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INTERNATIONAL CHAMPIONS CUP - L'OL féminin exporte son image de marque aux Etats-Unis

ParAFP

Mis à jour 16/08/2022 à 16:32 GMT+2

INTERNATIONAL CHAMPIONS CUP - En pleine inter-saison, l'Olympique Lyonnais féminin est en tournée aux Etats-Unis avec ses plus grandes joueuses pour participer à l'International Champions CUp, compétition non-officielle mais qui permet à l'OL et sa franchise américaine OL Reign de se montrer au pays de l'Oncle Sam. Grâce à ce rayonnement, le championnat nord-américain a déjà profité des retombées.

Wendie Renard (OL) fête son but face au PSG lors de la demi-finale aller de Ligue des champions féminine

Crédit: Getty Images

Un nom, cela s'entretient. Les Lyonnaises profitent de leur préparation estivale pour promouvoir la marque OL aux États-Unis lors de l'International Champions Cup, sorte de coupe du monde des clubs officieuse à partir de mercredi à Portland.
Avec la superstar de la sélection américaine et d'OL Reign Megan Rapinoe aux côtés des championnes d'Europe en titre Eugénie Le Sommer, Wendie Renard, Ada Hegerberg et Amandine Henry, l'OL est parvenu à rassembler cinq des plus beaux palmarès du football féminin en quelques images partagées sur les réseaux sociaux.
Sportivement, le déplacement offre aussi de belles affiches: Lyon affrontera Chelsea dans la nuit de mercredi à jeudi (18H00 heures locales) puis samedi le vainqueur d'une confrontation entre le champion des États-Unis Portland Thorns et Monterrey, lauréat du championnat d'ouverture mexicain 2021.
"L'OL est le seul à avoir été présent à toutes les éditions de ce tournoi depuis son lancement en 2018. C'est un bon test d'affronter des équipes nord-américaines en plein championnat", se réjouit Sophie Sauvage, représentante d'OL Reign auprès de la NWSL, organisatrice du prestigieux championnat nord-américain. "Les joueuses sont très motivées (à l'idée) de lutter pour la suprématie entre les continents".
Une opposition entre l'Europe et l'Amérique du nord où le football féminin est roi: les États-Unis sont champions du monde en titre et le Canada champion olympique.
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Eugénie Le Sommer, l'attaquante de l'OL

Crédit: Getty Images

Pionnier dans l'internationalisation de la discipline

En passe d'être contrôlé par l'homme d'affaires américain John Textor, le club français profite aussi de ce déplacement pour parfaire ses liens avec OL Reign, franchise du prestigieux Championnat nord-américain (NWSL).
Dimanche, les Lyonnaises ont ainsi pu assister à Tacoma (État de Washington, près de Seattle) au match gagné par le Reign devant Gotham (4-1) et y présenter leur trophée de la Ligue des champions au public. Le même jour, un entraînement a été ouvert aux abonnés d'OL Reign et aux jeunes de son académie.
"Cette plateforme entre les deux clubs appartenant à une même entité est unique dans le football féminin. L'OL est pionnier dans l'internationalisation de la discipline. C'est important pour le rayonnement de l'Olympique lyonnais, d'autant plus après l'acquisition fin 2019 de Reign FC", reprend Sophie Sauvage.
"Depuis que l'OL s'est investi dans la NWSL, la valorisation des équipes est en forte progression. Toutes ont changé de propriétaires et ont attiré de nouveaux actionnaires. Le championnat est passé de neuf à douze équipes", souligne encore la dirigeante.
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FOOTBALL - FOOTBALL - FEMININ - OL - FILLES

Crédit: AFP

Un effectif royal

Pour ce déplacement outre-Atlantique, l'OL n'a pas fait les choses à moitié. Même au coeur de l'été, toutes les joueuses majeures du club champion de France et d'Europe en titre sont présentes, d'Hegerberg à Renard en passant par l'Américaine Lindsey Horan, ancienne joueuse de Portland.
"L'enjeu est un peu de déterminer qui est la meilleure équipe du monde même dans une compétition non-officielle. Portland avait battu l'OL en finale en 2021. Nous savons que nous jouerons devant un public nombreux dans une bonne ambiance", se félicite l'entraîneure Sonia Bompastor, qui a elle-même joué aux États-Unis au Washington Freedom (2009-2010).
"L'idée est de profiter de ce séjour pour améliorer les relations entre les deux entités OL, que les encadrements puissent échanger leurs expériences. Certaines de nos joueuses ont joué à Reign et inversement", conclut Bompastor. "Ce partenariat est une force pour le club. À travers notre palmarès, l'attractivité est mondiale. Aux États-Unis, dans le football, tout le monde connaît l'OL féminin".
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