Liga - Pour l’instant, Lionel Messi refuse de prolonger avec le Barça
ParCyril Morin
Publié 14/11/2016 à 08:59 GMT+1
LIGA - C’est une petite bombe lâchée par Marca ce lundi. Selon le quotidien espagnol, Lionel Messi aurait refusé de prolonger son contrat le liant au Barça jusqu’en 2018. L’Argentin aimerait aller au bout de celui-ci avant de décider de son avenir.
Coup de chaud à Barcelone. On peut même parler d’incendie tant l’information lâchée ce lundi par Marca risque de faire trembler la Catalogne. Selon le quotidien espagnol, Lionel Messi aurait refusé de prolonger son contrat avec le FC Barcelone en juillet dernier. Après avoir longuement réfléchi, la Pulga aurait donné sa décision au club blaugrana, expliquant vouloir d’abord terminer son contrat pour décider de la suite.
Face à cette décision, les dirigeants barcelonais n’ont pas paniqué et ont demandé au crack argentin d’y réfléchir à deux fois. Depuis, Messi et le Barça n’ont plus rediscuté de cette prolongation et les choses restent donc en suspens. Alors, Messi sera-t-il libre de s’engager où il le souhaite le 30 juin 2018 ?
Retour en Argentine ?
Les choses sont en réalité un peu plus compliquées. L’Argentin, âgé de 29 ans, en aura 31 au moment de finir son contrat actuel. Difficile de l’imaginer mettre un terme à sa carrière à cet âge-là, finalement assez précoce pour prendre la retraite. Difficile aussi de l’imaginer autre part qu’au Barça, malgré le rêve de certains, d’autant que la Pulga a déjà affirmé vouloir terminer sa carrière européenne avec son club de toujours.
Alors, seule possibilité : un retour aux sources, en Argentine. Largement critiqué au pays pour n’avoir jamais joué là-bas, Messi pourrait se laisser tenter et retrouver Newell’s, le club de son cœur. Pour cela, impossible de demander au club argentin de payer une indemnité de transfert record, d’où l’intérêt d’être libre. Mais la quintuple Ballon d’Or voudra-t-il s’exiler aussi tôt ? Même lui ne semble pas sûr et souhaite temporiser. Et, pendant ce temps-là, c’est tout Barcelone qui retient son souffle. Et tout le reste de l’Europe qui risque de spéculer.
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