League Cup : Chelsea et Arsenal se neutralisent lors de la demi-finale aller (0-0)

Décidément, les deux clubs londoniens ont du mal à se départager en ce début d'année. Une semaine après le derby spectaculaire en Premier League (2-2), ni Chelsea ni Arsenal n'a pris l'ascendant sur la pelouse de Stamford Bridge à l'issue de la demi-finale aller de League Cup. Le contenu a été beaucoup moins agréable qu'il y a sept jours à l'Emirates Stadium. Dans deux semaines, l'écrin des Gunners accueillera donc une manche retour ouverte.

Du haut de sa tribune où il continue de purger sa suspension de trois matches, Arsène Wenger a dû être soulagé par l'issue de cette rencontre. A priori, le manager français n'a pas aligné l'équipe de son choix : il aurait certainement préféré sanctionner sportivement Alex Iwobi, dénoncé par les réseaux sociaux pour une sortie tardive ce vendredi soir, veille de l'élimination en FA Cup face à Nottingham Forest. Mais l'équipe remodelée des Gunners a tenu bon face aux assauts des Blues plus remuants pendant cette rencontre intense mais pas toujours emballante.

En grand animateur dans son couloir droit, Victor Moses a fait vivre un calvaire à Ashley Maitland-Niles. Enrhumé une première fois, le jeune latéral n'a pas pu empêcher un premier tir du Nigérian dans un angle fermé. Une tentative bloquée en deux temps par David Ospina (24e). Quelques minutes plus tard, l'ailier droit des Blues s'est à nouveau joué du latéral gauche anglais : cette fois, il a fusillé le poteau gauche du portier colombien (28e).

A l'exception d'une occasion vendangée par Alexandre Lacazette seul face à Thibaut Courtois (22e), Arsenal a surtout fait le dos rond. Et le déroulement seconde période n'a fait qu'accentuer ce constat. Seulement, Chelsea n'a pas eu de réussite. Dans un bon soir, Ospina a brillé pour boxer une frappe puissante d'Alvaro Morata (56e), fermer l'angle à l'attaquant espagnol (58e) ou encore se détendre sur un tir de Willian (75e), entré en jeu pour les 20 dernières minutes. Alex Iwobi a failli sanctionner toutes ces occasions manquées mais il a conclu son rush d'une touche de balle qui n'était ni une frappe ni une passe (72e).

En échec sur toutes les situations de jeu, Chelsea a finalement cru que la technologie allait lui ôter l'épine du pied en fin de rencontre. Consultée à plusieurs reprises par l'homme en noir Martin Atkinson, l'assistance vidéo n'a finalement pas offert de penalty sur une intervention litigieuse de Danny Welbeck sur Cesc Fabregas (88e). Pour accéder à la finale, l'équipe d'Antonio Conte devra donc l'emporter à l'Emirates Stadium dans le temps règlementaire ou espérer marquer au moins autant de fois qu'Arsenal en cas de prolongation où le but à l'extérieur qui compte double entrera en vigueur.