"Réussir un hold-up"

S.D: On avait été dominé à Gerland en championnat sur un score plus lourd le 9 février (4-1). Trop lourd d'ailleurs. Il ne traduisait pas parfaitement ce qui s'était produit sur le terrain. Dans notre situation, il est évident que le maintien est l'objectif prioritaire. Notre entraîneur avait choisi de laisser pour la Coupe de France quelques éléments au repos comme Isabey, Maurice-Belay et moi-même, justement en prévision du championnat et du difficile déplacement qui nous attend samedi à Marseille. On était aussi privé de deux éléments défensifs pour cause de suspension. La déception de l'élimination sera vite oubliée, on ne pense déjà plus qu'au stade Vélodrome.

S.D: Je connais l'ambiance qui règne là-bas, c'est énorme. J'y ai joué lors de la saison 1999-2000. Gagner à Marseille? Ce serait bien, surtout que le stade Vélodrome n'est pas l'endroit il est facile de se rendre actuellement. Mais on sait aussi que le visiteur peut toujours s'y créer des occasions. Il y aura peut-être la place pour faire quelque chose. On peut tout aussi bien réussir un hold-up que repartir avec une valise. C'est souvent tout ou rien là-bas. Sans oublier que les Marseillais doivent digérer la déception de l'élimination en Coupe. Ils seront peut-être remontés...

S.D: C'est vrai qu'on réussit bien loin de chez nous. Nous restons sur deux victoires importantes sur les terrains de Strasbourg et Toulouse, deux candidats directs pour le maintien. Marseille, ce sera évidemment autre chose. C'est une équipe qui ambitionne de terminer sur le podium final. Mais Sochaux est sur une bonne dynamique avec cinq matches d'affilée sans défaite dont deux victoires à l'extérieur. Au moment où certains comme Caen, Strasbourg ou même Valenciennes commencent à montrer des signes de fatigue, ce serait bien qu'on continue à s'arracher. Il nous faut encore onze points pour nous sauver.