Rothen : "Il y a urgence"

Ravi de la qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue, Jérôme Rothen sait que le PSG n'est pas sauvé en Ligue 1 avant d'affronter Bordeaux. Seizième du championnat, Paris n'est pas à l'abri et prendre des points en Gironde lors de la 27e journée

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JERÔME ROTHEN, la qualification face à Auxerre pour la finale de Coupe de la Ligue est d'abord une bouffée d'oxygène pour tout le groupe en vue du championnat...
J.R. : C'était important. Après Monaco (1-1), on n'abordait pas ce rendez-vous dans les meilleures conditions. Mais on a su trouver les ressources pour aller chercher la qualif. Aujourd'hui, on se retrouve avec l'opportunité de gagner un titre. Il n'y en a que trois par saison. Si on gagne la Coupe de la Ligue, ça voudra dire que notre saison sera réussie.
Même si vous finissez seizièmes du championnat...
J.R. : Oui car le club marque une ligne à son palmarès. Quand on voit notre début de saison en championnat où on a toujours galéré, les deux coupes devenaient une priorité. Avec cette finale, on peut en gagner une. Mais rien ne sera fait d'avance car Lens est un adversaire sérieux.
Comment expliquez-vous que le PSG puisse offrir deux visages si différents en Coupe ou en championnat ?
J.R. : On ne peut pas comparer le match face à Monaco et celui face à Auxerre. Les compositions d'équipes n'étaient pas les mêmes, les joueurs qui sont rentrés face à Auxerre nous ont donné de la variété dans le jeu et nous ont fait le plus grand bien dans des secteurs où on était peut-être défaillants. Que ce soit Bernard (Mendy) sur le côté droit qui apporte de la vitesse, de la puissance et nous fait nous sentir plus solides, ou Grégory Bourillon au milieu de terrain, qui a su bien orienter le jeu et être costaud dans les duels.
Ne craignez-vous pas le terrible mois de mars qui arrive ?
J.R. : Non. Mars va être déterminant pour la suite, c'est évident, mais on doit se montrer à la hauteur. Après les contre-performances face au Mans, Marseille et Monaco, on doit engranger. On n'est qu'à trois points du premier relégable, il y a quand même urgence. Quand on voit les quatre matches qu'on va avoir avant cette finale de Coupe (ndlr: déplacements à Bordeaux, Rennes et Lyon, réception de Valenciennes), on se dit qu'on peut être mal à la fin du mois. Mais on peut aussi être bien si on arrive à enchaîner des résultats d'entrée. A commencer par Bordeaux, où j'ai lu qu'on nous annonçait déjà perdants. Si on gagne, ce sera un exploit, il faut se le dire, mais on est la deuxième meilleure équipe du championnat à l'extérieur, on va essayer de le confirmer. Si on prend un point, on fera tourner le compteur et ce sera déjà bien.
Quel regard portez-vous sur cette équipe de Bordeaux ?
J.R. : On ne l'attendait pas forcément à la deuxième place cette saison mais elle a su se montrer très régulière, sans avoir de trou. Les Girondins ont rebâti avec un nouvel entraîneur, un groupe rajeuni et avec l'arrivée de certains joueurs qui ont confirmé qu'ils avaient le niveau pour évoluer en Ligue 1. On n'est pas en extase devant leur jeu mais c'est costaud, solide et efficace. Et l'important, c'est de gagner. Dimanche, comme ils ont déjà perdu des points après le nul face à Lille, ils devraient être très remontés contre nous pour l'emporter et rester dans la course au titre.
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