Jamais rassasiés, le Barça et sa MSN réussissent un nouveau récital face à la Real Sociedad (4-0)

Ça devient une habitude, et on ne voit pas vraiment ce qui pourrait l'arrêter. Après le Real Madrid (4-0), Villarreal (3-0) ou Getafe (2-0) ces dernières semaines, le FC Barcelone est venu à bout de la Real Sociedad (4-0), ce samedi pour le compte de la 13e journée de Liga. Le club catalan prend provisoirement sept points d'avance sur son premier poursuivant, l'Atlético Madrid, qui affrontait en début de soirée l'Espanyol Barcelone.

Il devient difficile d'écrire sur le Barça sans se répéter, de semaine en semaine. Mais comment faire autrement que souligner l'éblouissant talent d'un trio d'attaquants hors-normes, l'inlassable maîtrise d'une équipe qui a rarement paru aussi sûre de ses qualités ? Ce samedi, au Camp Nou, la Real Sociedad s'est pourtant déplacée avec ses idées, son pressing haut, son envie débordante et ses individualités séduisantes.

Mais, face au Barça, tout cela ne suffit pas. Comme d'habitude, les hommes de Luis Enrique se sont rapidement arrogé le monopole de la possession, puis des occasions. A la 22e minute, Daniel Alves a offert à son compatriote Neymar un caviar de centre à ras de terre et l'ouverture du score. Si des espoirs existaient encore dans l'esprit des joueurs de la Sociedad, le Barça se chargeait de les terrasser avant le retour aux vestiaires : Iniesta pour Alves, Alves pour Suarez. Une superbe volée acrobatique plus tard, Suarez a signé son 12e but de la saison (2-0, 41e).

Quelques minutes après la reprise, Mathieu, lancé (à la limite du hors-jeu) par l'inévitable Iniesta, y est allé lui aussi de sa passe décisive pour Neymar (3-0, 53e). Le Brésilien a ainsi porté son total de buts à 14 en 12 matches de championnat. S'en est suivi une fin de match au rythme particulièrement lent, émaillé (entre autres) de quelques percées d'un Messi visiblement désireux d'apporter, lui aussi, sa pierre à l'édifice. Après un splendide enroulé du gauche qui est venu s'écraser sur la barre (87e), l'Argentin a conclu un modèle d'action collective (90e+1). Avec une facilité déconcertante… comme d'habitude.