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Les joueuses de l'année Eurosport : Harder première, les Lyonnaises omniprésentes

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 14/12/2020 à 20:00 GMT+1

EUROSPORT STAR OF THE YEAR - Les rédactions d'Eurosport ont voté : Pernille Harder a été élue meilleure joueuse de l'année. Découvrez le classement dans son intégralité.

Pernille Harder, élue joueuse de l'année Eurosport

Crédit: Getty Images

En cette fin d'année 2020, les rédactions d'Eurosport ont décidé de se pencher sur l'année de football écoulée. Année plus qu'étrange en raison de la crise du coronavirus. Néanmoins, nous avons souhaité marquer le coup en célébrant et en couronnant joueuses et joueurs qui avaient brillé depuis le mois de janvier. Par conséquent, l'Europe a voté pour les 10 meilleur(e)s de l'année. Voici révélés nos classements.

1) Pernille Harder (Chelsea, Danemark)

Première femme à remporter le titre de joueuse de l’année de l’UEFA à deux reprises, Pernille Harder a battu un autre record cet été en rejoignant Chelsea. L’internationale danoise est en effet devenue le transfert le plus cher de l’histoire du football féminin avec un montant avoisinant les 250 000 euros.
Buteuse de sang-froid, l’attaquante a conclu en beauté son passage à Wolfsburg, en aidant le club allemand à réaliser le doublé Bundesliga / Coupe d’Allemagne (le quatrième consécutif) et en emmenant les Louves en finale de la Ligue des Champions face à l’OL.
Depuis l’arrivée de Harder, Chelsea est devenue une sérieuse menace, et pas seulement en Angleterre. L’attaquante scandinave pourrait bien être la pièce du puzzle qui manquait aux Londoniennes, dont l’objectif affiché est la victoire en Ligue des Champions. Puissance, expérience, vision de jeu ; le cocktail Harder sera assurément l’arme fatale des Blues.

2) Vivianne Miedema (Arsenal, Pays-Bas)

La Néerlandaise n’en finit plus de faire tomber les records. Stratosphérique avec Arsenal depuis son arrivée en 2017, l’attaquante des Oranje est récemment devenue la meilleure buteuse de l’histoire du championnat anglais, supplantant Nikita Parris et ses 49 buts en 110 matches. Mieux, Miedema a fait tomber cette marque lors du derby du nord de Londres contre Tottenham, un match au cours duquel elle a inscrit un triplé (6-1).
Buteuse à 52 reprises en WSL (ndlr, Women Super League, le championnat anglais), la Batave se distingue en ne célébrant pas ses buts. Comme Medvedev, comme Balotelli, elle a plusieurs fois déclaré ne faire que son boulot”. Et à 24 ans seulement, Vivianne Miedema aura encore l’occasion de faire beaucoup de dégâts au travail.

3) Lucy Bronze (Manchester City, Angleterre)

Précieuse, la latérale anglaise a, une nouvelle fois, aidé Lyon à remporter un cinquième titre consécutif en Ligue des champions. Une année tronquée où les Fenottes ont réalisé le doublé C1/Coupe de France. Lucy Bronze est retournée chez elle, à Manchester City, cet été.
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Alex Greenwood et Lucy Bronze (Manchester City)

Crédit: Getty Images

Et dès la reprise de la saison, elle a accompagné les Mancuniennes à Wembley où elles ont remporté la FA Cup, en battant Everton (3-1). La polyvalence et l’expérience de Bronze ont déjà poussé Gareth Taylor, le coach des Skyblues à la positionner au milieu de terrain. Son agressivité, ses capacités à jouer vers l’avant ainsi que sa large palette technique sont autant d’éléments qui la rendent dangereuse, peu importe son poste. De plus, l’internationale anglaise est une excellente tireuse de coups francs.

