Kalimuendo donne la victoire aux Bleuets en Bosnie, en match de qualification pour l'Euro 2025 (1-2)

Pas vraiment le match qu’on attendait de cette équipe de France Espoirs, mais le résultat est au bout. A Sarajevo, les hommes de Thierry Henry ont attendu le temps additionnel pour battre la Bosnie (1-2). Une deuxième victoire en deux matches pour les Bleuets qui gardent les commandes de ce groupe H dans cette campagne de qualifications pour l’Euro 2025. Les Tricolores ont longtemps frustrés offensivement. Mais Arnaud Kalimuendo a trouvé la faille (90+2) pour offrir la victoire sur un travail précieux des entrants.

Il n’y a eu ni spectacle, ni paillettes dans cette partie face à des Bosniens peu ambitieux. Les hommes de Thierry Henry ont galéré et, malgré une très nette possession et domination, ont longtemps fait face à un bloc adverse bien en place. Le Rennais Arnaud Kalimuendo a finalement trouvé la clé (90+2), quelques minutes après son entrée pour couper un centre d’un autre entrant… Mathys Tel, qui fêtait sa première sélection après avoir été surclassé.

Grâce à ce but, les tricolores ont enfin pu souffler. Parce qu’avec cet enchaînement entre le Bavarois, lancé par Akliouche, et le Rennais, ils ont montré qu’ils avaient de la patience ces jeunes. Parce que sur la quasi intégralité de la rencontre, les coéquipiers de Zaïre-Emery ont peiné à pénétrer la défense bosnienne, dans l’axe déjà. Et quand le danger venait des côtés, notamment de Merlin et Sildillia très hauts et actifs, ni Barcola ni Wahi n’était à la retombée. C’est Rayan Cherki qui a du s’y coller (32e) pour pousser un ballon venu d’un centre pour égaliser.

Le but de la réaction pour Lepenant et ses coéquipiers, après l’ouverture du score de Bistric à la conclusion d’un contre éclair de la Bosnie (28e). L’une des uniques situations des locaux ce vendredi soir, dont l’animation offensive s’est limitée à jouer sa chance en contre ou coup de pied arrêté. Dans ce match piège et compliqué, les Bleuets ont montré beaucoup de patience. Dominants dans le jeu et physiquement, les hommes de Thierry Henry ont trouvé la faille dans cette partie un peu morose. Les Bleuets, idéalement lancés dans ces qualifications, peuvent remercier des entrants décisifs.