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Le Real Madrid ne dépose pas les armes : "Gagner des titres, c'est dans l'ADN de cette équipe"

Simon Farvacque

Mis à jour 31/01/2021 à 00:21 GMT+1

LIGA - Rien n'a souri au Real Madrid, vite réduit à dix et battu à domicile samedi par Levante (1-2). Les Merengue d'un Zinédine Zidane qui a coaché à distance restent à sept unités du leader, l'Atlético, qui a joué deux matches de moins et dispose ainsi d'une belle marge sur la Maison Blanche, qui refuse de faire une croix sur le titre. Mais il faudra plus que des mots pour inverser la tendance.

Le Real Madrid, battu à domicile le samedi 30 janvier par Levante (1-2), en Liga

Crédit: Getty Images

Le Real Madrid a perdu gros samedi. Battus à domicile par Levante (1-2), les Merengue compte sept points de retard sur l'Atlético, leader de la Liga. Un écart intrinsèquement important, qui prend des airs de gouffre quand on se penche sur la colonne "matches joués" des deux formations. Les Colchoneros ont en effet disputé deux rencontres de moins que leurs voisins, que le Barça pourrait rejoindre au deuxième rang ce dimanche.
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Bettoni : "L’équipe s’est battue jusqu'au bout"

Mais ne comptez pas sur les tenants du titre pour adopter un discours défaitiste, à l'issue de ce revers concédé lors de la 21e journée. En l'absence de Zinédine Zidane, resté chez lui en raison d'un test positif au coronavirus effectué la semaine dernière, c'est David Bettoni, son adjoint, qui était sur le banc. Puis face aux journalistes, où il a tenté de faire bonne figure, évoquant "une défaite difficile, douloureuse", mais arguant que "gagner des titres, c'est dans l'ADN de cette équipe."

"On ne peut pas parler d’un mauvais match"

Aucune pointe de renoncement, donc, dans le comportement des joueurs du Real, selon leur coach du jour : "Dans le vestiaire, j'ai vu l'équipe triste, mais avec l'envie de se battre jusqu'à la fin (de la saison, NDLR)." La thèse avancée ? Celle du scénario catastrophe, face auquel même les cadors peuvent être impuissants. L'exclusion à la 9e minute d'Eder Militao a, certes, compliqué la tâche d'une Maison Blanche privée sur blessure de Sergio Ramos et Dani Carvajal.
Le Real Madrid a vite réagi, puisqu'il a ouvert le score moins de dix minutes plus tard, par Marco Asensio. Mais il a fini par céder, progressivement. "On ne peut pas parler d'un mauvais match", estime Thibaut Courtois, qui a arrêté un penalty peu après l'heure de jeu. "Nous avons dû lutter (à un de moins) dès la 9e minute", rappelle-t-il au micro de Movistar+, dans des propos rapportés par As.
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Eder Militao apprend son exclusion

Crédit: Getty Images

"Nous n’allons pas commenter les décisions des arbitres"

Le carton rouge de Militao a été attribué après arbitrage-vidéo, sur une occasion de but annihilée qui avait, dans un premier temps, entraîné un jaune. Le penalty que Marti n'a pas transformé, lui aussi, a été sifflé après un passage par la case VAR. Ce qui a fait fulminer Sergio Ramos en tribunes. Alors, les Merengue se sentent-ils floués ?
"Nous n'allons pas commenter les décisions des arbitres", a coupé court Bettoni en conférence de presse, évoquant une "ligne de conduite" à laquelle il ne souhaitait pas déroger. Et d'ajouter, pour recentrer le débat sur ses joueurs : "Levante est une bonne équipe (…) J'ai vu un Real qui a fait preuve de fierté, qui a tenté de gagner ce match, mais qui n'y est pas parvenu."
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Sergio Ramos et Lucas Vazquez, énervés dans les gradins

Crédit: Getty Images

Zidane aux commandes à distance

La fierté ne suffit pas toujours. Parfois, c'est un choix tactique qui fait la différence. Et samedi, il fallait en faire un, à l'heure de compenser la sortie prématurée du défenseur brésilien. Le jeune Victor Chust (20 ans) était l'option dont disposait le Real sur le banc. Mais il n'est pas entré, Casemiro reculant d'un cran.
"Cela n'a rien à voir avec l'âge de Chust. Lorsque Militao a été expulsé, ma première idée a été de mettre un arrière central, mais après avoir parlé à l'entraîneur (Zidane, par téléphone, NDLR), nous avons décidé de faire passer Casemiro en défense centrale" a expliqué le suppléant de Zizou, dont l'équipe a alors joué en 4-4-1.

Benzema, capitaine remplacé

Quant à la décision de remplacer à une dizaine de minutes de la fin du match Karim Benzema – pourtant capitaine et alors que le Real devait marquer –, par Mariano, Bettoni n'a pas dit de qui elle émanait. "Nous voulions ajouter de la fraîcheur" a-t-il seulement déclaré.
Avancer ce contexte particulier et ses faits de jeu contraires pour relativiser l'échec madrilène s'entend. Mais les doutes qui entourent le Real se conjuguent à moyen terme. Entre les éliminations en Supercoupe d'Espagne et en Coupe du Roi et un bilan de 12 victoires, 4 nuls et 4 défaites en championnat : la mauvaise passe traversée par le champion d'Espagne n'est pas circonstancielle. Et son ADN ne suffira à l'en extraire.
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Karim Benzema, en échec ce samedi

Crédit: Getty Images

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