Källström: "Pas de crise"

K.K. : Bien sûr. Nous avons eu une semaine pour préparer ce match. Nous sentons tous que c'est le moment de réagir. Nous n'avons pas saisi l'occasion d'accroître notre avance. Nous avons encore cette possibilité de réagir. C'est bien aussi de pouvoir le faire à domicile. Il reste dix matches. Un certain nombre d'équipes ont les qualités pour remporter le Championnat, mais nous sommes toujours les mieux placés en étant devant au classement.

K.K. : L'état d'esprit doit s'améliorer mais techniquement aussi. Nous devons produire du jeu, plus rapide et plus précis. Nous ne sommes jamais parvenus à mettre Auxerre en difficulté. Les Auxerrois ont très bien défendu et nous leur avons facilité la tâche en jouant beaucoup par l'axe. Barcelone a démontré qu'il faut utiliser toute la largeur pour déplacer un bloc défensif. C'est ce qu'il faut faire, du jeu avec plus de vitesse, prendre plus d'initiatives, des risques, tenter des choses. Il faut sortir du terrain sans regret.

K.K. : Un petit peu quand même, mais je sens une différence dans l'esprit que lors des semaines précédentes. Il y a eu plus d'agressivité aux entraînements et plus d'ambiance dans le vestiaire. Nous sommes vraiment conscients qu'il faut donner le meilleur de nous-mêmes sur et en dehors du terrain, s'appuyer sur les choses positives. Tout n'est pas noir, ni blanc non plus. Il faut que tout le monde fasse un peu plus pour sortir de cette série difficile. Si nous parvenons à gagner un match, tout peut changer d'un coup et c'est cela qui est bien dans le sport. L'entraîneur, comme nous, a essayé de chercher des choses positives. Tout n'est pas catastrophique. Je ne ressens pas de crise ou de pression. La sérénité n'est pas la même que d'habitude, mais il y a un gros écart avec la crise. Ce sont plus les gens autour qui en parlent.

K.K. : C'est la première fois que je vois autant de blessés dans un club. Il y a différents types de blessures, des rechutes aussi. Je ne suis pas docteur. Je ne pense pas que nous ayons travaillé trop durement. Maintenant, il y a aussi l'enchaînement des matches qui entre en ligne de compte.

K.K. : Ce qui est positif pour nous, c'est que le rival le plus dangereux change chaque semaine. C'est très serré dans le Championnat. Il y a plusieurs équipes qui ont ou ont eu la possibilité d'être en tête. Cette semaine, c'est l'OM, la semaine prochaine, nous verrons. Je pense qu'il est bon pour nous d'affronter tous nos adversaires directs dans le sprint final. Nous avons l'habitude. Nous ne nous prenons pas la tête sur ces matches-là. C'est le vrai combat et si on fait un résultat positif, on fait vraiment mal à l'adversaire.