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Liga - Barcelone-Betis : Griezmann et Fekir n'ont pas le temps, ils sont déjà attendus au tournant

Arthur Merle

Mis à jour 25/08/2019 à 18:22 GMT+2

LIGA - Alors que le FC Barcelone accueille le Betis dimanche soir (21h00), beaucoup de regards se tourneront vers Antoine Griezmann et Nabil Fekir. Parce qu'ils sont les recrues phares de leur club, qu'ils ont connu une première difficile et qu'ils auront, chacun, un secteur offensif à porter sur leurs épaules.

Antoine Griezmann (FC Barcelone)

Crédit: Getty Images

Le FC Barcelone aurait plutôt intérêt à ne pas se rater dimanche. Après sa défaite d'entrée sur la pelouse de Bilbao (1-0), le club catalan retrouvera ses supporters dans le cadre de la réception du Betis, lui aussi battu lors de la première journée, face à Valladolid (1-2). Et si l'on zoome un peu, on se rend rapidement compte que certaines individualités seront, elles aussi, attendues au tournant. Deux en particulier : Antoine Griezmann et Nabil Fekir.
Le constat était le même avant la reprise de la Liga, les deux internationaux français étant les recrues phares de leur formation. Mais entre-temps, il y a eu un premier match officiel pour chacun, avec des enseignements à tirer. Pour Griezmann, ce fut laborieux. L'ancien de l'Atlético de Madrid a peu pesé dans la surface adverse, n'a réussi qu'un dribble et un connu un certain déchet dans son jeu de passes, certes pas aidé par son positionnement de départ, collé à la ligne de touche sur le côté gauche.
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Antoine Griezmann (FC Barcelone) sur la pelouse de Bilbao

Crédit: Eurosport

Autour de Griezmann et Fekir, des leaders… blessés

Fekir, lui, a affiché plus de promesses en étant déjà l'un des leaders techniques des siens au Benito-Villamarin. Mais l'ex-capitaine de l'OL n'a pas tout réussi, loin de là, et a régulièrement essayé de forcer la décision. Avec, pour lui aussi, une circonstance atténuante : l'exclusion très précoce de son gardien Joel qui l'a obligé à redescendre d'un cran et à défendre sur le côté droit.
Au-delà de leur performance, il s'est passé des choses autour des deux champions du monde depuis une semaine. Recruté par le Betis pour 28 millions d'euros à l'intersaison, Borja Iglesias est sorti blessé contre Valladolid, touché à une cheville. Le buteur de 26 ans, qui sera titulaire cette saison, n'est donc pas dans le groupe andalou pour ce déplacement au Camp Nou. Et l'attente autour de Fekir n'en sera que plus importante.
Du côté de "Grizou", le schéma est similaire. Et même poussé à son paroxysme. A l'indisponibilité de Lionel Messi - l'Argentin est encore trop juste pour figurer dans le groupe dimanche - s'est ajoutée la blessure de Luis Suarez, sorti au bout de 34 minutes de jeu à Bilbao. Cerise sur le gâteau, Ousmane Dembélé sera sur le flanc pour encore quatre bonnes semaines après sa blessure à la cuisse gauche, annoncée lundi.

Pour Griezmann, une attaque à porter

Le tout sans compter que Philippe Coutinho a signé au Bayern Munich. Le natif de Mâcon avait prévu de se fondre tranquillement dans la masse, une question de caractère autant que de densité d'effectif. Finalement, il sera dès la deuxième journée le seul vrai leader de l'attaque catalane. Ce qui était évidemment très inattendu il y a encore quelques semaines.
Reste à savoir comment toutes ces absences impacteront le jeu du Barça. Et comment l'ancien leader de l'Atlético s'y adaptera. Le voir prendre les commandes en patron, comme il savait le faire avec les Colchoneros, serait bien sûr un signal très positif. Mais il ne faut pas oublier qu'avec ou sans ses stars, le FC Barcelone n'est pas un club dans lequel on s'impose en un claquement de doigts.
Pourtant, Ernesto Valverde n'a pas hésité à lui mettre plusieurs petits coups de pression, dont un samedi devant la presse : "L'autre jour à San Mamés, il n'a pas participé autant que nous l'aurions souhaité, a-t-il lâché avant de tempérer. Mais c'est aussi de notre ressort que les attaquants participent davantage".

Pour Fekir plus qu'un autre, le genre d'affiche qui comptera

Fekir aussi aura besoin d'un temps plus ou moins long d'adaptation. Cependant, l'ancien Gone a rejoint la Liga pour disputer ce genre de rencontres. Pas seulement car elles seront l'occasion de croiser les ténors de ce championnat. Mais aussi, et surtout, car il est censé y déposer sa carte de visite. On ne va pas se mentir, le gaucher était attendu dans des formations beaucoup plus huppées il y a quelques mois encore, et ce transfert a surpris. Mais rejoindre l'Andalousie n'est pas un renoncement, loin de là.
On peut, sans trop se tromper, imaginer que cette signature au Betis est une étape d'un plan censé le voir faire le grand saut dans un club du top 3 espagnol assez rapidement. Au Barça, par exemple. Fin juillet, RMC Sport indiquait d'ailleurs qu'Eric Abidal avait conseillé au natif de Lyon de rejoindre les Vert et Blanc plutôt que Naples. Loin d'être anodin venant du directeur sportif des Blaugrana. En cette fin de mois d'août, Fekir et Griezmann n'en sont qu'à les prémices de leur nouvelle aventure. Mais les voilà, déjà, devant ce qui ressemble fort à un premier tournant.
Nabil Fekir (Betis)
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