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Le Guen: "Etre mobilisé"
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Publié 23/01/2008 à 06:00 GMT+1
Paul Le Guen, coach du PSG, espère que ses joueurs sauront retenir la leçon de la défaite à Lorient (1-0) pour battre Metz. L'entraîneur du PSG, mécontent du revers subi en Bretagne, a notamment insisté sur la mobilisation dont son équipe doit faire preuv
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PAUL LE GUEN, est-ce que le fait d'avoir joué à dix contre Valenciennes explique votre défaite à Lorient (1-0) ?
P.L : Ce n'est pas une excuse. C'est vrai qu'on avait joué dimanche et mercredi, disons que la programmation ne nous a pas arrangé. Mais il ne faut pas se réfugier derrière ça, ce serait une erreur. On s'attendait à un début de match un peu difficile, il a été très difficile. Nous avons été trop passifs face à une équipe très dynamique.
Dans ce cas, comment expliquez-vous que votre équipe, qui restait sur une bonne dynamique, se soit inclinée à Lorient ?
P.L : J'ai interpelé les joueurs, je n'ai pas attendu la fin du match. On est dans une situation telle qu'il faut être mobilisé tout le temps. Ça ne m'a pas plu du tout de vivre cette première demi-heure à Lorient. Je l'explique en partie par les jambes, mais aussi par la tête. Je demande un effort supplémentaire pour être mobilisé sur les débuts de match. C'est vraiment une leçon à retenir.
N'y a-t-il pas eu un peu d'euphorie après cette série de quatre victoires ?
P.L : J'espère que ce n'est pas ça. Nous sommes tellement à la limite depuis des mois que les joueurs pourraient avoir la tentation de se relâcher, mais c'est la dernière chose à faire. Il faut être complètement concentré sur les objectifs. On sait que nous sommes dans une situation difficile et que nous sommes sous pression. Il faut l'avoir à l'esprit.
Est-ce que vous craignez que le PSG navigue comme ça entre le bien et le moins bien jusqu'à la fin du championnat ?
P.L : J'ai confiance, mais il faut être vraiment conscient de la situation et se dire que ça va être dur. On a vu avec Lens (vainqueur de Lyon 3-0, NDLR) ce week-end et aussi d'autres équipes que ça va être compliqué parce que personne ne va lâcher. Les équipes qui sont dans notre zone sont des équipes qui ont du potentiel et on va se bagarrer avec des équipes qui ont des ressources. Donc le maintien peut se jouer à plus de 40 points et il faut avoir ça dans la tête. On ne donne pas aujourd'hui d'éléments suffisants pour se dire qu'on va faire preuve de constance. On a des possibilités, mais il faut les montrer sur la durée.
Est-ce que c'est un manque d'ambition ?
P.L : Pas du tout. Je pense que les joueurs sont ambitieux et ils l'ont montré à travers les parcours dans les coupes. Mais, par contre, il faut qu'ils soient professionnels et conscients de notre situation au classement.
Etes-vous convaincus que votre équipe ne pas reproduire face à Metz les erreurs commises contre Lorient ?
P.L : J'ai très envie d'y croire. De toute façon, si on renouvelle ce genre de performance ou plutôt de contre-performance, on va être punis de la même façon. On en a parlé entre nous. Ils ont aussi conscience d'être passés un peu à côté de leur début de match. Je pense qu'ils n'ont pas attendu que je le leur dise pour réagir. La fin de la première mi-temps avait été un peu meilleure. Je pense qu'ils ont ça à l'esprit.
Huit points en 21 journée, c'est du jamais vu dans l'histoire du championnat de France. Est-ce que Metz est la plus faible équipe que vous n'ayez jamais vue ?
P.L : Je pense qu'ils ont eu de grosses difficultés au départ, des blessures. Le match à Lille (1-1, NDLR) peut leur donner des espoirs différents de fin de championnat. L'issue sera sans doute la même mais, sur ce que j'ai vu à Lille, c'est une équipe différente de celle qui a évolué bien des fois cette saison.
L'enchaînement des matches vous donne-t-il envie de faire souffler votre effectif ?
P.L : Là c'est un petit peu différent, nous avons eu quatre jours depuis le dernier match. On a quelques possibilités, mais pas non plus celle de changer toute une équipe. Il faut faire attention, essayer de bien réfléchir à chaque fois. Les quatre jours ont été utilisés pour que les joueurs récupèrent bien. On s'est contenté de soins, on a donné aux joueurs l'occasion de bien récupérer. Je pense que c'était important.
Quel est le piège face à cette équipe de Metz, considérée comme la plus faible du championnat ?
P.L : De se dire que c'est évident. Nous sommes vraiment dans une situation où il faut être mobilisé à chaque fois.
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