Paris vainqueur de la Coupe Intercontinental, son 6e titre en 2025 - Entre ici Paris Saint-Germain

Ce mercredi, le PSG a fait entrer son année 2025 dans la grande histoire. Si l’essentiel, à savoir la victoire en Ligue des champions, lui assurait déjà la postérité, l’accumulation de titres couronne la formation de Luis Enrique comme l’une des plus prolifiques. Même le grand Real Madrid n’est jamais parvenu à compiler six titres sur une même saison, ce PSG se classe parmi les plus grands.

Le PSG a remporté avec la Coupe Intercontinentale son 6e trophée en 2025

Crédit: Getty Images

Le 5 janvier 2025, l’année vient tout juste de démarrer. La neige fait des ravages en Bretagne, le maire de Châteauneuf-du-pape fustige le Dry January, Sébastien Loeb, victime d’ennuis mécaniques, perd toutes ses chances sur le Dakar. Un peu dans l’anonymat général, ce dimanche-là, le PSG remporte le Trophée des champions, à Doha, loin d’une Ligue 1 qui continue sans lui et voit l’OM éparpiller Le Havre au Vélodrome (5-1). Personne ne s’en doute encore mais Paris, qui est encore une équipe maladroite et imparfaite, pose là la première pierre d’une année unique dans l’histoire du football français, et exceptionnelle dans l’histoire du football tout court.
Sauf peut-être Ousmane Dembélé qui dévoile ce 5 janvier qu’il a parié avec des amis quelques Patek et quelques Rolex qu’il allait enquiller les buts. Aujourd’hui, même si son rythme a ralenti depuis la reprise, le Ballon d’Or 2025 n’a sans doute plus assez de bras pour porter toutes les montres qu’il a gagnées cette année. Quasiment un an plus tard, Paris a remporté six titres. Aucune équipe n’a fait mieux, seuls le Barça de Pep Guardiola et le Bayern Munich d’Hansi Flick ont fait aussi bien. Pour le dire autrement, en moins de 12 mois, Paris a réussi là où le Real Madrid, par exemple, a toujours échoué. "Je crois que cette année est impossible à répéter pour le Paris Saint-Germain. C'est une année inoubliable", a confié Luis Enrique mercredi.

22 janvier : 4 minutes qui change tout

Six titres donc, soit une saison quasi parfaite si l’on excepte le revers en finale de la Coupe du monde des clubs face à Chelsea. Pour le reste, Paris a tout gagné : Trophée des champions, Coupe de France, Ligue 1, Ligue des champions, Supercoupe d’Europe et, ce mercredi, Coupe Intercontinentale. Pourtant, ce 5 janvier, le succès face à l’ASM est décroché dans les arrêts de jeu. Paris est une équipe qui joue bien mais qui ne marque pas assez. Bradley Barcola, Ousmane Dembélé et tous les autres restent plutôt maladroits, surtout en Ligue des champions. Et le trio du milieu, João Neves, Fabián Ruiz et Vitinha, manque d’impact.
Comment la machine qui ronronne est-elle devenue une machine qui cartonne ? Le tournant a lieu quelques jours plus tard. Un soir où la saison a basculé dans la fureur d’un Parc des Princes bouillant, comme s’il présageait que, ce 22 janvier, son histoire allait basculer. Pourtant à 22h08, l’aventure européenne du PSG semble s’être fracassée face à l’inefficacité de l’équipe de Luis Enrique. Dans un match décisif pour la qualification, Manchester City mène 0-2. Tout bascule en quatre minutes, les quatre minutes les plus importantes de l’année qui vient. Ousmane Dembélé (56e) puis Bradley Barcola (60e) font basculer la soirée dans l’irrationnel.
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Bradley Barcola lors du match entre le PSG et Manchester City en Ligue des champions

Crédit: Getty Images

Tout le monde y passe sauf...

City perd la tête, Paris pousse comme jamais. La fin de match ressemble à un feu d’artifice, déjà. Les Anglais sont éparpillés (4-2) et Paris est lancé pour de bon. Le bouchon a sauté, tout a fini par se mettre en place au moment même où la saison fonçait droit dans le mur. Il a fallu côtoyer l’urgence pour que ce groupe se trouve, pour que cette équipe se réalise. Sans ces quatre minutes, sans cet ouragan qui se soulève, Paris n’aurait rien vu, rien connu de cette année 2025. Bien sûr, il a fallu attendre les tirs au but contre Liverpool, Aston Villa y a cru au retour et Arsenal a dominé au Parc lors de la demi-finale retour, mais ce PSG semblait toujours mieux armé. Il a dominé tous ses adversaires et battu, en 11 mois, tous les meilleurs clubs de la planète.
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Le PSG champion d'Europe à Munich après sa victoire contre l'Inter Milan, le 31 mai 2025

Crédit: Getty Images

Manchester City, Liverpool, Arsenal, Inter Milan, Bayern Munich, Real Madrid, FC Barcelone : son tableau de chasse réunit les 16 derniers vainqueurs de la Ligue des champions à l’exception de ce satané Chelsea qui, dans la fournaise du New Jersey au cœur du mois de juillet, fut le seul à vaincre Paris en finale cette saison (3-0). Un revers qui ne gâche rien mais empêche simplement le PSG de devenir le premier club de l’histoire à remporter sept titres en 12 mois.

Un printemps qui dure un an

Pour une équipe qui n’avait jamais gagné la Ligue des champions, le PSG a fait les choses en grand. Six titres, mais aussi une finale de C1 scellée sur le plus large écart de l’histoire de la compétition (5-0). Un score qui reflète aussi la supériorité générale d’un collectif parfaitement rôdé de janvier à juin. Et un peu plus fatigué depuis septembre. Mais les garanties nées d’une première partie de saison exceptionnelle ont suffi à prolonger le plaisir jusqu’à ce 17 décembre.
Le printemps parisien a duré toute l’année et se pose désormais la question de la trace que laisseront ces douze mois. Le bilan chiffré est ahurissant, le palmarès saisissant et l’empreinte dans le jeu incontestable. En 2025, le PSG a fracassé son plafond de verre pour entrer parmi les grandes légendes. Ça valait le coup d’attendre.
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