4) Wendie Renard (Lyon, France)

Elle est encore et toujours la patronne de la meilleure équipe d'Europe. Toujours indiscutable et indispensable à Lyon, Wendie Renard a bouclé une nouvelle année au plus-que-parfait. Son palmarès, déjà incroyablement fourni, s'est enrichi d'un 14e titre de champion de France, d'une 9e Coupe de France et d'une 7e Ligue des champions. Complètement fou.
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Wendie Renard après son but en demi-finale de Ligue des champions contre le PSG

Crédit: Getty Images

Joueuse de référence à son poste dont la personnalité "dépasse le cadre du football", comme l'a justement rappelé son président Jean-Michel Aulas, Renard ne cesse d'étendre son influence. Sur le terrain, où son but face au PSG en Ligue des champions a envoyé l'OL en finale, mais aussi en dehors, où ses luttes contre le racisme et pour l'égalité entre les femmes et les hommes trouvent un véritable écho.
Pour l'heure, il est toujours impossible de savoir où celle qui est probablement la plus grande joueuse de l'histoire de la C1 (26 buts dans cette compétition) s'arrêtera. Mais en 2020, elle n'a toujours pas affiché ses limites. A 30 ans. Et malgré ses 14 saisons en professionnel.

5) Kosovare Asllani (Real Madrid, Suède)

Joueuse emblématique du PSG féminin entre 2012 et 2016, Kosovare Asllani n’a pourtant pas laissé un souvenir impérissable outre-Manche. Pourtant, la presse anglaise ne manque pas de suivre les performances de l’ancienne joueuse de Manchester City, un club qui avait fondé beaucoup d’espoirs en elle.
Arrivée en 2019 en Espagne au CD Tacon, devenu Real Madrid féminin en 2020, l’internationale suédoise rayonne et enchaîne les belles performances. Avec huit buts inscrits lors des huit premiers matches de la saison, la Suédoise est l’une des sensations du début de championnat en Espagne.
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Kosovare Asllani (Real Madrid)

Crédit: Getty Images

Club très jeune dans le football féminin, le Real Madrid est déjà à la lutte pour les premiers rôles aux côtés des habitués que sont le FC Barcelone, l’Atlético de Madrid ou encore le Granadilla Tenerife. Et la Suédoise, reconvertie attaquante après des années au milieu de terrain, a un rôle prépondérant dans la dynamique des Merengue.

6) Dzsenifer Marozsán (Lyon, Allemagne)

Meilleure joueuse de D1 pour la troisième année consécutive en 2019, Dzsenifer Marozsán a poursuivi sa belle histoire avec l’Olympique Lyonnais en 2020. Une histoire commencée il y a quatre ans et qui aurait pu s’arrêter l’été dernier. L’international allemande était annoncée en partance pour les Etats-Unis, avant finalement d’être retenue par Jean-Michel Aulas et de prolonger son contrat jusqu’en 2023.
Marozsán en 2020, c’est encore des trophées, comme toutes ses coéquipières lyonnaises. Vainqueure de sa quatrième Ligue des Champions cet été, la numéro 10 lyonnaise a également terminé meilleure passeuse d’une compétition qu’elle a marquée de son empreinte. En sélection, la joueuse a également passé le cap symbolique des 100 sélections.
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Dzsenifer Marozsán

Crédit: Getty Images

Si elle a brillé sur le plan collectif, la milieu offensive s’est distinguée sur le plan individuel en empochant plusieurs belles distinctions individuelles. Nommée meilleure milieue de l’année par l’UEFA, sacrée meilleure meneuse de jeu du monde par l’IFFHS début décembre, Marozsán a encore prouvé qu’elle faisait partie des meilleures joueuses du monde. Et à 28 ans, l’Allemande a encore de très belles années devant elle.

7) Delphine Cascarino (Lyon, France)

A 23 ans, la Fenotte a déjà un palmarès à faire pâlir bon nombre de personnes. Pure produit de la formation lyonnaise, Delphine Cascarino a encore réalisé une année 2020 bien remplie. Et sa contribution aux nouveaux succès lyonnais a été très importante.
Très active sur le front de l’attaque lyonnaise, Cascarino a été un véritable poison pour les défenses adverses. Si elle n’a pas flambé sur le plan statistique (3 buts toutes compétitions confondues la saison dernière), la Lyonnaise n’en est pas moins restée l’une des figures de cet OL stratosphérique. Véloce, explosive, technique, l’attaquante tricolore a excellé dans une saison tronquée.
Son Final 8 de Ligue des Championnes à San Sebastian en est le symbole. Joueuse la plus rapide du tournoi avec une pointe à 31,45 km/h, Delphine Cascarino a surtout été nommée meilleure joueuse de la finale face à Wolfsburg. Si elle n’a pas marqué, l’internationale française a semé la zizanie dans la défense allemande et a multiplié les situations dangereuses. La fusée Cascarino” a toujours un bon rythme de croisière. Ne manque plus que les buts pour la rendre inarrêtable.

