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"C'était difficile"
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Publié 06/03/2009 à 04:45 GMT+1
Après huit mois sans disputer un seul match, Renato Civelli a fait son retour dans le onze de départ marseillais. Les blessures successives de Zubar, Rodriguez et Hilton lui ont permis de s'offrir enfin du temps de jeu. De retour au premier plan, il espère prouver à Eric Gerets sa vraie valeur.
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RENATO CIVELLI, vos deux dernières prestations à Twente et à Caen ne sont pas passées inaperçues. Comment avez-vous vécu ces rencontres ?
R.C : Je suis toujours le même ! Maintenant, je joue alors qu'avant ce n'était pas le cas. C'est vrai que c'est une grosse différence. Mais je n'ai pas du tout changé. J'ai toujours voulu gagner. Que ce soit en match ou quand je fais un tennis-ballon. Je me suis donc accroché pour arriver à revenir dans le groupe.
Comment avez-vous vécu votre retour dans l'équipe marseillaise ?
R.C : C'était plus que difficile. Je dirais même que ça m'a fait bizarre. Ça faisait quand même huit mois que je ne jouais pas du tout. J'ai joué deux minutes contre Bordeaux puis une heure contre Le Mans et enfin deux matches complets à Twente et à Caen.
Est-ce votre entrevue avec Eric Gerets il y a deux semaines qui a changé la donne ?
R.C : C'était bien… Ça faisait huit mois que je ne jouais pas. Même quelques minutes. Alors je suis allé voir le coach et je lui ai demandé si je devais changer quelque chose. Peut-être que je faisais quelque chose de mal et que je ne m'en rendais pas compte.
Quelle a été sa réponse ?
R.C : Il m'a dit de continuer comme ça. Qu'il faisait des choix. Et que j'étais le quatrième à mon poste… Défenseur central, ça ne bouge pas beaucoup. Il n'y a que les blessures ou les cartons qui peuvent faire changer les choses. Moi, j'ai eu la chance que Zubar et Rodriguez se blessent. Le coach n'avait pas d'autre choix que de me mettre titulaire. Et puis après mon match face au Mans, il a décidé de me garder face à Twente et Caen.
Pensez-vous que la hiérarchie des défenseurs centraux a évolué ?
R.C : Je ne sais pas ce que va décider le coach... S'il veut me mettre titulaire, il sait que je suis là. Mais ça fait un an et demi que le coach fait ses choix et que c'est difficile pour moi. Il ne faut pas que je laisse passer les opportunités de montrer ma valeur.
Eric Gerets a déclaré que vous lui posiez maintenant un problème… (Il coupe)
R.C : Tant mieux si je lui pose un problème. Car si je n'ai pas confiance en moi, qui va l'avoir ?
A Caen, vous avez formé la charnière centrale avec Ronald Zubar. Comment jugez-vous votre complémentarité ?
R.C : On doit s'aider l'un l'autre. C'est notre intérêt. Ce que nous voulons les deux, c'est jouer. D'accord il y a de la concurrence mais on est comme des frères lorsqu'on joue ensemble.
Est-ce un nouveau départ pour vous ?
R.C : Oui, peut-être. Enfin, je ne sais pas vraiment. Je suis toujours là. J'espère mais… (Il réfléchit longuement) c'est difficile. J'ai été mis sur la touche à cause d'une blessure, mais je ne sais pas si le coach va continuer à me faire confiance.
Hilton et Rodriguez blessés, vous allez encore avoir des opportunités pour faire votre place. Etes-vous prêt (Il coupe)…
R.C : Ça fait huit mois que je suis prêt…
Pendant ces huit mois, avez-vous pensez quitter l'OM ?
R.C : Oui, mais ma volonté était de d'abord retrouver le terrain. Car je ne voulais pas partir de Marseille pour un autre club de Ligue 1. Le président sait ce que je veux vraiment…
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