinentale | Le PSG remporte la finale face à Flamengo (2-1 aux tirs au but, 1-1) grâce à quatre arrêts de Matvey Safonov

Le Paris Saint-Germain est allé au bout de son année 2025 de rêve en remportant la Coupe intercontinentale mercredi face à Flamengo. A Al-Rayyan, les joueurs de Luis Enrique ont eu besoin des tirs au but pour l'emporter avec quatre arrêts de Matveï Safonov (2-1, 1-1 après prolongations). Le PSG signe un sixième trophée cette année, un total historique.

Safonov alza il trofeo dopo essere stato decisivo ai rigori nella finale PSG-Flamengo - Coppa Intercontinentale 2025

Crédit: Getty Images

Au bout de l’ennui, plutôt que de la nuit. Face à la modeste mais vaillante équipe de Flamengo, le PSG a eu besoin des tirs au but mercredi pour conquérir son sixième titre de l’année, en l’occurrence la Coupe intercontinentale de la FIFA, la première pour une équipe française (1-1, 2-1 après tirs au but). Les hommes de Luis Enrique ont livré un match globalement poussif, avec trop de déchet technique pour aller chercher la victoire dans le temps réglementaire puis dans les prolongations. Et ils peuvent remercier Matveï Safonov. Le gardien russe, préféré à Lucas Chevalier, a réalisé quatre parades de suite lors de la séance des tirs au but pour écœurer les tireurs brésiliens. 
Trophée des champions, Ligue 1, Coupe de France, Ligue des champions, Supercoupe d’Europe et, maintenant, Coupe intercontinentale de la FIFA : le PSG va garnir son armoire avec un sixième trophée en cette année 2025, ce que seuls le FC Barcelone de Pep Guardiola et le Bayern Munich d’Hansi Flick avaient su faire avant lui. Mais, paradoxalement, cette finale disputée face à Flamengo, vainqueur de la Copa Libertadores, ne fut pas la plus facile pour les Parisiens. Ils sont effectivement tombés sur des Brésiliens un tantinet truqueurs et portés par la volonté de livrer un combat d’abord physique pour répondre à l’aisance technique adverse. 

Ruiz privé d’un joli but

Le PSG a en réalité bien failli se rendre la tâche plus aisée quand Fabian Ruiz a cru ouvrir le score en punissant un mauvais dégagement d’Agustin Rossi (9e), sauf que le ballon était bel et bien sorti de l’ère de jeu quand le gardien de Flamengo l’a touché. Cette ouverture du score annulée a coupé les ailes des Parisiens, qui ont commencé à déjouer face à des Brésiliens ayant fait tout leur possible pour faire dérailler la machine.
Le plan a bien failli fonctionner, mais Khvicha Kvaratskhelia a bonifié l’une des rares bonnes situations du PSG, en reprenant un centre de Désiré Doué simplement effleuré par Rossi (1-0, 38e). On pensait que le plus dur avait été fait.
Les choses se sont quelque peu animées dans les dernières minutes, quand Dembélé, encore lui (116e), et Nuno Mendes (119e) ont cru forcer la décision, alors que Joao Neves aurait pu bénéficier d’un penalty pour un contact de Saul Niguez. L’histoire de cette rencontre avait hélas décidé de se terminer dans l’épreuve des tirs au but, pendant laquelle un homme, un seul, a brillé. Matveï Safonov est ainsi rentré dans les têtes brésiliennes en enchaînant quatre arrêts de suite, palliant alors un énième échec de Dembélé et celui de Bradley Barcola sur la première balle de match. Cette Coupe intercontinentale de la FIFA, la première pour le PSG, porte la marque du Russe, pourtant parti pour cirer le banc en début de saison. Sacré héros, pour une sacrée année. 

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