8) Eugénie Le Sommer (Lyon, France)

Sur le papier, 2020 ressemblerait presque à une année classique pour Eugénie Le Sommer. Et pourtant. Au cours des derniers mois, l’attaquante de l’OL a une nouvelle démontré toute l’étendue de son talent avec les Fenottes, mais pas seulement.
Malgré un championnat tronqué, que la FFF a décidé de suspendre, les joueuses de Jean-Luc Vasseur sont tout de même parvenues à décrocher une nouveau titre de championnes et une Coupe de France supplémentaire, le trentième titre de l’histoire du club, rien que ça. Surtout les Fenottes ont remporté leur septième Ligue des Champions, la cinquième consécutive (un record). Et Eugénie Le Sommer n’est pas étrangère à cette nouvelle performance collective des Lyonnaises, puisqu’elle a inscrit le premier but de son équipe en finale face au VfL Wolfsburg.
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Eugenie Le Sommer, Megan Rapinoe, Amandine Henry

Crédit: Eurosport

2020, c’est aussi l’année où Le Sommer a marqué l’histoire de la sélection. En inscrivant un doublé lors de la large victoire face à la Macédoine, l’attaquante est devenue la meilleure buteuse de l’histoire de l’équipe de France, en supplantant Marinette Pichon. Toujours aussi précieuse dans son jeu dos au but et ses appels, l’ancienne Guingampaise a plus que jamais démontré qu’elle était l’une des figures marquantes du football féminin.

9e - Megan Rapinoe (OL Reign, Etats-Unis)

Une année un peu plus calme pour l’Américaine pour ce qui est du terrain, la pandémie de Covid-19 ayant mis fin à la saison de la NWSL (ndlr, le championnat des USA). La Ballon d’Or 2019 s’est surtout distinguée avec l’équipe nationale où elle a marqué quelques buts importants : le premier contre le Canada, lors d’une victoire 3-0 pour assurer la qualification aux prochains Jeux Olympiques et le second contre le Japon lors de la finale de la SheBelieves Cup, disputée en mars dernier.
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Morgan Rapinoe, genou à terre lors de l'hymne américain

Crédit: Getty Images

Cependant, en dehors du terrain, la joueuse de l’OL Reign a été très occupée. Rapinoe a été très active dans le mouvement Black Lives Matter et était également en première ligne dans le procès intenté par l’équipe nationale pour l’égalité salariale, une procédure judiciaire toujours en cours. Très critique envers Donald Trump, elle a également salué la victoire de Joe Biden, en retweetant l’extrait où elle annonçait ne pas vouloir se rendre à la Maison Blanche en cas de victoire lors du Mondial 2019, en France.

10e - Amandine Henry (Lyon, France)

C’est une drôle d’année qu’est sur le point de conclure Amandine Henry. Cadre d’un OL féminin qui a encore tout gagné en 2020, la capitaine des Fenottes a beaucoup fait parler d’elle hors du pré avec une position très forte face à Corinne Diacre, la sélectionneuse nationale. Depuis quelques semaines, la Lyonnaise a vidé son sac pour évoquer le management en équipe de France. Une prise de parole puissante qui a chamboulé le football féminin français ces derniers jours.
Sa relation délicate avec Diacre mise de côté, Amandine Henry a encore réalisé une saison pleine avec l’OL. Si les joueuses de Jean-Luc Vasseur ont encore réalisé le quadruplé cette saison, la milieu de terrain y est encore pour beaucoup. Baromètre de son équipe, la native de Lille a encore abattu un travail de l’ombre considérable pour soulager ses partenaires.
Distancé par le PSG en championnat en ce début de saison 2020-2021, l’OL aura besoin d’une Amandine Henry encore conquérante pour récupérer son trône. Mais la capitaine des Fenottes connaît la recette.
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Qui sont les joueurs et les joueuses de l’année ? Les classements dévoilés à partir de 16h

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