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Les craintes de Valbuena

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/10/2010 à 17:39 GMT+2

Après la Coupe du monde, Mathieu Valbuena a eu peur de ne plus remettre les pieds en équipe de France. "On envisage tout", a-t-il reconnu jeudi. Rappelé depuis par Laurent Blanc et auteur le mois dernier d'une bonne prestation en Bosnie, le Marseillais est rassuré. Mais pas installé.

Valbuena

Crédit: Eurosport

MATHIEU VALBUENA, vous avez marqué de gros points en Bosnie (0-2). Vous sentez-vous installé en équipe de France ?
M.V. : Je ne sais pas. Mais si je suis là, c'est que j'ai la confiance du sélectionneur. Après, on ne peut pas marquer des points sur un match. C'est sur la durée. Il faut continuer. Mais je suis content de revenir et j'espère que l'on va rester dans la lignée de la Bosnie.
La prestation réussie en Bosnie est à des années-lumière des "performances" réalisées en Afrique du Sud où l'image des Bleus s'est considérablement dégradée...
M.V. : L'image de l'équipe de France n'était pas bonne avant la Coupe du monde. Vu comment ça c'est passé là-bas, ça a empiré depuis le mois de juin. Après le Mondial, j'avais envie d'autre chose. Je craignais également de ne plus revenir en équipe de France. Dans la tête, on envisage tout.
La France est aujourd'hui très bas au classement FIFA (27e). Est-elle devenue une petite équipe ?
M.V. : Par rapport aux résultats... Ce n'est pas digne. Avant, on faisait plus peur. Mais il reste encore des nations qui nous craignent, même si on est en reconstruction. Et celle-ci se fera dans la durée. Le match en Bosnie ne reste qu'une victoire.
Cette reconstruction passe par la Roumanie. Comment abordez-vous ce match ?
M.V. : Avec beaucoup de confiance, même si l'on va jouer au Stade de France. Ça ne doit être pas être un désavantage d'y évoluer. Même après la défaite concédée face à la Biélorussie (0-1). En Bosnie, on a vraiment senti la force d'un groupe. J'espère qu'on restera dans cette continuité-là.
Vous parlez du Stade de France. Faites-vous un blocage ?
M.V. : Moi, pas forcément. Contre la Biélorussie, nous avons eu les occasions. On ne les a pas mises. Après, ça reste le Stade de France. Il y aura beaucoup de monde et le public sera derrière nous.
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FOOTBALL - 2010 - France - Valbuena

Crédit: Reuters

Face aux Roumains, l'équipe de France évoluera une nouvelle fois sans Franck Ribéry, blessé. Est-ce l'occasion ou jamais pour vous de faire votre trou ?
M.V. : Franck est malheureusement blessé. On sait ce qu'il a apporté aux Bleus. Je prends tout ça avec plaisir et je profite de ce moment pour montrer ce que je sais faire. Je me sens bien dans ce groupe. A moi de le montrer sur ce match et surtout sur la durée...
Quel est le discours de Blanc à votre sujet. Que vous dit-il ?
M.V. : Il me dit de me lâcher, de jouer avec mes qualités et provoquer des fautes. Surtout, il ne veut pas que je mette le frein à main. Il aime bien que les joueurs tentent et ne se cachent pas.
Vous avez connu Raymond Domenech avant Laurent Blanc. Quelles sont les différences entre l'actuel et l'ancien sélectionneur, au niveau de leur staff également ?
M.V. : Chaque staff a des méthodes différentes. Aujourd'hui, il y a beaucoup plus de communication entre joueurs, avec le staff,... Des règles de respect ont été établies. Laurent Blanc essaye de nous donner confiance. Avant les matches et pendant les entraînements, ses conseils sont très importants. Avec la carrière qu'il a eue...
Il est plus facile d'être à l'écoute d'un joueur qui a réussi une très grande carrière ? Plus qu'avec Raymond Domenech par exemple ?
M.V. : Raymond Domenech m'a sélectionné pour la Coupe du monde. Maintenant, je ne le connais pas assez pour parler de ses méthodes. Je vois comment fonctionne Blanc. Il fait beaucoup de jeux. Il sait déconner quand il faut, être sérieux à d'autres moments.
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