Irréel Safonov, boulettes de Marquinhos, maladresse de Dembélé : les tops et flops de PSG – Flamengo

Les Parisiens ne s’y sont pas trompés et n’ont pas attendu longtemps avant de porter en triomphe Matveï Safonov, auteur d’une séance de tirs au but dingue. Le portier russe, préféré à Lucas Chevalier ce mercredi, a stoppé les quatre dernières tentatives brésiliennes. Un exploit rare - du jamais-vu pour un gardien parisien au XXIè siècle selon Opta - qui a offert au PSG son sixième titre de la saison. Suffisant pour remettre en cause le statut de titulaire de Lucas Chevalier ? Sans doute pas, mais Safonov ne peut pas faire mieux pour mettre la pression sur l’ancien Lillois qui va devoir être costaud dans la tête. Il restera pour toujours le héros du dernier titre de la saison fabuleuse du PSG. Et on se demande vraiment pourquoi il n'a pas obtenu le trophée d’homme du match…

Il ne faut pas minimiser ce que vient de conclure le PSG ce mercredi. Bien sûr, le succès est étriqué face à une équipe de Flamengo limitée mais c’est la vue d’ensemble qui compte. Paris a remporté six titres dans une saison, un exploit seulement réalisé jusque-là par le Barça de Pep Guardiola et le Bayern Munich d’Hansi Flick. Une rareté qui donne un peu plus d’éclat à une année grandiose. Il n’aura manqué qu’une victoire face à Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs pour signer une saison unique. Qu’importe au fond, le PSG est entré dans l’histoire et par la grande porte. Quelle histoire…

Plus il enchaîne les matches sur son côté droit, plus Warren Zaïre-Emery prend du volume au poste de latéral. Ce mercredi, il fut infranchissable. Planté sur ses deux poteaux, "WZE" a dégagé une puissance assez phénoménale sur chacun des duels qu’il a eu à jouer. Bien sûr, il rate sa touche sur l’égalisation de Flamengo mais ce fut la seule fausse note d’une nouvelle prestation de très haut niveau. Zaïre-Emery est mieux qu’un recours désormais, c’est un vrai patron à ce poste qui n’est pas le sien.

Senny Mayulu est entré à la 35e minute, pour remplacer Lee Kang-In, blessé, et sorti à la 64e minute pour laisser sa place à Bradley Barcola sans qu’a priori une blessure n’abrège sa présence sur le terrain. Une situation toujours désagréable, mais difficile d’en vouloir à Luis Enrique tant le Titi parisien n’a rien proposé durant les 29 minutes qu’il a passées sur le terrain. Trop léger comme parfois en Ligue des champions, il n’a jamais pesé sur les événements et son activité tranche avec celle d’un Barcola qui a créé des espaces et un nombre important d’occasions.

Il lui manque encore l’essentiel mais Ousmane Dembélé semble être sur le bon chemin. Plus tranchant que lors de ses dernières entrées en jeu, le Ballon d’Or a péché par manque de réalisme à l’image de cette frappe toute molle à cinq mètres du but après un caviar de Bradley Barcola. Léger dans ses initiatives, il est monté en puissance jusqu’à retrouver son coup de rein. Mais ses frappes se sont envolées dans les airs comme un mauvais souvenir de sa maladresse devant le but. Ailier droit, il a retrouvé ses ailes, pas encore son réalisme à l’image de son tir au but non cadré.

Alors que Paris se dirigeait vers un succès tranquille, Marquinhos est tombé dans le panneau. Il a tendu son pied et fauché De Arrascaeta. Flamengo est revenu dans la partie sans jamais avoir déséquilibré le PSG et peut remercier le défenseur central brésilien. Mais Marquinhos aurait pu se racheter. Seul à trois mètres du but dans les derniers instants du temps réglementaire, il a expédié un centre de Dembélé littéralement en arrière alors que le but semblait ouvert. Deux grosses boulettes qui auraient pu coûter le titre à Paris.