Football - Liga - Retour réussi : Face à Valladolid, Karim Benzema tire le Real d'un mauvais pas (2-0)

Karim Benzema, qui d'autre que lui ? Quand cette rencontre de Liga entre le Real Valladolid et le Real Madrid s'est cadenassée, pour ne pas dire qu'elle est devenue ennuyante, "KB9" a fait parler la poudre. Tel un artiste, il a attendu les dernières minutes de la partie pour révéler le clou de son spectacle : un doublé et la victoire 2-0 pour les siens. D'abord un penalty (83e), puis une réalisation pleine de sang-froid au cœur de la surface sur une passe d'Eduardo Camavinga (89e).

Valladolid a longtemps resisté mais les changements de Carlo Ancelotti ont donné du liant aux Merengues dans les dix dernières minutes. Juste ce qu'il fallait pour leur permettre de repartir à la maison avec trois points. Et la tête (provisoire) du classement en attendant le Barça samedi.

Dans un stade José-Zorilla à l'ambiance chaleureuse, les violet et blanc ont longtemps fait jeu égal. Les deux Real se sont longtemps regardés dans les yeux. Les qualités techniques de Roque Mesa et d'Alvaro Aguado n'y sont pas pour rien. L'un comme l'autre, ils ont tenu la dragée haute à l'entrejeu madrilène, et sont sont payés le luxe de faire suer Courtois (36e, 38e).

Pas dominé, Madrid a eu quelques cartouches également. Vinicius, faute de pouvoir célébrer ses buts au Qatar, a fait danser la salsa à quelques adversaires. Sans jamais trouver la faille. A la mi-temps, un seul constat : offensivement, il a manqué du liant et du mordant la Casa Blanca. Il a manqué un bon Benzema.

A mesure que les minutes de la seconde période s'égrennaient, l'attente était plus forte. Qui allait sortir Madrid de ce 0-0 soporifique, si ce n'était lui ? Le scénario aurait même pu devenir cauchemardesque sans une intervention quasi-miraculeuse de Thibaut Courtois après une tête de Sergio Leon sur corner (68e). Alors le Français est sorti de sa boîte.

Javier Sanchez a eu le malheur de laisser traîner sa main dans la surface et offrir un penalty. Leon, (trop) mécontent de la décsion a écopé d'un rouge dans la foulée. Puis, six minutes plus tard, Luka Modric a eu la bonne idée de servir délicieusement Camavinga. Lancé comme une fusée sur la gauche, qui n'a plus eu qu'à servir son compatriote dans la zone de vérité.

Deux actions pour la victoire des Merengues, mais surtout d'un homme. Après une période de Coupe du monde très trouble pour Benzema, il fallait une réaction sur le terrain. Il a encore sorti les siens d'un guêpier. Inlassablement.