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Toulalan : "Pas le choix"
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Publié 15/12/2007 à 08:00 GMT+1
Devenu un élément incontournable du club rhodanien, Jérémy Toulalan estime que, malgré la fatigue liée au match remporté à Glasgow, l'Olympique Lyonnais "n'a pas le choix" et devra être bon face à Nice, samedi lors de la 18e journée de Ligue 1.
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JEREMY TOULALAN, que retenez-vous du succès de l'OL mercredi soir ?
J.T. : On avait dit que l'on allait se qualifier même après nos deux premiers matches perdus en Ligue des Champions. Aujourd'hui, on est content. Mais c'est à la fin de la saison que l'on fait les comptes. On a fait un grand match. Se qualifier sur un dernier match, c'est toujours extraordinaire. Mais le championnat reprend ses droits dès samedi. Il faut mettre la Ligue des Champions de côté.
D'autant que c'est Nice, qui reste sur sept matches sans défaite en championnat, que vous affrontez samedi ?
J.T. : On avait match nul contre eux la saison dernière (1-1), sur une erreur de ma part. Ce ne sera pas facile samedi. Nice est une équipe composée de talents comme Baky Koné et de joueurs expérimentés comme Lilian Laslandes ou Olivier Echouafni. C'est une bonne équipe, solide, qui développe un jeu de qualité.
Le titre de champion d'automne est à la clé samedi. Est-ce important pour le groupe ?
J.T. : Oui et non. Encore une fois, c'est à la fin de saison que l'on doit être premier. Maintenant, ce serait bien de gagner nos deux matches avant de partir en vacances.
L'OL n'aura eu que 48 heures pour préparer cette rencontre…
J.T. : C'est vrai que ce n'est pas facile. Le voyage a Glasgow a été fatigant. Mais on a aussi un effectif pour jouer sur plusieurs tableaux. On n'aura pas d'excuse. On se doit d'être bons. On n'a pas le choix. Quand on est joueur, on préfère toujours jouer des matches que s'entraîner.
La victoire de Glasgow est-elle un tournant dans votre saison ?
J.T. : C'est une bonne chose. Peu de gens nous voyait nous qualifier après nos deux défaites. De là à parler de tournant, je ne sais pas. C'est un match important. Une belle victoire. On était attendus. On a su répondre présent.
L'OL est encore engagé dans quatre compétitions. Y a-t-il une priorité ?
J.T. : Non, il n'y en a pas. Le président aimerait gagner la coupe de France. Depuis que je suis là, j'en entends beaucoup parler. Mais quand on joue, on essaie de gagner à chaque fois quel que soit le match. Même s'il est vrai que le championnat est tout de même important puisque c'est ce qui nous permet d'aller en Ligue des Champions.
La saison dernière, l'OL avait très bien commencé sa saison avant de finir plus péniblement. Là, c'est un peu l'inverse puisque l'OL est mal parti avant de bien revenir…
J.T. : Je crois qu'il vaut mieux bien finir que faire ce que nous avions fait la saison dernière. On a été critiqué en début de saison. Là, on bat Glasgow 3-0 et tout le monde nous voit plus fort que la saison dernière. Seul l'avenir nous dira si nous sommes vraiment plus forts ou moins fort que l'an passé.
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