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Nantes y va tout droit

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ParEurosport

Publié 12/04/2009 à 13:00 GMT+2

Incapable de décrocher la moindre victoire au cours des neuf dernières journées, le FC Nantes fait les frais d'un manque de puissance indéniable sur le front de l'attaque et donne le sentiment de se diriger irrémédiablement vers la relégation.

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Crédit: Eurosport

Vainqueurs sur la pelouse de l'AS Monaco et du Mans lors des 20e et 22e journées de Ligue 1, les Canaris, 13e à ce moment-là, donnaient le sentiment d'avoir fait le plus dur dans la course au maintien. Ces deux succès n'étaient que des trompe-l'&oeligil. Depuis, les hommes d'Elie Baup ont enchainé neuf matches sans la moindre victoire, ne trustant que quatre points sur 36 possibles et retrouvent la zone de relégation après l'avoir quittée à l'issue de la huitième journée.
Après cinq premières journées conclues à la 20e place sans la moindre victoire au compteur, les pensionnaires du Stade de la Beaujoire avaient su retrouver des couleurs avec l'arrivée d'Elie Baup. Cette embellie n'était que passagère. A l'heure d'aborder le sprint final, tous les voyants sont au rouge. 3e plus mauvaise défense, 4e plus mauvaise attaque... A la simple évocation de ses chiffres, il n'est pas étonnant de retrouver les Canaris en situation si périlleuse, d'autant plus que les trois dernières sorties sont très inquiétantes : trois défaites, aucun but marqué... Le FCN prend directement la direction de la Ligue 2.
Un manque de talent
"Beaucoup de choses ne vont pas, reconnait Frédéric Da Rocha sur le site Presse Océan, conscient des terribles lacunes de son équipe. Mais la première chose qui m'inquiète, c'est le terrain. Là, ce n'est pas du tout ça. Si on veut s'en sortir, il faut faire beaucoup plus. Dans la volonté, l'engagement, on doit être davantage concernés et plus volontaires ". A l'issue de la défaite concédée à domicile face au LOSC lors de la 30e journée (0-2), l'emblématique capitaine nantais a tiré la sonnette d'alarme. Un message qui semble avoir fait effet. Tout au long de la semaine, les pensionnaires de la Jonelière ont fait front, se sont réunis pour tenter de se forger une solidarité, indispensable dans la bataille pour le maintien. "Arrêtez de parler de manque d'investissement ! Vous connaissez beaucoup de clubs où les joueurs passent autant de temps ensemble et mangent tous les jours à la cantine ?", renchérit Baup, qui a connu pareille situation la saison dernière à la tête du Téfécé.
Cette solidarité a rejailli sur la pelouse du Stadium ce week-end. Tout au long de la première période, à l'image de Klasnic, replacé au poste de milieu gauche qui n'a jamais hésité à venir prêter main forte à ses défenseurs, les Canaris ont contenu sans difficulté les velléités offensives toulousaines en faisant preuve d'une discipline exemplaire. "Ce qui est encourageant pour la suite c'est notre état d'esprit", essaie de se rassurer Da Rocha. Malgré cette rigueur louable, les Nantais ont cependant une nouvelle fois fini par céder, faisant les frais d'un manque de talent indéniable notamment sur le front de l'attaque. Alors que le TFC peut s'appuyer sur Gignac, meilleur buteur du championnat pour faire la différence, le FCN ne possède pas dans ses rangs des joueurs de ce calibre, capable de débloquer la situation. Pas un seul Nantais n'a ainsi dépassé la barre des 5 buts cette saison.
Rester positif
Menés au score, les troupes du président Kita ont poussé, ont campé dans la moitié de terrain adverse, ont multiplié les centres devant la cage de Carrasso au cours du dernier quart d'heure mais leur manque d'inspiration et d'impact physique criante a rendu rédhibitoire tout espoir de revenir au score. Incapable de bousculer l'arrière-garde toulousaine, les Canaris ont donné l'impression de pouvoir jouer pendant plusieurs heures sans jamais trouver le chemin du but. Malgré cet terrible constat, Elie Baup s'efforce de ne retenir que les aspects positifs. "Sur la première période, on a montré des bonnes intentions collectives, il y avait beaucoup de cohérence dans ce qu'on a fait", assure l'homme casquette, soucieux de garder ses troupes impliquées. " Il ne faut surtout pas être résignés, on sait depuis longtemps que l'on est dans cette lutte pour le maintien. A force de ne pas prendre de point, le retour dans la zone de relégation nous pendait sous le nez, mais il n'est pas significatif d'un détachement. La lutte continue, il n'y a pas d'écart conséquent". L'espoir fait vivre.
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