Les Bleues qualifiées pour les quarts de finale après leur victoire contre la Belgique (2-1)

La France déjà au rendez-vous des quarts de finale. En s’imposant face à la Belgique ce jeudi (2-1), les Bleues signent un deuxième succès en deux rencontres dans cet Euro féminin 2022. Un carton plein qui permet aux Tricolores d’être assurées de la première place du groupe D. Avant même le dernier match de poule face à l’Islande lundi prochain (coup d’envoi à 21h). Un scenario rêvé même si l’impression laissée n’est pas la même que celle face à l’Italie dimanche dernier (5-1).

Pourtant, les Françaises ont rapidement ouvert le score, comme quatre jours plus tôt. Grâce à une tête de Kadidiatou Diani sur un centre de Sakina Karchaoui (1-0, 6e). On aurait alors pu imaginer voir des joueuses libérées et qui allaient dérouler face à l’adversaire le moins redoutable de cette poule. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Car Marie-Antoinette Katoto, touchée au genou, a dû rapidement sortir du terrain (15e). Et passer le reste du match en tribunes avec des béquilles.

Malgré ce coup dur, les Bleues ont maitrisé les débats, sans toutefois parvenir à faire le break. Elles sont restées sous la menace des Belges qui ont réussi à égaliser, contre le cours du jeu, sur leur seul tir de la première période signé de la Lyonnaise Janice Cayman (1-1, 36e).

Heureusement, elles n’ont pas eu le temps de tergiverser. Les Françaises ont repris l’avantage cinq minutes plus tard grâce à une tête de Griedge Mbock bien servie par Clara Matéo (2-1, 41e), les deux petites nouvelles du onze de départ de Corinne Diacre.

Après la pause, les Bleues ont été moins dominatrices. Mais elles ont pu se procurer quelques situations intéressantes qu’elles n’ont pu convertir. A l’image des quelques échecs d'Ouleymata Sarr (54e, 67e et 68e) ou de l’incroyable penalty manqué en deux temps par Wendie Renard (90e), consécutif à une main d'Amber Tysiak, exclue sur l’action après un deuxième carton jaune. Elles sont donc restées sous la menace des Belges qui ont eu davantage le ballon mais qui n’ont pas su bien l’exploiter. Fort heureusement car les Françaises méritent quand même leur succès.